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J'ai sauvé la France ! L'incroyable destin de Charles VII 

L'incroyable destin de Charles VII !

Découvrez la Guerre de Cent Ans comme vous ne l’avez jamais entendue, racontée par le Roi de France qui l’a remportée : Charles VII « Le Victorieux » et grand oublié des manuels d’histoire.

 

Héros ou monstre froid ? Il s’est battu toute sa vie pour s’imposer, reconquérir sa couronne (promise à son ennemi anglais) et son Royaume occupé et encerclé. Charles VII a sauvé la France, mais à quel prix ? Toutes celles et tous ceux qui l’ont aidé ont été sacrifiés : Jeanne d’Arc, la pucelle d’Orléans venue le guider jusqu’au sacre, Jacques Coeur, l’homme le plus riche de son temps, grand financier de la reconquête, Agnès Sorel, la plus belle femme du monde, qui lui fait découvrir l’amour.

 

Charles VII a tout gagné et tout perdu. Les Français ne l’aiment pas. Roi shakespearien au « cœur vêtu de noir », il se bat contre un destin tragique et nous livre, au soir de sa vie, une réflexion sur la solitude du pouvoir qui n’a rien perdu de son actualité.

Distribution : Denis SOUPPELéo BASTARDAnne-Victoire ARMSTRONGSophie TAOCRémi MAZUEL

Mise en scène : Rémi MAZUEL

Création lumière : Damien DUFOUR

Composition, arrangements et direction musicale : Mathieu RANNOU

Direction artistique : Bérénice BOCCARA

Plan d’accès Théâtre de la Contrescarpe

Comment se rendre au Théâtre de la Contrescarpe

  • Place Monge (Ligne 7), Cardinal Lemoine (Ligne 10)
  • Luxembourg (RER B)
  • Monge (47), Cardinal Lemoine (47, 89) et Panthéon (84)
  • Soufflot-Panthéon
  • 5110, 5012, 5016
  • Paris/Lacépède et Paris/Monge

La presse en parle - J'ai sauvé la France ! L'incroyable destin de Charles VII

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C’est un pur plaisir d’assister à cette pièce ! Un spectacle à ne pas manquer !

Une fameuse pièce historique à découvrir avec Charles VII J’ai sauvé la France au Théâtre de la Contrescarpe Dans l’imaginaire collectif, le roi Charles VII est perçu comme un roi pleutre et faiblard sauvé par l’intermission d’une Jeanne d’Arc miraculeuse.... Lire plus

Une fameuse pièce historique à découvrir avec Charles VII J’ai sauvé la France au Théâtre de la Contrescarpe

Dans l’imaginaire collectif, le roi Charles VII est perçu comme un roi pleutre et faiblard sauvé par l’intermission d’une Jeanne d’Arc miraculeuse. Son rôle dans l’issue favorable de la guerre de 100 ans serait avant tout secondaire, voire anecdotique. L’auteur Alain Peron remet les choses à leur place et le metteur en scène Rémi Mazuel donne du dynamisme et de la profondeur à une pièce où les comédiens et les comédiennes multiplient les rôles dans un ballet savamment orchestré. Le moment de théâtre passe dans un souffle avec ce récit enlevé d’une page centrale de l’histoire de France à découvrir jusqu’au 21 juin au Théâtre de la Contrescarpe.

Histoire et anecdotes

Les 40 ans de règne de Charles VII n’ont pas du tout été une sinécure. Fils de Charles VI le fou, cadet avec 2 frères plus âgés, rien ne le prédestinait à la fonction suprême. Délaissé, il s’est plongé dans les livres, gagnant en esprit ce qu’il évitait dans la vraie vie. Oui mais voilà, le décès de ses frères l’a fait dauphin alors que la guerre des 100 ans faisait rage et qu’anglais et bourguignons faisaient planer une menace bien tangible sur les restes du royaume de France. La providence lui envoya une jeune bergère lorraine décrite comme légèrement illuminée, d’abord source de motivation pour des troupes qui prirent Orléans sans coup férir avant d’être abandonnée par son souverain (vendue?). Les pages historiques se succèdent, enchainant les présences retentissantes du grand argentier Jacques Cœur et de la divine maitresse Agnès Sorel. Si vous pensez que le niveau de Game of Thrones est bien supérieur à celui de la vraie histoire, vous vous trompez lourdement comme le prouve bien cette pièce. L’histoire de Charles VII mélange drame et amour, trahison et raison d’état, perfidie et bons mots. Et comme la troupe est aussi investie que convaincante, les effets sont d’autant plus démultipliés. Un Charles VII âgé fait figure de narrateur, alternant avec sa vision plus jeune dans une fluidité totale. Denis Souppe, Leo Bastard, Anne-Victoire Armstrong, Sophie Taoc et Rémi Mazuel interagissent avec maestria, les spectateurs comprennent vite que les automatismes ont été depuis longtemps digérés pour laisser place à la passion du jeu. L’histoire le permet, alternant entre grandes pages connues et petites histoires moins renommées. Et c’est un pur plaisir d’assister à cette pièce ! Tout y est, l’émotion, la félonie, la loyauté, Charles VII a jeté les bases d’ambitions monarchiques que ses suiveurs Louis XI, François 1er et Louis XIV notamment ont porté toujours plus haut.

