Paris

Manifeste en faveur de celles et ceux que nous ne voyons pas. 

Poète des petites gens, Rictus décrit des personnages du peuple avec une vérité bouleversante. Le jeu lumineux d’Agathe Quelquejay restitue la substance des octosyllabes et offre à notre écoute une langue populaire haute en couleurs, fascinante invitation à revisiter le français d'aujourd’hui.

 

 

Distribution : Agathe QUELQUEJAY

Mise en scène : Guy-Pierre COULEAU

Plan d’accès Théâtre Essaïon

Comment se rendre au Théâtre Essaïon

  • Rambuteau, Hôtel de Ville, Chatelet
  • Châtelet - Les Halles (10-15mn à pied)
  • 29, 38, 47, 75
  • Parking Georges Pompidou (payant)
  • Station n° 4019 - 4 RUE DU CLOITRE SAINT MERRY
  • 36 rue du Temple, 75004 Paris

La presse en parle - Rossignol à la langue pourrie

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Incarnés par la stupéfiante Agathe Quelquejay, admirablement mis en scène par Guy-Pierre Couleau, les mots de Jehan-Rictus (1867-1933), poète des laissés-pour-compte et des affligés, résonnent avec une force peu commune

Incarnés par la stupéfiante Agathe Quelquejay, admirablement mis en scène par Guy-Pierre Couleau, les mots de Jehan-Rictus (1867-1933), poète des laissés-pour-compte et des affligés, résonnent avec une force peu commune.    D’une exceptionnelle intensité... Lire plus

Incarnés par la stupéfiante Agathe Quelquejay, admirablement mis en scène par Guy-Pierre Couleau, les mots de Jehan-Rictus (1867-1933), poète des laissés-pour-compte et des affligés, résonnent avec une force peu commune.   

D’une exceptionnelle intensité dramatique, interprétée avec une précision et une véracité qui bouleversent, la partition argotique et poétique mise en scène par Guy-Pierre Couleau transperce le cœur. Il en a confié l’interprétation à la stupéfiante Agathe Quelquejay, dont le jeu infiniment nuancé fait vivre chaque personnage de manière poignante : en un geste elle dit l’insupportable violence, en un chuchotement le piétinement de la dignité, en un regard l’attente éperdue d’une consolation…  Ce sont tous les damnés de la terre, tous les laissés-pour-compte qui trouvent ici une voix qui les représente, un corps qui les incarne, sans afféterie ni sensiblerie. À la lecture, les octosyllabes de Jehan-Rictus pourraient paraître datés, voire pas si aisément compréhensibles. Mais sur la scène, dans cet espace épuré semblable à une crypte sculptée par les belles lumières de Laurent Schneegans, à chaque instant les mots comme les silences impriment leur marque avec la force d’une évidence née du ressenti.

Une langue singulière et une absolue vulnérabilité

Il faut dire que Jehan-Rictus (de son vrai nom Gabriel Randon), né en 1867 d’une mère maltraitante et d’un père absent, fuyant à 16 ans le domicile familial, a vécu de longues années de galère avant de connaître un certain succès, en tant qu’interprète dans les cabarets de la Butte Montmartre, grâce à ses  recueils poétiques Les Soliloques du pauvre et Le Cœur populaire. Extraites de ce second recueil, les six histoires choisies par Guy-Pierre Couleau nous immergent dans un monde où chaque être est claquemuré dans sa condition de démuni, alors qu’à la charnière de deux siècles dans un monde en plein révolution industrielle la violence et la pauvreté se répandent. Dans une langue simple puissamment expressive, ces poèmes d’un réalisme cru et poignant ne disent pas seulement la grande misère des faubourgs de ce début de XXe siècle, ils disent aussi la misère des exclus de toute époque et de tout lieu. De l’enfant maltraité (Les petites baraques et La frousse) à l’adolescente violée (Idylle), d’une fille perdue à la déchirante prière aux mères amputées de leurs petiots s’exprime une absolue vulnérabilité. Rendus palpables par cette langue singulière issue du petit peuple ignoré et méprisé, la multiplicité des destins fracassés laisse émerger leur commune humanité. Âpre, cruelle, élégante, la partition finement orchestrée éclaire le dénuement de ceux qu’on préfère croire invisibles.

