Dieu nous l’a mis sur terre pour qu’il nous fasse du tapage ! écrivait Georges Bernanos dès 1933. Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après sa mort, l’abominable homme des lettres continue de hanter les consciences, divise. Autour de l’homme et de l’œuvre, la polémique perdure, reposant inlassablement la question de la responsabilité de l’écrivain.
CELINE, DERNIERS ENTRETIENS
La presse parle de CELINE, DERNIERS ENTRETIENS

La quasi-homonymie entre Stanislas de la Tousche et Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline, parachève l’illusion : pendant un peu plus d’une heure, le comédien est l’écrivain maudit. (...) Stanislas de la Tousche et le metteur en scène Géraud Bénech montrent à la fois le... Lire plus
La quasi-homonymie entre Stanislas de la Tousche et Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline, parachève l’illusion : pendant un peu plus d’une heure, le comédien est l’écrivain maudit. (...) Stanislas de la Tousche et le metteur en scène Géraud Bénech montrent à la fois le génie et l’abjection du personnage. Un spectacle fascinant, à voir absolument. Judith Waintruuh
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Stanislas de la Tousche, quasi sosie, n’imite pas, il devient le vieux bonhomme comme dans un miroir aux reflets bruns, inquiétants. La fièvre, les tics de langage, le regard vague, la diction hésitante, la langue aristocratique parfois, ordurière à d’autres moments, sont confondants . Ce... Lire plus
Stanislas de la Tousche, quasi sosie, n’imite pas, il devient le vieux bonhomme comme dans un miroir aux reflets bruns, inquiétants. La fièvre, les tics de langage, le regard vague, la diction hésitante, la langue aristocratique parfois, ordurière à d’autres moments, sont confondants. Ce n’est pas un portrait mais un voyage dans le temps. Un véritable tour de force, sans complaisance, juste pour aider à connaitre, à comprendre, à prendre conscience. Bref, un exercice de théâtre bluffant, remarquable. Gérald Rossi
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Ce qui fascine le plus ici n’est pas tant la fausse naïveté de « l’ermite de Meudon » que l’appropriation du personnage par Stanislas de la Tousche. (…) Grâce à son metteur en scène, Géraud Bénech, il a trouvé la porte d’entrée. Il ne se... Lire plus
Ce qui fascine le plus ici n’est pas tant la fausse naïveté de « l’ermite de Meudon » que l’appropriation du personnage par Stanislas de la Tousche. (…) Grâce à son metteur en scène, Géraud Bénech, il a trouvé la porte d’entrée. Il ne se contente pas de lui ressembler, il s’amalgame à lui. J. N
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Sans doute est-ce la lente maturation de ce moment qui explique en partie sa force confondante. Sans doute est-ce cette rencontre entre l’écrivain magistral et un homme qui se fait son interprète en toute humilité. Un passeur, Stanislas de la Tousche. Bien au-delà de la troublante ressemblance, il y a cette... Lire plus
Sans doute est-ce la lente maturation de ce moment qui explique en partie sa force confondante. Sans doute est-ce cette rencontre entre l’écrivain magistral et un homme qui se fait son interprète en toute humilité. Un passeur, Stanislas de la Tousche. Bien au-delà de la troublante ressemblance, il y a cette fascinante justesse de ton : l’élocution, le timbre, le rythme, le souffle, les gestes, tout nous renvoie Louis-Ferdinand Céline, ici et maintenant. Du plus profond. Stanislas de la Tousche se reconnaît dans ce que dit l’écrivain de Voyage au bout de la nuit. Il le comprend au plus intime. Des années ont passé entre l’instant où il a découvert les entretiens télévisés du farouche de Meudon avec Louis Pauwels (1961), et celui où, sous la houlette fine de Géraud Bénech, qui signe la mise en scène, il les « joue ». Ce qui est très beau dans ce qu’il faut bien nommer « spectacle », avec sa construction, son dispositif scénique léger, son écran où sont projetées avec intelligence des images d’archives, c’est que l’on a accès à la pensée, au cœur même du vieil artiste rugueux et vulnérable, qui n’est jamais aussi bouleversant que lorsqu’il parle de l’écriture, du style, de son métier de vivre. A. H.
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Stanislas de la Tousche habite Céline avec un mimétisme effrayant. Il y joue ses Derniers entretiens donnés à Meudon quand le génie vieillissant caché de la face du monde presque pressé de mourir, distribue aphorismes et mépris face à un journaliste effrayé. (…)... Lire plus
Stanislas de la Tousche habite Céline avec un mimétisme effrayant. Il y joue ses Derniers entretiens donnés à Meudon quand le génie vieillissant caché de la face du monde presque pressé de mourir, distribue aphorismes et mépris face à un journaliste effrayé. (…) Grâce à un travail d’Actor’s Studio, le comédien et l’écrivain ne font aujourd’hui plus qu’un sur scène. Jean Talabot
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Excellent, Stanislas de la Tousche est très impressionnant. Et la mise en scène diablement efficace. Céline a rarement été si bien servi.

