Paris

Dans un petit studio, loin du monde et des regards, Hélène coule des jours paisibles, jusqu’au jour où la jeune Félicité, sa voisine, cherche à tout prix à sympathiser avec elle.
Qui se cache derrière Hélène, cette fleuriste sans attache, allergique aux azalées et passionnée d’Agatha Christie qui prétend écrire un livre sur l’art floral ? Et Félicité, la jeune fille paumée qui veut conquérir Paris, voire le monde, est-elle vraiment sincère ?


Entre ces deux femmes que tout oppose, une solide amitié va pourtant se créer. Mais entre faux semblants et vrais mensonges, certaines rencontres ne sont pas sans conséquences…

Distribution : Anne CANOVASKim SCHWARK

Mise en scène : Raphaëlle CAMBRAY

Musique : Raphaël SANCHEZ

Décor : Sophie JACOB

Lumières : Laurent BEAL

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La presse en parle - L'odeur des azalées

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DUO DUEL ★★★★

C’est un huis clos qui nous capte et nous emmène là où on ne s’y attend pas. Dans ce petit Studio Hébertot où, du premier rang, on peut quasiment toucher les actrices en tendant la main, la pièce commence comme du boulevard à rebrousse-poil. Deux héroïnes que tout oppose... Lire plus

C’est un huis clos qui nous capte et nous emmène là où on ne s’y attend pas. Dans ce petit Studio Hébertot où, du premier rang, on peut quasiment toucher les actrices en tendant la main, la pièce commence comme du boulevard à rebrousse-poil. Deux héroïnes que tout oppose une quinquagénaire introvertie et une trentenaire exubérante à la limite du crispan.Deux provinciales «montées » à Paris. On découvre que la plus âgée est une disparue volontaire... Impossible d’en dire plus sous peine de déflorer le suspense. Car, dans ce dialogue aigre-doux, il y a une imposture vraiment inattendue. On croit d’abord assister à une forme d’entente entre les deux, puis on sent monter une tension... Dans ce décor unique, il fallait un sacré texte et une mise en scène au cordeau pour nous tenir en haleine pendant une heure dix. Bravo à l’auteure Sophie Cottin, et sur- tout à la metteuse en scène, Raphaëlle Cambray: les deux comédiennes évoluent sur le fil du rasoir, sans une seconde de dérapage. Très fort !

CATHERINE SCHWAAB

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Un très bon moment de théâtre contemporain.

Sophie Cottin a écrit un texte sur un phénomène effrayant et jamais abordé au théâtre, celui des personnes qui disparaissent volontairement. Elle a imaginé un récit-conjuration extrêmement humain qui, sous la direction de Raphaëlle Cambray, nous offre un moment joyeux de... Lire plus

Sophie Cottin a écrit un texte sur un phénomène effrayant et jamais abordé au théâtre, celui des personnes qui disparaissent volontairement. Elle a imaginé un récit-conjuration extrêmement humain qui, sous la direction de Raphaëlle Cambray, nous offre un moment joyeux de théâtre pour deux comédiennes formidables. Cette comédie romantique qui respecte les lois du genre et le mélo, aux accents d’un patriarcat désuet, vient parfois surprendre. Sauf que Anne Canovas et Kim Schwarck sont absolument fantastiques de vérité. Le motif littéraire du miroir est porté avec brio par les deux comédiennes qui entrent en résonance. L’intrigue tient grâce à leur jeu. Et l’histoire reste actuelle, contemporaine, dans l’air du temps. On s’identifie à l’une puis à l’autre avec une question qui ne nous quitte pas : qu’aurions-nous fait à leur place ? Et qui a le droit de faire quoi ? DAVID ROFÉ-SARFAT

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Une belle humanité.

Quoi de plus convivial que d’offrir un bouquet de bienvenue à une nouvelle voisine de palier ? Ainsi commence « L’odeur des azalées m’a subitement fait suffoquer » l’opus à deux voix de Sophie Cottin. Mais ce rituel de bon voisinage se heurte à la réticence de la taciturne... Lire plus