La pièce Charles VII j’ai sauvé la France est une plongée passionnante dans l’histoire de France, digne des plus grandes aventures télévisuelles. Le terreau est bon, l’auteur et le metteur en scène en ont tiré le meilleur pour un spectacle à ne pas manquer au Théâtre de la Contrescarpe les mardis et dimanches jusqu’au 21 juin.

 

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L’Histoire ainsi revisitée est réincarnée de manière vivante et juste !

« L’incroyable destin de Charles VII ». Le sous-titre résumé bien la pièce et la vie d’un roi méconnu, grand oublié de l’Histoire malgré ses quarante ans de règne et son rôle joué pendant la Guerre de Cent ans. On est loin du fabuleux destin d’un... Lire plus

« L’incroyable destin de Charles VII ». Le sous-titre résumé bien la pièce et la vie d’un roi méconnu, grand oublié de l’Histoire malgré ses quarante ans de règne et son rôle joué pendant la Guerre de Cent ans. On est loin du fabuleux destin d’un roi, souverain maudit et mal-aimé, comme Napoléon III, autre figure historique maltraitée par la mémoire collective. Un travail de reconstitution historique et de réhabilitation pour exhumer une pâle ou plutôt une sombre figure des manuels d’histoire, afin de lui donner un corps, une âme et peut-être un cœur. Quel paradoxal destin que celui qui n’était pas destiné à régner et qui aurait préféré rester éloigné du pouvoir pour se consacrer à d’autres passions…
Le personnage du roi se dédouble sur scène, spectateur, commentateur, voire metteur en scène de sa propre vie, au crépuscule de son existence, entre l’homme accablé par la maladie et la vieillesse et le jeune homme plein de rêves, de fougue et d’espérance qui évolue au fil des années. Le clair-obscur dans lequel baigne une grande partie de la pièce – à l’image de ce personnage de l’ombre – est propice à la méditation et aux complots. L’espace et le temps se concentrent dans cette succession d’épisodes et de personnages historiques célèbres (Yolande d’Aragon, Jeanne d’Arc, Agnès Sorel, Jacques Cœur, Louis XI), comme autant d’images d’Épinal revivifiées, entre intrigues, bataille, duel, guerre, confrontations, avec un rythme soutenu et un suspense sans cesse renouvelé.
Toutes les facettes des relations humaines sont explorées, de l’enfance à la vieillesse, en passant par la maturité lucide et amère d’un être qui veut maîtriser son destin et servir/sauver la France, malgré lui, malgré elle, envers et contre tous : relations filiales, amitié, amour, rivalité, reconnaissance, trahison. Le décor est minimaliste et sobre, les comédiens peu nombreux (jouant plusieurs rôles, comme celle qui passe de Jeanne d’Arc, incandescente et exaltée, à la flamboyante Agnès Sorel), avec une palette d’émotions et de nuances. L’Histoire ainsi revisitée est réincarnée de manière vivante et juste. Charles VII, âme torturée et complexe, restera désormais dans la mémoire du public.

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Cette pièce est une réussite évidente !

Plié sous le poids des années et des devoirs : le vieux roi Charles VII nous dévoile sa vie au Théâtre de la Contrescarpe. Une enfance marquée par le traumatisme d'Azincourt, la succession de ceux qui ont perdu la vie, la ligne de sa main hantée par le fantôme de Jean sans Peur, qu'il tua... Lire plus

Plié sous le poids des années et des devoirs : le vieux roi Charles VII nous dévoile sa vie au Théâtre de la Contrescarpe.
Une enfance marquée par le traumatisme d'Azincourt, la succession de ceux qui ont perdu la vie, la ligne de sa main hantée par le fantôme de Jean sans Peur, qu'il tua à seize ans sur le pont de Montereau... Dans l'adversité, la guerre, les querelles politiques et les trahisons, le fer, le sang, le roi est hanté par ses propres vulnérabilités et apprend peu à peu, à asseoir son pouvoir, à s'isoler de ceux qui l'ont rendu heureux et prospère dans sa jeunesse.

