De la servitude volontaire
Une actualité brûlante.
Le Discours de La Boétie est plus que jamais actuel. Les dictatures, que l’on croyait naïvement d’un autre temps, fleurissent ou se renforcent. Jean-Paul Farré incarne ce texte qui nous rappelle que les tyrans ne tirent leur force que de notre faiblesse et que la liberté n’est pas un vain mot mais reste une perpétuelle conquête.
C’est grâce à Montaigne, qui le fait connaître à la mort de son ami, que ce texte, écrit par La Boétie à l’âge de 18 ans, nous parvient. Avec le Discours de la servitude volontaire, La Boétie devient en quelque sorte le père de la désobéissance civile ; il analyse l’aliénation du peuple en développant l’idée qu’il s’asservit par ignorance, par lâcheté, par passivité, par habitude. Il conclut que si l’on désire se débarrasser d’un tyran, il suffit de ne rien faire et cesser de le servir car le tyran vit des peuples et non l’inverse.