Quoi de plus convivial que d’offrir un bouquet de bienvenue à une nouvelle voisine de palier ? Ainsi commence « L’odeur des azalées m’a subitement fait suffoquer » l’opus à deux voix de Sophie Cottin. Mais ce rituel de bon voisinage se heurte à la réticence de la taciturne destinataire, une femme mature prénommée Hélène, chez qui le singulier cadeau entraîne une réaction allergique, nonobstant la faible fragrance de la fleur choisie. Persévérante et intrusive, la bien nommée Félicité persiste, insiste, s’impose et parvient à ses fins. Mais quelles sont-elles ? Quête d’amitié, de l’oreille bienveillante d’une mère de substitution, d’une simple curiosité ? Et pourquoi cette résistance douloureuse d’Hélène ? Sophie Cottin a construit une partition impressionniste à l’inattendu dénouement sur la vie et la sororité sur le thème de la résilience avec une intrigue quasi policière, dont la primeur doit être laissée au spectateur, que Raphaëlle Cambray met en scène avec délicatesse tout en ménageant le suspense inhérent à ce huis-clos ressortant au jeu du chat et de la souris. Elle mise judicieusement sur l’opposition des caractères, une inquisitrice déterminée et une traumatisée qui a largué les amarres et le jeu sensible des comédiennes, respectivement dans le rôle de la blonde extravertie et de la brune ténébreuse, Anne Canovas et Kim Schwarck qui, au diapason, dispensent une belle humanité incarnée.

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Passion Théâtre
On est suspendu à l’intensité des deux personnages ...

Hélène une femme d’une soixantaine d’années vie quasi recluse dans une petite chambre de bonne sous les toits de Paris. Félicité, elle, a 30 ans et quand elle emménage juste à coté c’est comme un tremblement de terre qui arrive dans la vie d’Hélène.... Lire plus

Hélène une femme d’une soixantaine d’années vie quasi recluse dans une petite chambre de bonne sous les toits de Paris. Félicité, elle, a 30 ans et quand elle emménage juste à coté c’est comme un tremblement de terre qui arrive dans la vie d’Hélène. Félicité est pétillante de vie, de jeunesse et de liberté, Hélène plus énigmatique préfère le calme des romans d’Agatha Christie. Comme dans les séries américaines Félicité se présente à sa voisine avec un cadeau, des azalées, mais Hélène est allergique aux Azalées … Elle aurait tout aussi bien pu dire « apprivoise-moi » car ce que veut Félicité c’est une amie, voir une deuxième maman. Alors commence un duel entre les deux femmes que tout oppose et qui vont malgré tout se retrouver sur des thèmes forts, l’amour, la famille, la vie seule ou à deux, la liberté, oui mais pour en faire quoi… Dans ce mini huit-clos, on est suspendu à l’intensité des deux personnages, on est tour à tour en empathie avec l’une puis l’autre. Une très bonne interprétation de la pétillante Kim Schawrk, et plus intériorisé d’Anne Canovas qui est très émouvante. Une mise en scène intelligente, qui nous permet de suivre le hors champs, de Raphaëlle Cambray. Pour une première pièce, Sophie Cottin nous offre un tête à tête intelligent et émouvant, un suspense jusqu’au bout que je ne vous révèlerai pas bien entendue.

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Mise en scène avec une très belle délicatesse par Raphaëlle Cambray.

L’odeur des Azalées m’a fait suffoquer de Sophie Cottin esquisse deux beaux portraits de femmes. D’un côté, il y a Hélène. Énigmatique, la soixantaine, perruque sur la tête pour ne pas se ressembler, elle sort peu de son petit studio niché sous les toits de Paris. Qui... Lire plus

L’odeur des Azalées m’a fait suffoquer de Sophie Cottin esquisse deux beaux portraits de femmes. D’un côté, il y a Hélène. Énigmatique, la soixantaine, perruque sur la tête pour ne pas se ressembler, elle sort peu de son petit studio niché sous les toits de Paris. Qui est-elle ? Que fuit-elle ? L’autrice nous laisse nous égarer. Ce que l’on comprend dès le début, c’est qu’elle est en souffrance. Au fur et à mesure, son destin se dessine. Anne Canovas, voix enrouée et grave, regard perdu, sensibilité à fleur de peau, est bouleversante. Et puis, il y a la jeune fille d’à côté, très envahissante, Félicité qui, comme son prénom l’indique, n’est que joie et pétulance. Des papilles dans le ventre, croquant la vie à pleines dents, elle veut aider sa voisine à retrouver le goût des autres et de la vie. Mais est-elle vraiment ce qu’elle dit être ? Kim Schwark est un tourbillon de soleil qui illumine la scène par son énergie et sa vitalité. L’autrice parle de bonheur ! Et oui ! De ce prétendu bonheur qui peut transformer le quotidien en enfer. Hélène n’est pas une femme battue, mais une femme qui a terminé par s’étouffer au point de choisir de disparaître. Certains diront que ce n’est qu’une dépression ! Mais cette maladie moderne ne surgit pas toujours sans prévenir. Il faut bien une raison. La pièce parle de liberté, d’acceptation, de renoncement, de remise en question et surtout de reconstruction. On suit avec émotion, cette histoire de femme, qui nous ressemble et nous parle.