Trente-neuf ans de règne : plus que la présence au pouvoir de tous les présidents de la Ve République réunis, de Charles de Gaulle à François Mitterrand ; Le règne de Charles VII s'est façonné autour de notre histoire.
On a vu la victoire succéder au désastre, l'unité nationale après la guerre civile, la monarchie centralisée puis l'anarchie féodale, les armées professionnelles succéder aux écorcheurs, l'ordre financier succéder au brigandage, la prospérité après la famine, les premières indulgences de la Renaissance à la dureté du Moyen Âge. L'héritier douteux, affaibli et souffrant du Roi Fou est considéré comme le dernier au sommet du pouvoir et de la gloire.
De 1422 à 1461, Charles VII régna respectivement sur une France déchirée par la guerre, occupée aux trois quarts, exsangue, puis sur l'État le plus fort et le plus unifié d'Europe.

Bien sûr, il y a le miracle politique, psychologique, et spirituel de Jeanne d'Arc et ses épopées. Mais le spectateur penché sur ce siècle, débordant de figures emblématiques et de vérité comme une tapisserie animée, sort littéralement envouté par l'énergie et le talent des comédiens .

Ce roi est tout à la foi l'homme de l'échec et celui des apothéoses. Nous avons là un panorama exhaustif de l'histoire de la vie du roi Charles VII jouée admirablement par Denis SOUPPE, Leo BASTARD, Anne-Victoire ARMSTRONG, Sophie TAOC et Rémi MAZUEL. Et pour renforcer cette talentueuse distribution, on découvre la personnalité d'un roi, analysée en détails par lui-même, par l'auteur de la pièce et par notre regard de spectateur envouté par cette mise en scène remarquable de Rémi MAZUEL.

Cette pièce est une réussite évidente car elle montre - avec une précision horlogère dans un temps scénique relativement court pour y loger la vie de ce monarque - que ce roi sera capable de surmonter les infortunes d'une enfance dominée par le malheur, de compter sur l'aide indispensable de femmes d'exception - Yolande d'Aragon, Jeanne d'Arc, Agnès Sorel - jouées admirablement dans cette pièce et de s'entourer d'une cohorte de serviteurs mus par une cause exceptionnelle : la formation d'une patrie.

La salle entière se penche envoutée par des comédiens passionnés sur ce siècle, débordant d'hommes et de faits à la manière d'une tapisserie de l'époque avec au premier plan l'auréole de la Pucelle et les flammes de son bûcher.

Dès lors on s'aperçoit vite avec le roi que l'épopée de la vierge lorraine n'est que la plus extraordinaire des « merveilles advenues en ce temps ».

La douloureuse préparation de l'événement, le labeur d'un quart de siècle grâce auquel en furent obtenus des fruits inespérés sont eux-mêmes des prodiges.

Le roi Charles VII était un homme de faiblesse et un homme de mort qui nous apparaît là conforme à ce que l'histoire nous en raconte .

Cette pièce évoque habilement les turbulences des années incertaines et troublées, d'un roi, insuffisamment étudiées dans les programmes d'histoire, car n'oublions pas que l'Histoire avec un grand «H» dans laquelle la vie de ce monarque nous replonge, devrait être comme le théâtre, un remède à la faculté d'oublier la déraison de la guerre : sujet d'actualité aux portes de l'Europe.

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Enrichissante et captivante, c’est une pièce à aller voir, à faire découvrir...

Le pouvoir isole Voilà un spectacle bien rodé, joué par une troupe investie, passionnée et qui emporte le spectateur dans les méandres des souvenirs et les turpitudes de la vie et du règne d’un roi méconnu, trop peu mentionné et qui aura pourtant fait pour la France plus que... Lire plus

Le pouvoir isole

Voilà un spectacle bien rodé, joué par une troupe investie, passionnée et qui emporte le spectateur dans les méandres des souvenirs et les turpitudes de la vie et du règne d’un roi méconnu, trop peu mentionné et qui aura pourtant fait pour la France plus que bien d’autre.

