Extinction
Plan d’accès Théâtre de l'Œuvre
Comment se rendre au Théâtre de l'Œuvre
- Place de Clichy, Liège
- 30, 68, 74, 81, 95
- 11 rue forest paris 75018 (Place de Clichy)
- 1 rue de parme 75009 paris
Immense acteur, Serge Merlin fait entendre en maître passeur la voix unique de Thomas Bernhard. Eblouissant. Serge Merlin restitue (…) les nuances et la respiration si particulière, mélange de tension obsessionnelle et d’humour sarcastique, de l’écrivain autrichien. (…)... Lire plus
Immense acteur, Serge Merlin fait entendre en maître passeur la voix unique de Thomas Bernhard. Eblouissant.
Serge Merlin restitue (…) les nuances et la respiration si particulière, mélange de tension obsessionnelle et d’humour sarcastique, de l’écrivain autrichien. (…)
A la fois concentré et léger, intense et volubile, Serge Merlin anime de son souffle les humeurs charriées au fil de cette longue phrase infiniment emportée et déportée par les rages et les sarcasmes, mais aussi parfois curieusement apaisée. Ebloui et charmé, on ne se lasse jamais de l’écouter.
FermerCe que Serge Merlin offre est tellement saisissant qu’on parlerait de performance unique (…) seul sur scène, la leçon de théâtre est encore plus puissante. Car c’en est une, inoubliable, avec l’air de ne pas y toucher. (…) le comédien fait ici vraiment corps avec... Lire plus
Ce que Serge Merlin offre est tellement saisissant qu’on parlerait de performance unique (…) seul sur scène, la leçon de théâtre est encore plus puissante. Car c’en est une, inoubliable, avec l’air de ne pas y toucher. (…) le comédien fait ici vraiment corps avec l’écrivain et c’est spectaculaire.
FermerDès son premier souffle, Serge Merlin, nous coupe la respiration. On écoute cette lecture, apeurés à l’idée qu’un fragment de ce précieux instant nous échappe. Serge Merlin, le narrateur et Thomas Bernhard s’unissent en un seul et même être. Pour cette... Lire plus
Dès son premier souffle, Serge Merlin, nous coupe la respiration. On écoute cette lecture, apeurés à l’idée qu’un fragment de ce précieux instant nous échappe. Serge Merlin, le narrateur et Thomas Bernhard s’unissent en un seul et même être. Pour cette déclamation, annonciatrice de la fin du calvaire de l’auteur, le comédien invoque avec une extrême sensibilité toute l’horreur de l’histoire et le sublime du texte.
FermerCe que fait Merlin, assis derrière une table entre quatre projecteurs, relève d'un genre inclassable et innommable : ni spectacle, ni lecture. Comme si les mots de Thomas Bernhard avaient un corps et une âme, comme si la gorge, le visage et les bras de l'acteur faisaient chœur pour dire Extinction...
On est suspendu, fasciné, emporté. Superbe !