L’après-guerre en France est marqué par la fascination du rêve américain. Mais plus profondément, sur le plan culturel Sartre fait la part belle, dès 1945, à la découverte des romanciers américains. Paris est un lieu d’une extraordinaire agitation artistique et intellectuelle qui culmine dans l’aventure de Saint Germain des Prés : côté français, Sartre et Simone de Beauvoir mais aussi Claude Luter et côté américain, Vernon Sullivan. Laissons-nous emporter avec Alice « notre héroïne » dans le tourbillon de cette époque, à la poursuite du Lapin Blanc. Dans des scènes pittoresques, peuplées de personnages hauts en couleurs, historiques ou de fiction, qui se succèdent dans un joyeux tintamarre : un spectacle musical joué sur un rythme endiablé, qui alterne des chansons de Boris Vian, Juliette Gréco et Mouloudji.
Distribution : Michel BALADI, Jhos LICAN, Maryvette LAIR, Didier LESOUR, PAILLET MESSALINE
Mise en scène : Frédérique LAZARINI
Plan d’accès Théâtre de Passy
Comment se rendre au Théâtre de Passy
- La Muette (ligne 9)
- Boulainvilliers (RER C)
- 32 (Passy Boulainvilliers), 52-22 (La Muette – Boulainvilliers RER)
- Indigo (en face du théâtre)
Source 
A l'instar d'Aznavour, la jeune Alice ( Messaline Paillet, fraîcheur et grâce) quitte sa province bien décidée à empoigner la vie et conquérir Paris. Plus exactement Saint-Germain des prés, où sévissent existentialistes et artistes au Flore, au Tabou... Ce ne sont pas que des merveilles qui attendent Alice, ainsi ses rencontres avec le patron du Flore, ennemi des philosophes et de leurs admirateurs, qui pensent beaucoup et consomment peu (Michel Baladi, râleur touchant, qui campe également le père d'Alice), ou encore avec le Major (inquiétant personnage célinien campé par Didier Lesourd). Mais elle est introduite dans le milieu artistique par une belle chanteuse (Maryvette Lair, piquante, digne de la Série Noire), rencontrera Juliette Gréco et surtout l'amour en la personne d'un jeune américain à la voix de velours (Jhos Lican Jhos Lee Khan ). Ça chante, ça danse, ça s'aime, et on se surprend à trépigner dans son fauteuil aux premières notes de "Fais-moi mal, Johnny" ou "J'suis snob"...
Bref si vous avez "un franc cinquante", investissez-les sur cette bande de doux dingues fort sympathique à la ville comme à la scène.
A 19h (18h le dimanche), jusqu'à fin décembre au théâtre de Passy.
Tout chante et tout chaloupe dans ce spectacle y compris les lunettes de Jean Paul Sartre ! Irrésistible !!!