MARIE CELINE NIVIÈRE

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C’est une histoire vraiment douce que l’on découvre avec L’Odeur Des Azalées.

L’écriture de Sophie Cottin est un mélange subtil d’humour et de tendresse; qui monte crescendo en intensité dans ce « huis-clos » où deux femmes de deux générations et aux caractères totalement opposées vont apprendre à se connaître et à... Lire plus

L’écriture de Sophie Cottin est un mélange subtil d’humour et de tendresse; qui monte crescendo en intensité dans ce « huis-clos » où deux femmes de deux générations et aux caractères totalement opposées vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser; face à une vie qui n’a pas été très tendre avec l’une comme l’autre. La mise en scène de Raphaëlle Cambray est belle et intelligente car elle permet de voir tout ce qu’il se passe avant comme après les échanges entre les 2 femmes; ce grâce à la scénographie de Sophie Jacob où l’on voit un petit appartement, celui d’Helene, mais qui s’ouvre a l’extérieur; tel sa locataire qui s’ouvre à la présence de sa jeune et fantasque voisine. Et le duo formé par Anne Canovas et Kim Schwarck est absolument parfait. Basé sur le « comique d’opposition » de caractère; nous découvrons deux femmes qui, malgré toutes leurs différences, ne sont pas si éloignées l’une de l’autre et voir leur relation de voisinage devenir un lien amical; et presque filiale même, nous pouvons le dire. Les deux comédiennes sont tout simplement belles et touchantes à souhaits; la « froideur » du personnage interprété par Anne Canovas face au à la pile électrique, au volcan Kim Schwarck offre de beaux moments de drôlerie; mais nous envoie surtout de grands instants de tendresse et d’émotion voire même d’intensité au fur et à mesure que l’on approche de la fin. Un duo de comédiennes parfaitement complémentaires pour une pièce touchante sur la relation de deux femmes diamétralement opposées que la vie et l’envie de revivre vont faire se rapprocher et s’ouvrir l’une à l’autre et s’aimer comme une mère et une fille et repenser à la joie de vivre et d’aimer; mais cela n’est peut être pas un hasard, car c’est que symbolise L’Azalée…

 

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(...) la pièce est un duo d’instruments à cordes ...

La pièce explore les raisons intimes de ces effacements, ces disparitions, vies qui deviennent par l’habitude tellement insipides qu’elles ne sont plus supportables. Que la solitude vaut mieux que d’être mal accompagné comme dit le dicton. Mais elle recèle également une sorte d’intrigue... Lire plus

La pièce explore les raisons intimes de ces effacements, ces disparitions, vies qui deviennent par l’habitude tellement insipides qu’elles ne sont plus supportables. Que la solitude vaut mieux que d’être mal accompagné comme dit le dicton. Mais elle recèle également une sorte d’intrigue policière (les romans noirs servant symboliquement d’indices) où le personnage dela jeune femme, Félicité, tient un grand rôle. Joute à deux personnages, que les deux comédiennes interprètent avec cœur, dans une mise en scène dynamique, la pièce est un duo d’instruments à cordes où les mélodies et les rythmes soulignent le sens et les sentiments.

BRUNO FOUGNIES

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Sophie Cottin décrit avec beaucoup de perspicacité un mal qui touche des millions de personnes dans le monde ...

... celui de ne plus pouvoir poursuivre la vie qu’ils subissent, et disparaissent du jour au lendemain. Les raisons de tout quitter, conjoint et enfants, sont multiples et beaucoup d’entre eux ne réapparaissent jamais. L’auteure choisit pourtant de ne pas être si péremptoire et l’on est séduit... Lire plus

... celui de ne plus pouvoir poursuivre la vie qu’ils subissent, et disparaissent du jour au lendemain. Les raisons de tout quitter, conjoint et enfants, sont multiples et beaucoup d’entre eux ne réapparaissent jamais. L’auteure choisit pourtant de ne pas être si péremptoire et l’on est séduit par une intrigue qui rebondit sans cesse jusqu’à l’épilogue. Anne Canova interprète une Hélène superbe. Malgré une interprétation un peu excessive, son rôle va comme un gant à Kim Schwarck.

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