Dans sa dernière année, il a 70 ans, Orson Welles comme toujours a besoin d'argent. Il rêve de terminer son film « Don Quichotte » dont il a déjà tourné, au fil de deux décennies, quelques séquences. Il a donc accepté de prêter son incomparable voix pour une publicité radiophonique commanditée par des japonais, pour vanter les mérites de boîtes de nourriture pour chat. A Los Angeles, dans ce studio d'enregistrement de seconde zone, il va rencontrer le « metteur en ondes », un homme jeune qui sait très bien qui est Orson Welles, mais dont la seule préoccupation est d'enregistrer la célèbre voix.
Alors, Orson va se raconter, va lui raconter sa vie chaotique, ses démêlés avec les studios, avec ses femmes, avec la politique, avec la vie.
Et lon voit se profiler le portrait d'un génie qui a donné au 7ème Art, quelques uns de ses plus beaux chefs d'oeuvre, de
« Citizen Kane » à « La soif du mal », sans oublier « La splendeur des Amberson », sans doute le film qui lui ressemble le plus.