Au Théâtre du Funambule Montmartre, Tito CLEMENT nous entraîne dans un voyage au cœur d’un lieu mythique, l’Olympia. Seul en scène, ou presque, il incarne Stanislas, un régisseur de l’ombre, témoin privilégié de l’histoire musicale du 28 boulevard des Capucines.
Un souffle d’histoire
Nous sommes le 13 novembre 1997, jour de la réouverture du célèbre Olympia, reconstruit à l’identique après sept mois de travaux. Pourtant, un détail inquiète Stan : la servante, cette lampe qui veille sur la scène vide, a disparu.
Alors, depuis son atelier, cet homme à tout faire bricole une nouvelle lumière… et rallume les souvenirs. La blouse sur le dos, il devient le conteur d’une épopée musicale et humaine.
Souvenirs et refrains en cascade
À travers anecdotes savoureuses et médleys magistraux, le spectacle rend hommage à ceux qui ont fait l’histoire de l’Olympia : Piaf, Brel, Bécaud, Aznavour, Johnny, Nougaro, mais aussi des artistes moins connus.
Chaque interprétation évite l’écueil de l’imitation : Tito CLEMENT s’approprie les chansons, les teinte de sa propre émotion, sans jamais trahir leur essence en les alternants avec récits et souvenirs avec une aisance remarquable. Tour à tour drôle, touchant, espiègle, le texte est truffé de répliques savoureuses.
« Un passionnant spectacle musical... »
– DE LA COUR AU JARDIN
Un artiste complet
Doté d’une voix puissante et précise, Tito CLEMENT est accompagné, derrière un rideau de tulle noir, par deux musiciens tout aussi talentueux : Bernard MENU au piano (également arrangeur) et François BERNAT à la contrebasse. Les artistes forment un trio complice et virtuose.
« On en ressort ému. »
– ARTS CULTURE EVASIONS
La justesse du détail
La mise en scène de Laurent MALOT à la fois sobre et inventive, joue sur les accessoires pour évoquer chaque artiste : veste blanche pour Eddy Mitchell, cravate à pois pour Bécaud, blouson à franges pour Johnny, chapeau pour Piaf… Un simple détail suffit à convoquer toute une époque.
Ce spectacle, n’est pas seulement un hommage patrimonial : c’est une déclaration d’amour à la chanson française. On rit, on s’émeut, on fredonne, parfois même sans s’en rendre compte. Et quand la lumière de la servante s’allume enfin, c’est toute la mémoire de l’Olympia qui s’illumine sous nos yeux.
« Mais quel bonheur, c’est gai, nostalgique et pour tout public » – Véronique - TPA.FR