76, Rue Guillaume Puy
84000 Avignon
T : 04 84 51 07 48
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L’odeur des Azalées m’a fait suffoquer de Sophie Cottin esquisse deux beaux portraits de femmes. D’un côté, il y a Hélène. Énigmatique, la soixantaine, perruque sur la tête pour ne pas se ressembler, elle sort peu de son petit studio niché sous les toits de Paris. Qui... Lire plus
L’odeur des Azalées m’a fait suffoquer de Sophie Cottin esquisse deux beaux portraits de femmes. D’un côté, il y a Hélène. Énigmatique, la soixantaine, perruque sur la tête pour ne pas se ressembler, elle sort peu de son petit studio niché sous les toits de Paris. Qui est-elle ? Que fuit-elle ? L’autrice nous laisse nous égarer. Ce que l’on comprend dès le début, c’est qu’elle est en souffrance. Au fur et à mesure, son destin se dessine. Anne Canovas, voix enrouée et grave, regard perdu, sensibilité à fleur de peau, est bouleversante. Et puis, il y a la jeune fille d’à côté, très envahissante, Félicité qui, comme son prénom l’indique, n’est que joie et pétulance. Des papilles dans le ventre, croquant la vie à pleines dents, elle veut aider sa voisine à retrouver le goût des autres et de la vie. Mais est-elle vraiment ce qu’elle dit être ? Kim Schwark est un tourbillon de soleil qui illumine la scène par son énergie et sa vitalité. L’autrice parle de bonheur ! Et oui ! De ce prétendu bonheur qui peut transformer le quotidien en enfer. Hélène n’est pas une femme battue, mais une femme qui a terminé par s’étouffer au point de choisir de disparaître. Certains diront que ce n’est qu’une dépression ! Mais cette maladie moderne ne surgit pas toujours sans prévenir. Il faut bien une raison. La pièce parle de liberté, d’acceptation, de renoncement, de remise en question et surtout de reconstruction. On suit avec émotion, cette histoire de femme, qui nous ressemble et nous parle.
MARIE CELINE NIVIÈRE
FermerHugo Givort réussit un coup de maître avec sa première mise en scène, offrant une lecture politique ultra intelligente de la pièce de Michel Vinaver, servie par d’excellents comédiens. Il réussit brillamment à prouver sa force séditieuse, avec une efficacité tout en... Lire plus
Hugo Givort réussit un coup de maître avec sa première mise en scène, offrant une lecture politique ultra intelligente de la pièce de Michel Vinaver, servie par d’excellents comédiens. Il réussit brillamment à prouver sa force séditieuse, avec une efficacité tout en élégance, crée un environnement vidéo absolument génial. Tout est montré, rien n’est asséné, l’humour est omniprésent. Les costumes de Dominique Bourde soutiennent intelligemment le mouvement.
Catherine Robert
FermerDans cet admirable spectacle, traité sous la forme d’un cabaret, la metteuse en scène et ses épatants camarades de jeu nous entraînent brillamment dans les pensées, maximes, carnets mondains, recettes de cuisine, éditos polico-sociaux, reportages donnant « des nouvelles de partout et... Lire plus
Dans cet admirable spectacle, traité sous la forme d’un cabaret, la metteuse en scène et ses épatants camarades de jeu nous entraînent brillamment dans les pensées, maximes, carnets mondains, recettes de cuisine, éditos polico-sociaux, reportages donnant « des nouvelles de partout et d’ailleurs » qui ont constitué le nerf de cet excellent hebdomadaire… Ils célèbrent ainsi l’humour, le sens du « no sens », mais également celui de la dérision en tout genre.
Marie-Céline Nivière
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