S'il ne nous reste plus que ça, alors rêvons !
Pour lui, le meilleur moyen de désamorcer les bombes, c'est de les faire sauter.
Christophe Alévêque s'en est souvent pris à l'éducation et aux ados. Il s'en prend à la jeunesse. Concept vague. Il pointe la génération des grands flasques, des « tranquille, t'inquiète », ces résignés qui opposent une tiédeur béate aux vieux énervés dans son genre. Au passage, vieux Don Quichotte, il panique face au réveil des réactionnaires, à la folie meurtrière, aux inégalités, aux répétitions de l'Histoire. La normalité n'a rien de normal, il imagine une autre réalité. Dans un délire d'optimisme, il en est sûr, les forces de l'esprit l'emporteront. Et puis il doute. Et s'il s'adaptait plutôt à la réalité pour réussir pleinement, égoïstement ? Humoriste, clown dérisoire ou missionnaire ? De temps en temps, pour se calmer, il se met au piano. Et les gens rient, ça va mieux.