Arletty : un cœur très occupé
Une passion irrésistible, une correspondance foisonnante et inédite entre Arletty et un officier allemand.
Inspiré des authentiques lettres retrouvées entre l’actrice et son bel Officier Allemand (1), ce magnifique spectacle romantico-historique nous replonge dans les tourments de ce « Cœur Très Occupé » grâce à un jeune journaliste qui, après avoir poliment forcé la porte de la star, l’invite à replonger dans son courrier amoureux.
L’évolution de leurs rapports durant cet interview étonnera par toutes ses surprises, ses révélations et ses nouvelles émotions mettant à jour ces instants historiques aussi intimes que particuliers que la légende et la presse ont souvent fâcheusement transcendées.
(1) - En 1941, pendant l’Occupation, Arletty rencontre Hans Jürgen Soehring, un officier allemand de dix ans son cadet, proche d’Hermann Goering, l’un des hommes forts du IIIème Reich. L’actrice tombe amoureuse de cet homme aux oreilles pointues (elle s’amusait à le surnommer son Faune), et entame une idylle passionnée. Alors que sa popularité est au firmament, elle s’affiche sans complexe avec un représentant de l’ennemi.
Cette “collaboration horizontale” vaudra à Arletty quelques ennuis à la libération lui inspirant cette fameuse phrase : « Mon cœur est français, mais mon cul est international »
Distribution : Béatrice COSTANTINI, François NAMBOT
Mise en scène : François NAMBOT
Durée
1h15
Première et dernière
Du 03/10/24 au 28/12/24
Infos et réservations
Guichet : 36, rue des Mathurins
75008 Paris
Tél. location : 01.42.65.90.00
Plan d’accès Théâtre des Mathurins (Studio)
Comment se rendre au Théâtre des Mathurins (Studio)
- Madeleine, St Lazare, Havre-Caumartin, RER Auber
- 20, 27, 42, 52, 84, 94, 95
- Madeleine
Elle aura été mannequin, chanteuse, connaitra aussi du succès au théâtre et inspirera des peintres de son époque.
Un peu canaille, femme à la répartie cinglante et ajustée, elle est incarnée dans ce spectacle par Béatrice Costantini.
Cette dernière apparait dans un beau costume blanc qui lui donne une stature "qui en impose".
Et elle sait s'imposer Mademoiselle Arletty, et s'opposer à ce journaliste (joué par François Nambot) qui semble l'importuner dans son antre.
L'atmosphère se détend au fur et à mesure de toutes ces lettres qui rappellent un amour passion/passé avec un officier allemand durant la seconde guerre mondiale.
Les souvenirs refont surface et l'on sait ce qu'il devient des passions ...elles traversent difficilement le temps.
C'est un bel hommage qui est rendu à cette comédienne atypique et c'est un très beau rôle pour Mme Costantini.
Pour retrouver un peu d'une autre époque, sans aucune gouaille exagérée, c'est aux Mathurins qu'il faut se rendre et passer un excellent moment avec ces 2 comédiens.
Et puis vous verrez, le final vous surprendra !!