C’est sur le modèle de la « focalisation interne » qu’on découvre un homme au soir de sa vie, courbé par le poids des années et du devoir d’un rôle auquel il n’était nullement prédisposé mais qu’il acceptera tout de même de remplir… avec un brio qui échappera à beaucoup de ses successeurs pourtant davantage présents dans les mémoires et les livres d’histoire.

– ( CQFD !? ) je pourrais me lancer dans un truc sur la partialité et le manque d’objectivité de ceux qui sont responsables des programmes et manuels scolaires, mais cela n’a sans doute pas sa place ici –

Un peu suivant les traces de Marguerite Yourcenar dans ses « mémoires d’ Hadrien », Charles VII « le victorieux, le Bien Servi » raconte – comme Hadrien quelque douze siècles plus tôt – ce qui l’a mené à devenir ce qu’il était destiné à devenir : un grand monarque. Mais à quel prix ?

À la fois acteurs, spectateurs et narrateurs, Hadrien et Charles VII posent tous deux un regard calme et lucide sur la période historique durant laquelle ils ont eu la charge du pouvoir.

Éclairant sur sa vision psychologique, sur la noirceur de l’âme humaine, évoquant les différents acteurs ayant participé à la création de l’empire qu’il laissera à son successeur – un empire territorialement étendu mais politiquement affaibli – on découvre comment il se résigne petit-à-petit à être seul. Le pouvoir isole plus que nul autre devoir. Hadrien se livre à son scribe. Il lui raconte avoir perdu son « mignon », son amant, après neuf années de partage, d’amour et de confiance. Avec lui il avait découvert qu’à certain moments l’âme humaine peut être belle et magnifique. Dévasté par cette perte il y laissera un grande partie ce qu’il gardait comme capacité à voir le beau et à rêver.

On peut voir ici un parallèle avec ce qu’Alain Péron, l’auteur de la pièce, met en perspective au travers du décès de la Dame de Beauté, Agnès Sorel, morte en couches pour le plus grand désespoir du roi.

Passionné de lecture et de culture, Charles VII aurait sans doute préféré, s’il avait eu le choix, la vie d’un érudit à celle d’un roi guerrier au règne marqué par la guerre de cent ans et les instabilités politiques. Charles VII apportera de la cohérence à son royaume et veillera à la construction d’un pouvoir stable et ferme, souvent au détriment de ce qui lui aurait rendu la vie tolérable. Ainsi, il devra mettre de côté la sérénité, l’amour et l’amitié.

« Un roi n’a pas d’amis » 

La scène s’ouvre sur un décor où le metteur en scène – Rémi Mazuel, qui est aussi acteur dans la pièce – met habilement l’accent sur le noir. Il fait le choix de l’obscurité. Peut-être pour illustrer l’état d’esprit que l’on peut avoir lorsque l’on pose un regard sobre et objectif sur quarante ans d’un règne qui aura laissé nombre de cicatrices ? mais d’où la France sortira grandie, plus épanouie. Ou plus simplement lorsque l’on décide de s’observer en conscience ; certainement ce qu’il y a de plus compliqué et douloureux quand on le fait complètement, entièrement.

C’est sans doute ce qui importait le plus à Charles VII : la France qu’il laisserait derrière lui. On se rassure comme on peut… Le reste lui demeurait inaccessible, interdit.

La fin approche, il le sait. C’est à l’émissaire envoyé par son fils, le futur roi Louis XI, qu’il raconte les épisodes les plus marquants de son règne. 

On retrouvera dans les différentes portails ouverts son loyal Tanguy du Chastel (lui-même tel qu’il fut et deviendra), Jeanne (qui brûlera, abandonnée par les siens aux anglais en 1431) ou encore Agnès Sorel, son lumineux amour (c’est d’ailleurs sa robe flamboyante qui, avec la longue cape blanche irradiante de Tanguy, apporte les seules notes de couleur et de lumière sur scène). L’amour et l’amitié. (« un roi n’a pas d’ami ») lui seront enlevés. L’obscurité continue de prévaloir – Jacques Cœur le financier aux idées brillantes, Yolande d’Aragon belle-mère retorse et compliquée.

