1, rue Séverine
84000 Avignon
T : 04 90 86 96 28
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Isabelle Andreani, mobile et enjouée, épatante de naturel, restitue la simplicité touchante de Félicité et éclaire le sens de sa vie. Servir les autres, rester à sa place, faire le bien, supporter sa condition : tout cela nous est insupportable, car l'individu a triomphé, mais ce fut le... Lire plus
Isabelle Andreani, mobile et enjouée, épatante de naturel, restitue la simplicité touchante de Félicité et éclaire le sens de sa vie. Servir les autres, rester à sa place, faire le bien, supporter sa condition : tout cela nous est insupportable, car l'individu a triomphé, mais ce fut le destin accepté de millions d'êtres à travers l'Histoire - notamment des femmes. L'hommage est beau. C.B.
FermerGrâce à la plume géniale de Flaubert, son sens du détail dans le récit, on y est, on est pris. Comme c'est le cas avec les grands auteurs : Hugo, Balzac... Et quand l'interprétation se met au diapason, comme c'est le cas pour Isabelle Andreani, qui a déjà joué le rôle de... Lire plus
Grâce à la plume géniale de Flaubert, son sens du détail dans le récit, on y est, on est pris. Comme c'est le cas avec les grands auteurs : Hugo, Balzac... Et quand l'interprétation se met au diapason, comme c'est le cas pour Isabelle Andreani, qui a déjà joué le rôle de Félicité au dernier Festival d'Avignon, c'est le pompon ! Elle y met une telle énergie, un tel engagement, que l'on croirait voire la servante pour de vrai, comme on disait enfant. Elle termine le spectacle en sueur et les larmes aux yeux, comme le public envouté. Isabelle Andréani, comme Flaubert, rend ici hommage à ces milliers, ces millions de femmes qui se vouent aux autres, corps et âmes ; qui donnent leur vie pour que les autres accomplissent la leur. A ses femmes qui se sacrifient, comme un certain Jésus. La mise en scène de Xavier Lemaire, compagnon à la ville de la comédienne, est épurée au maximum, comme le texte de Flaubert. Trois estrades pour figurer les différents sols (maison, jardin, routes de campagne), à plusieurs niveaux, un fil pour tendre le linge, un battoir, un jouet et un vêtement d'enfant ; sans oublier le perroquet, Loulou, empaillé mais si bien éclairé. Son rouge éclate au moment où Félicité ferme les yeux pour se reposer enfin éternellement. Une oeuvre universelle. Une incarnation parfaite. Un moment rare de théâtre. Guillaume Chérel
FermerSylvie Blotnikas et Julien Rochefort, qui jouent souvent en couple, ont eu la bonne idée de relier quatre [nouvelles] parmi [les] quelques trois cents [de Maupassant].