24 bis, rue Guillaume Puy
84000 Avignon
T : 04 90 82 74 42
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Au Théâtre de Poche-Montparnasse, Marion Bierry met en scène avec fantaisie et grâce la dernière comédie de Corneille, poussée jusqu’à l’absurde à force de légers décalages et d’entêtantes chansonnettes. Une belle distribution mène la... Lire plus
Au Théâtre de Poche-Montparnasse, Marion Bierry met en scène avec fantaisie et grâce la dernière comédie de Corneille, poussée jusqu’à l’absurde à force de légers décalages et d’entêtantes chansonnettes. Une belle distribution mène la farandole. Un spectacle charmant qui démontre que l’auteur du « Cid » savait aussi être drôle…
FermerMarion Bierry a eu l’excellente idée de métamorphoser cette comédie classique en alexandrin, en théâtre musical. ses ajouts ne dénaturent en rien l’oeuvre originale. Au contraire, ils l’allègent, marquent l’intemporalité de son sujet et accentuent le génie de... Lire plus
Marion Bierry a eu l’excellente idée de métamorphoser cette comédie classique en alexandrin, en théâtre musical. ses ajouts ne dénaturent en rien l’oeuvre originale. Au contraire, ils l’allègent, marquent l’intemporalité de son sujet et accentuent le génie de l’auteur. Dans un esprit très XIXe, jouant sur le romantisme, les airs de Strauss, Offenbach…, s’appuyant sur le décor mouvant et efficace de Nicolas Sire, maîtrisant à merveille le plateau intime du lieu, la metteuse en scène déroule une ronde infernale qui nous emporte dans les folies de ce Menteur. Et sans mentir, c’est du très beau théâtre.
FermerMarion Bierry s’empare de cette pièce-phare de Corneille avec une espièglerie ravissante dans une façon de tornade fantaisiste et rafraichissante. Un vif plaisir de spectacle !
Ce spectacle est d’ores et déjà un incontournable de ce début de saison. Ne passez surtout pas à côté ! Au sortir du Poche, ma très enthousiaste voisine de siège me confiait « Ca, c’est du théâtre ! ». Elle ne mentait pas !
Autour d’Alexandre Bierry époustouflant dans le rôle-titre du beau causeur naviguant à l’aise entre gasconnade à la poitevine, hâblerie et imposture, Benjamin Boyer, le serviteur confident néanmoins toujours abusé, Serge Noël le paternel clément, Brice Hillairet, l’ami... Lire plus
Autour d’Alexandre Bierry époustouflant dans le rôle-titre du beau causeur naviguant à l’aise entre gasconnade à la poitevine, hâblerie et imposture, Benjamin Boyer, le serviteur confident néanmoins toujours abusé, Serge Noël le paternel clément, Brice Hillairet, l’ami sans rancune aux mimiques parfois luchiniennes, Anne-Sophie Nallino et Mathilde Riey en circonspectes pimbêches délivrent de manière émérite cette comédie qui ressort à la tartufferie sans grave conséquence, au jeu de dupes et à la ronde amoureuse. Un brillant et joyeux divertissement.
FermerMêlant Le Menteur et La Suite du Menteur, au tout début et à la fin du spectacle, Marion BIERRY a su, merveilleusement, sublimer les alexandrins raffinés de Corneille, en créant une comédie enjouée et irrésistible.
Marion Bierry adapte et met en scène une comédie écrite par Corneille en 1644. Elle la fait précéder de La suite du Menteur, un opus dans lequel l’auteur de L’Illusion Comique se parodiait lui-même par une habile mise en abîme. Une équipe de comédiens voltigeurs se... Lire plus
Marion Bierry adapte et met en scène une comédie écrite par Corneille en 1644. Elle la fait précéder de La suite du Menteur, un opus dans lequel l’auteur de L’Illusion Comique se parodiait lui-même par une habile mise en abîme. Une équipe de comédiens voltigeurs se prête au jeu de l’illusion théâtrale, avec une maestria impressionnante et en chansons comme dans une opérette : réjouissant.
FermerDans cette adaptation du Menteur de Corneille, la mise en scène joue sur l’ardeur des mots. Le texte en rimes et en vers s’amuse du public par les alexandrins qui se font régulièrement l’écho de titres musicaux connus. On a même le plaisir d’entendre d’autres titres encore qui... Lire plus
Dans cette adaptation du Menteur de Corneille, la mise en scène joue sur l’ardeur des mots. Le texte en rimes et en vers s’amuse du public par les alexandrins qui se font régulièrement l’écho de titres musicaux connus. On a même le plaisir d’entendre d’autres titres encore qui s’insèrent parfaitement dans les échanges. Ainsi, un « Revoir Paris » de Charles Trenet ravit nos oreilles.