Ce qu’il y a de merveilleux, c’est que les comédiens – par l’harmonie de leur entente et leur façon d’habiter les personnages qu’ils incarnent – apportent la touche de lumière manquant volontairement au décor. Cohérence et cohésion sont les mots d’ordre au sein de cette troupe qui évolue – en symbiose et avec rythme – au travers de différents tableaux brossés qui s’enchaînent parfaitement dans une pièce où le texte, la mise en scène, l’enjeu de la compréhension de l’époque et du message sont parfaitement compris et interprétés par des acteurs qui nous font passer un délicieux moment. Enrichissante et captivante, c’est une pièce à aller voir, à faire découvrir et dont il serait bon de parler. Elle fait réfléchir, non seulement d’un point de vue historique (mais aussi et surtout sociologique et psychologique), sur la nature profonde de l’Homme et la solitude qui l’accompagne tout au long de sa vie, et ce quelle qu’en soit l’ampleur ou la magnificence.

Du plus illustre empereur au plus anonyme des êtres humains, quand vient la fin… on se retrouve seul et avec le temps va, tout s’en va… Alors vraiment…

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Un beau livre d’Histoire à feuilleter !

Charles VII l’homme qui ne voulait pas être roi, cultivé, plongé dans ses livres, fils de Charles VI le fol et père du futur Louis XI, ce n’est guère évident pour ce jeune homme que rien ne prédisposait à cette lourde tâche, en pleine guerre. A la fin de sa vie, Charles... Lire plus

Charles VII l’homme qui ne voulait pas être roi, cultivé, plongé dans ses livres, fils de Charles VI le fol et père du futur Louis XI, ce n’est guère évident pour ce jeune homme que rien ne prédisposait à cette lourde tâche, en pleine guerre.

A la fin de sa vie, Charles souffre, son médecin Adam Fumée tente de le soulager, il lui propose une boule de pavot… le vieux roi n’est pas dupe, il sait que le remède sera définitif… alors Charles VII lui propose un marché, et raconte son histoire.

Le jeune Charles, n’était pas promis au trône, il a deux frères ainés devant lui, mais le destin en a voulu autrement, et la mort des dauphins, le projette en pleine lumière, il a fort heureusement auprès de lui, un ami fidèle Tanguy du Chastel.

Il a du courage, de l’endurance et surtout ses lectures lui ont permis d’avoir un jugement juste sur la situation du pays, de la guerre, des ennemis. Reconquérir la couronne, ne pas laisser la France aux mains des Anglais, se battre contre les bourguignons, il s’imposera comme un grand stratège mais à quel prix !
Une jeune fille va l’aider, le soutenir, le convaincre, elle a du caractère et surprend par son audace et sa lumière, mais Jeanne devra affronter seule son destin. Et puis Jacques Cœur, qui enrichit certes le roi, mais se prend de larges « commissions », il aura le malheur de vouloir trop plaire à la belle Agnès Sorel, et sera jeté au cachot.

La belle Agnès, lance la mode (vêtements, produits de beauté !), elle sera le grand amour de Charles, elle aussi sera sacrifiée.
La mise en scène de Rémi Mazuel est dynamique, créative, Denis Souppe campe un valeureux Charles VII, arrogant, sûr de lui ou tendre, Leo Bastard est un fougueux Charles VII jeune et un bien rusé Louis XI, Anne-Victoire Armstrong a la lourde tâche d’incarner la pureté et la sensualité, elle réussit à convaincre dans les deux rôles, Sophie Taoc est une parfaite Yolande d’Aragon. Rémi Mazuel est médecin, Tanguy ainsi que Jacques Cœur le roué, « à Mazuel vaillant rien d’impossible ! »

Un beau livre d’Histoire à feuilleter, certes j’ai été un peu étonnée de la tenue d’Agnès, bien contemporaine pour le sujet, mais la mode et la beauté sont intemporelles !
Anne Delaleu

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Le jeu des cinq acteurs est un véritable régal !

Charles VII au Théâtre de la Contrescarpe Une scène épurée s’ouvre au doux air d’une mandoline. De dos, un homme courbé sous le poids des années et du devoir : le vieux roi Charles VII au Théâtre de la Contrescarpe. Par un retour rétrospectif dans le temps,... Lire plus

Charles VII au Théâtre de la Contrescarpe
Une scène épurée s’ouvre au doux air d’une mandoline. De dos, un homme courbé sous le poids des années et du devoir : le vieux roi Charles VII au Théâtre de la Contrescarpe.

