Paris

« Je ne veux pas me croire jeune, mais je ne veux pas que la société m’ôte, en raison de mon âge, ce sentiment de la continuité de soi qui nous permet d’exister. » Laure Adler


Une femme nous accueille. Dès l’entrée on peut voir des photos d’elle à tous les âges, de l’enfance à aujourd’hui.
Elle est calme, drôle, légère, mais elle a d’ores et déjà commencé sa métamorphose.
Par petites touches impressionnistes, elle nous décrit ce monde qui la rogne de plus en plus, la rétrécit. Ce monde où il serait de bon ton de bien vouloir disparaître de soi-même au bout d’un certain temps. Ce monde où sa présence agace, gêne, indispose.


Et peu à peu le phénomène s’inverse, c’est elle qui commence à grignoter les contours du cocon. Car à tout âge, et peut-être particulièrement au sien, il faut se battre pour encore devenir soi.
L’âge des possibles.

Distribution : Coco FELGEIROLLES

Mise en scène : Heidi-Eva CLAVIER

Création lumière : Philippe LAGRUE

Plan d’accès Théâtre la Manufacture des Abbesses

Comment se rendre au Théâtre la Manufacture des Abbesses

  • Abbesses (ligne 12) ou Pigalle (ligne 2 et 12)

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Seule en scène (...) [Coco Feigerolles] interroge l’« obsolescence d’une mère ».

l est socialement convenu que seuls les corps jeunes exultent et que l’âge mûr n’est pas l’âge tendre. Mais l’amour ayant ses raisons que la raison ignore, il arrive que midi sonne en hiver. Telle est l’histoire que racontent Véronique Viel et Lisa Schuster, celle d’une... Lire plus

l est socialement convenu que seuls les corps jeunes exultent et que l’âge mûr n’est pas l’âge tendre. Mais l’amour ayant ses raisons que la raison ignore, il arrive que midi sonne en hiver. Telle est l’histoire que racontent Véronique Viel et Lisa Schuster, celle d’une « woman next door » qui retrouve, à 50 ans, l’amant flamboyant de ses 30 ans. Vingt ans après, les mousquetaires ont vécu, les che-veux sont blancs et les « abdominaux anéan-tis ». Que reste-t-il de leurs amours ? L’héroïne « fait défiler sa vie sur l’écran magique de ses émotions » et raconte l’amour « fou, universel et vivant ». « Pour la forme, dit Véronique Viel, je me suis inspirée du cinéma, parce qu’une histoire d’amour, c’est toujours du cinéma. J’ai utilisé les flash-back, angles de vue et certains titres de films connus de tous pour évoquer une situation ou une émotion. Nous sommes en caméra subjective, en permanence dans la tête de cette femme au plus près de ses pensées et de ses émotions. » Action ! Et vive la passion !

Catherine ROBERT

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