1, rue Séverine
84000 Avignon
T : 04 90 86 96 28
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Dans "Un coeur simple", Isabelle Andréani joue toutes les femmes oubliées du monde L'actrice est la révélation de la saison théâtrale à Paris. (…) Isabelle Andréani ne réussit pas seulement à nous faire goûter chaque nuance de l'écriture de Flaubert. Belle,... Lire plus
Dans "Un coeur simple", Isabelle Andréani joue toutes les femmes oubliées du monde
L'actrice est la révélation de la saison théâtrale à Paris. (…) Isabelle Andréani ne réussit pas seulement à nous faire goûter chaque nuance de l'écriture de Flaubert. Belle, charnelle, sensuelle et tour à tour véhémente, rieuse, attendrie et bouleversante, les larmes aux yeux, elle est Félicité et toutes les femmes oubliées du monde. Christine Clerc
Isabelle Andréani est une comédienne rare : elle s’efface derrière les personnages qu’elle choisit d’incarner. La précision de son jeu, la force qu’elle dégage sur un plateau, son potentiel comique et dramatique, sa voix si justement modulée ne sont qu’au service du texte... Lire plus
Isabelle Andréani est une comédienne rare : elle s’efface derrière les personnages qu’elle choisit d’incarner. La précision de son jeu, la force qu’elle dégage sur un plateau, son potentiel comique et dramatique, sa voix si justement modulée ne sont qu’au service du texte qu’elle joue. C’est pour cela qu’elle est vraie. La retrouver dans un monologue adapté d’une nouvelle de Flaubert, Un coeur simple, ne pouvait être qu’une bonne surprise – c’est son premier « seule en scène » – et un grand bonheur. Elle se saisit de cette histoire d’une servante ordinaire du XIXe siècle, pieuse, honnête, travailleuse, aimante et en fait un bijou brillant. L’histoire pourrait n’être que bucolique et charmante ; Isabelle Andréani la sublime sous la direction de Xavier Lemaire son metteur en scène qui guide précisément son jeu. De bout en bout elle tient son personnage et ne le lâche pas, nous emmène en voyage dans une époque passée et nous place d’emblée en empathie avec Félicité, son héroïne. Peu d’accessoires, trois estrades créent des niveaux différents, pas de décor ; et le personnage est là, tout de suite, sans introduction, dès que s’ouvre la lumière. Des paroles, des accents, des silences, des regards, c’est un capital d’émotion qui roule à notre rencontre. La générosité du personnage rejoint celle de la comédienne et nous fait passer 1h15 magnifique. François Varlin
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