Agnès Santi

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De quoi redonner à Rictus le sourire !

L'ARGOT COLORÉ du poète montmartrois Jehan-Rictus (1867-1933), la comédienne Agathe Quelquejay ne le parle comme personne. (...) Tout cela n'a pas pris une ride et est mis en scène par Guy-Pierre Couleau, qui joue sur la sobriété : juste des bougies vacillantes pour décor et un jeu de... Lire plus

L'ARGOT COLORÉ du poète montmartrois Jehan-Rictus (1867-1933), la comédienne Agathe Quelquejay ne le parle comme personne. (...) Tout cela n'a pas pris une ride et est mis en scène par Guy-Pierre Couleau, qui joue sur la sobriété : juste des bougies vacillantes pour décor et un jeu de lumières aussi impeccable que la bande son. De quoi redonner à Rictus le sourire ! Mathieu Perez

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Le théâtre, à l'un de ses niveaux les plus hauts- Gilles Costaz

C'est magnifique

G-P Couleau signe une mise en scène d'une beauté saisissante. Avec ses cheveux courts, son joli minois, sa silhouette androgyne, Agathe Quelquejay est exceptionnelle. Dans un jeu lumineux, elle fait vibrer cette langue argotique et les maux de son époque, si cruellement actuels. C'est magnifiqu e Lire plus

G-P Couleau signe une mise en scène d'une beauté saisissante. Avec ses cheveux courts, son joli minois, sa silhouette androgyne, Agathe Quelquejay est exceptionnelle. Dans un jeu lumineux, elle fait vibrer cette langue argotique et les maux de son époque, si cruellement actuels. C'est magnifique

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Les chroniques d'Alceste
un spectacle admirable, mis en scène de façon magistrale

Agathe Quelquejay est éblouissante : On est transporté par son incarnation de chaque personnage. C'est comme si on était partie intégrante de l'histoire tant tout sonne juste. C'est un spectacle admirable, mis en scène de façon magistrale par Guy-Pierre CouleauDavid Season- Lire plus

Agathe Quelquejay est éblouissante : On est transporté par son incarnation de chaque personnage. C'est comme si on était partie intégrante de l'histoire tant tout sonne juste. C'est un spectacle admirable, mis en scène de façon magistrale par Guy-Pierre CouleauDavid Season-

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Agathe Quelquejay, étincelante dans la souffrance chorégraphiée comme dans la sérénité

"La mise en scène de Guy-Pierre Couleau fait la part belle, dans un décor dépouillé, à l’expressivité corporelle de l’interprète Agathe Quelquejay, étincelante dans la souffrance chorégraphiée comme dans la sérénité. Après avoir... Lire plus

"La mise en scène de Guy-Pierre Couleau fait la part belle, dans un décor dépouillé, à l’expressivité corporelle de l’interprète Agathe Quelquejay, étincelante dans la souffrance chorégraphiée comme dans la sérénité. Après avoir contraint et fait plier son corps dans des mouvements dansés de crispation et de tension, elle se déploie dans l’espace, entre grâce et douceur. Et pour la « Jasante de la vieille », l’actrice revêt une robe moirée somptueuse, celle de la Mère. Musiques et chansons actuelles livrent respiration et repos(...) Agathe Quelquejay est fille, garçon ou adolescent, mère âgée, jouant des métamorphoses du visage, de la posture, de la voix ou de l’intonation, jouant avec la musique des mots, parlant un argot capté d’emblée, significatif de la condition du Pauvre de tous les temps, aujourd’hui « migrant », « réfugié », « sans papier », « sans abri. » Ecoutez-la et entendez-les." Véronique Hotte

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La force du ravissement ! On est conquis. Pierre FRANÇOIS

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