Stanislas de la Tousche incarne de façon confondante Céline. C'est troublant, souvent drôle, outrancier aussi. Bluffant.

Saisissante, la ressemblance physique nous saute à la gorge. Il ne s'agit pas seulement du visage, hâve et creusé, mais aussi de l'attitude, cette façon d'incliner une carcasse sous des gilets qui pendouillent, cette manière d'être fatigué du vêtement, de la lippe et de la démarche.... Lire plus
Saisissante, la ressemblance physique nous saute à la gorge. Il ne s'agit pas seulement du visage, hâve et creusé, mais aussi de l'attitude, cette façon d'incliner une carcasse sous des gilets qui pendouillent, cette manière d'être fatigué du vêtement, de la lippe et de la démarche. Ce n'est pas une restitution, mais une vraie résurrection de Louis-Ferdinand Céline qu'accomplit Stanislas de la Tousche. C.B
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Au Poche, on est saisi par la présence de Stanislas de la Tousche. Son humilité d’artisan, comme l’écrivain même. Sa manière de parler, de donner sa juste musicalité à la phrase. C’est très beau, cette évidence, cette subtilité et cette simplicité.... Lire plus
Au Poche, on est saisi par la présence de Stanislas de la Tousche. Son humilité d’artisan, comme l’écrivain même. Sa manière de parler, de donner sa juste musicalité à la phrase. C’est très beau, cette évidence, cette subtilité et cette simplicité. Le tout lié par l’émotion. Parfois on rit, on sourit : la rugosité de Céline, obsédé alors seulement par son métier d'écrire, est efficace. Ses formules. Sa férocité aussi bien que sa sincérité touchent. Armelle Héliot
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Interprétation remarquable, brute et fine : pendant 1h et quart on rencontre Louis- Ferdinand Céline, les yeux dans les yeux.

Stanislas de la Tousche ressuscite littéralement Céline. Sa ressemblance avec lui est frappante, sa gestuelle similaire.

C'est drôle, émouvant, souvent délirant, parfois bien plus profond qu'il n'y paraît. La prouesse du comédien est vraiment impressionnante.

C'est une formidable leçon de théâtre. Admirablement joué avec grâce et vitalité.

L'incarnation de Stanislas de la Tousche est géniale, habitée, complexe, inspirée…On est choqué, horripilé, amusé, fasciné. Un spectacle rare.

Avec une incroyable fidélité, l'acteur fait revivre sur scène Louis-Ferdinand Destouches. Et c'est bien du théâtre.

Luchini, Lavant, Balmer, Gallienne, Podalides... il faut ajouter à cette Céline accadémie le nom de Stanislas de la Tousche

On a vraiment l’impression de se retrouver en face de Louis-Ferdinand Céline, grâce au travail et à la performance étonnante de mimétisme de Stanislas de la Tousche. La pièce est animée par une mise en scène inventive, bien que discrète, qui recrée l’univers des... Lire plus
On a vraiment l’impression de se retrouver en face de Louis-Ferdinand Céline, grâce au travail et à la performance étonnante de mimétisme de Stanislas de la Tousche. La pièce est animée par une mise en scène inventive, bien que discrète, qui recrée l’univers des entretiens : un fauteuil pour l’écrivain, une bande son sobre et quelques images inspirées de l’époque. L’acteur rend parfaitement ce filet de voix d’un homme au crépuscule de sa vie. Charles-Edouard Aubry
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Avec un étonnant et édifiant mimétisme physique Stanislas de la Tousche réussit une ébouriffante composition autant qu'une sidérante incarnation.

Pris de bout en bout par cette voix qui ne vous quitte plus, le public est convié à écouter et à laisser les résonances de cette intimité partagée faire écho en lui. À entendre au plus vite !

La pièce est remarquable… Dans la pénombre et le silence qui se font à la fin on se dit qu'on a assisté à quelque chose de grand - une grande interprétation.

Il faut absolument voir cette pièce où, seul sur scène, assis devant nous, Stanislas de la Tousche endosse la posture, le phrasé et les manières de Céline de façon incroyable. La ressemblance physique est également phénoménale, et, on a vraiment l’impression... Lire plus
Il faut absolument voir cette pièce où, seul sur scène, assis devant nous, Stanislas de la Tousche endosse la posture, le phrasé et les manières de Céline de façon incroyable. La ressemblance physique est également phénoménale, et, on a vraiment l’impression d’être au côté de l’écrivain dans sa maison de Meudon. (…) Bravo au talent de Stanislas de la Tousche, qui l’incarne si brillamment. Corinne Sadaune
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De la Tousche crée une sorte d'ivresse jubilatoire pour le spectateur qui voudrait que cela ne finisse pas pour aller encore Plus loin encore au bout de cette nuit…

Hâtez-vous d’aller applaudir le formidable Stanislas de la Tousche, vous y rencontrerez Céline incarné : c'est un choc.
La ressemblance entre l'interprète et l'auteur est inespérée. Bravo à cet acteur, tout en finesse et en concentration ! On a face à nous un Céline vieillissant… tellement juste. Prodigieux. Merci encore !