Lorsqu’il rencontre Zelda, Scott Fitzgerald est persuadé qu’elle est venue au monde pour incarner l’héroïne de ses romans. La garçonne délurée se laisse séduire par les promesses de gloire du dandy ambitieux. Deux ans plus tard, ils sont devenus le symbole de l’Amérique des années 20, et les livres de Fitzgerald ont fait de sa femme une légende.
Les jeunes amants se jettent à corps perdus dans un univers d’illusions, où tout n’est que jeu. Les magazines relatent leurs odyssées nocturnes, et l’on ne parle bientôt plus que de leurs frasques.
Ernest Hemingway fait alors son entrée. Il devient le confident passionné, le frère de littérature, le partenaire des fêtes sans fin magnifiées dans Gatsby.
Mais cette course débridée, lancée par les enfants terribles du jazz, tourne subitement au drame. A l’image de l’Amérique, le couple Fitzgerald est emporté par la dépression. Hemingway devient ainsi le spectateur impuissant de l’effondrement de Scott et de la schizophrénie de Zelda.
« Zelda et Scott » raconte la comédie du jazz, le drame du couple, la folie d’un monde immensément beau parce qu’il se sait mortel.