FermerMarion Bierry retrouve l’auteur du « Cid » pour cette comédie allègre et drôle, irresistible. Elle en fait presque un musical, avec moments de chansons dans un esprit de variété, de Vienne à Charles Trenet. La langue scintillante de l’auteur est étourdissante. C’est... Lire plus
Marion Bierry retrouve l’auteur du « Cid » pour cette comédie allègre et drôle, irresistible. Elle en fait presque un musical, avec moments de chansons dans un esprit de variété, de Vienne à Charles Trenet. La langue scintillante de l’auteur est étourdissante. C’est une dynastie de théâtre qui s’épanouit ici, avec, dans le rôle-titre, idéal charmeur, vif, mobile, félin et exalté Dorante, Alexandre Bierry. Il est très bien entouré du délicat et nuancé Brice Hilairet et du fin Benjamin Boyer (avec parfois Thierry Lavat en alternance). Serge Noël donne au père son humanité et les jeunes femmes, Anne-Sophie Nallino et Mathilde Riey, sont de fines mouches.
FermerMarion Bierry monte ce « Menteur » avec une pétulance qui s’accorde à merveille au personnage, n’hésitant pas à « comédie-musicaliser » par endroits. On sent Alexandre BIerry, Benjamin Boyer, Brice HIllairet, Serge Noël, Anne-Sophie Nallino, et Mathilde Riey heureux de... Lire plus
Marion Bierry monte ce « Menteur » avec une pétulance qui s’accorde à merveille au
personnage, n’hésitant pas à « comédie-musicaliser » par endroits. On sent Alexandre
BIerry, Benjamin Boyer, Brice HIllairet, Serge Noël, Anne-Sophie Nallino, et Mathilde
Riey heureux de nous donner cette comédie. On partage leur bonne humeur.
Cette comédie survoltée, en proie à une hystérie encore baroque, reprend finalement sur le mode du rire la quête d’identité que traversent bien des héros cornéliens. (...) Sur la minuscule scène du Poche, aidée par l’astucieuse scénographie de Nicolas Sire,... Lire plus
Cette comédie survoltée, en proie à une hystérie encore baroque, reprend finalement
sur le mode du rire la quête d’identité que traversent bien des héros cornéliens.
(...) Sur la minuscule scène du Poche, aidée par l’astucieuse scénographie de
Nicolas Sire, Marion Bierry a su trouver le rythme, la fantaisie, l’humour de cette
valse des mensonge qui remporta un triomphe en 1644.
Au théâtre de Poche-Montparnasse, l’adaptation de la comédie de Corneille par Marion Bierry est diablement rafraîchissante. Cette bonne idée de Marion Bierry : mettre en scène Le Menteur, une comédie de Corneille qui ne manque pas de carburant, remarquablement troussée, qui fut... Lire plus
Au théâtre de Poche-Montparnasse, l’adaptation de la comédie de Corneille par
Marion Bierry est diablement rafraîchissante. Cette bonne idée de Marion Bierry :
mettre en scène Le Menteur, une comédie de Corneille qui ne manque pas de carburant,
remarquablement troussée, qui fut publiée en 1644 et qui ne le cède à personne.
Pas même à Molière. Comme il est de bon ton, aujourd’hui, de traficoter ici
ou là l’oeuvre originale d’un grand dramaturge, Marion Bierry a pris certaines libertés,
on ne lui en fera pas grief car son spectacle est fort réjouissant.
Dans un décor à transformation où les personnages apparaissent par des ouvertures qui sont comme des fenêtres d’hôtel particulier, et en multipliant de manière fluide les entrées et les sorties, Marion Bierry et ses comédiens insufflent à cette pièce joyeuse du brillant... Lire plus
Dans un décor à transformation où les personnages apparaissent par des ouvertures qui sont comme des fenêtres d’hôtel particulier, et en multipliant de manière fluide les entrées et les sorties, Marion Bierry et ses comédiens insufflent à cette pièce joyeuse du brillant Corneille un grain de folie et un charme contemporain.
FermerRamenant le propos à l’essentiel, introduisant avec bonheur des ritournelles, Marion Bierry offre un formidable Menteur, fidèle à Corneille. (...) L’espace est réduit, mais le dispositif semble le démultiplier. Les personnages passent, vont, viennent, virevoltent, et la mise en scène que... Lire plus
Ramenant le propos à l’essentiel, introduisant avec bonheur des ritournelles,
Marion Bierry offre un formidable Menteur, fidèle à Corneille. (...) L’espace est
réduit, mais le dispositif semble le démultiplier. Les personnages passent, vont,
viennent, virevoltent, et la mise en scène que signe Marion Bierry leur donne
cette légèreté que le texte souligne encore. (...) La troupe, en grande forme,
jubile, à l’instar du public. Chaque personnage gambadant de nouvelle surprise
en quiproquo saugrenu, mais le tout avec les apparences de la plus vraie des
vérités, tant Dorante s’est pris au jeu de ses manigances. Ajoutons que Marion
Bierry a incorporé à la recette quelques chansonnettes de son cru et d’autres
en clin d’oeil à Charles Trenet. Tout cela sans une fausse note et en costumes
d’époque imaginés par Virginie Houdinière avec Laura Cheneau.
Quel bonheur d’entendre le texte de Corneille et de redécouvrir le dramaturge espiègle, insolent et légèrement amoral !
Du théâtre aussi jubilatoire que moderne, les spectateurs en redemandent.