Par un retour rétrospectif dans le temps, c’est le drame personnel d’un homme durci par les responsabilités qui se joue devant les spectateurs. A l’origine, rien ne prédisposait en effet ce cadet de famille, maniant plus aisément les idées que l’épée, à recevoir un jour la couronne du royaume. Une enfance marquée par le traumatisme d’Azincourt, les deuils successifs, une vie hantée par le spectre de Jean sans Peur qu’il tue à seize ans sur le pont de Montereau… Dans l’adversité, la guerre, les querelles politiques et les trahisons, dans le fer et le sang, le roi obsédé par ses propres vulnérabilités apprend peu à peu, pour asseoir son autorité, à s’isoler de ceux qui avaient fait la joie et le succès de sa jeunesse ; le gai Tanneguy du Chastel, l’ardente Jeanne, la sage Yolande d’Aragon… La mort se charge de lui ravir l’étincelante Agnès Sorel.
 
Une pièce qui sait suggérer avec finesse l’agitation de ces années précaires et le trouble de ce roi, trop délaissé des cours d’Histoire. Les caractères sont rendus dans toute leur complexité, les moindres gestes ou intonations des acteurs sont pensés avec beaucoup de subtilité, le jeu des cinq acteurs est un véritable régal. Dans cette petite salle du théâtre de la Contrescarpe, point n’est besoin d’exagération ; les répliques semblent glissées au spectateur en toute confidentialité…

Henriette Casaubieilh

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Spectacle de qualité, rondement mené

Charles VII aimait les livres et non les duels. Pour régner, il était dépourvu de grand zèle. Et, «incapable d’imaginer l’avenir», «Il cherchait des clefs du passé», sans coup férir. «Azincourt est la répétition de Crécy» ; Il... Lire plus

Charles VII aimait les livres et non les duels.
Pour régner, il était dépourvu de grand zèle.
Et, «incapable d’imaginer l’avenir»,
«Il cherchait des clefs du passé», sans coup férir.

«Azincourt est la répétition de Crécy» ;
Il fallait donc que la ruse fût réussie.
«Vous partez Dauphin et vous revenez en Roi»,
Telle est la malice d’une fuite de choix.

«Elle me fixait avec une intensité»
Très «proche de la démence» ressuscitée.
«Elle passe du mutisme à l’exaltation»,
«Jeanne est un défaut dans ma cuirasse» en action.

«Une grande réussite se paie toujours»
«De grandes inimitiés» au long du parcours.
Spectacle de qualité, rondement mené
À «La Contrescarpe» finement animée.

Propos concis dans une intrigue resserrée
Aux phrases percutantes élégamment tournées
Quand les actions ne cessent de se retourner.
De jolis rôles pour ces têtes couronnées
Que la dague, tôt ou tard, va faire valser
À l’incandescent brasier
De crimes particuliers,
Familiaux,
Viscéraux,
Déloyaux,
Peu royaux.

La gloire est éphémère,
Même aux yeux d’une mère ;
On se venge d’un père
Qui perd tous ses repères.

Béatrice Chaland / b.c.lerideaurouge

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It Art Bag
Mise en scène dynamique ! Jeu des acteurs humoristique, touchant !

Une mise en scène dynamique permet de comprendre parfaitement les doutes et les confessions du roi. Le jeu des acteurs, humoristique, touchant, donnent alors à la pièce un nouveau souffle sur l’histoire de ce roi méconnu, au Théâtre de la Contrescarpe.

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On se laisse emporter avec fougue au fil de sentiments et de comportements.

1461. Charles VII, au seuil de sa mort, se raconte. Celui que l'on surnomma « le Victorieux » ou « le Bien Servi » pour avoir bouté les Anglais hors de France grâce à Jeanne d'Arc, n'était guère tenté par l'exercice du pouvoir, mais rêvait de lectures et de culture. Les... Lire plus

1461. Charles VII, au seuil de sa mort, se raconte. Celui que l'on surnomma « le Victorieux » ou « le Bien Servi » pour avoir bouté les Anglais hors de France grâce à Jeanne d'Arc, n'était guère tenté par l'exercice du pouvoir, mais rêvait de lectures et de culture. Les aléas familiaux firent de lui un roi au très long règne, qui sut s'entourer de fidèles conseillers, quitte à les bannir ensuite, fut aimé de la plus belle dame du temps, et détesté par son propre fils, le futur Louis XI. Mais, à sa mort, il laisse un pays cohérent, sinon pacifié.

 

À la fois spectateur dans l'ombre et narrateur de ce cheminement, le vieux roi évoque lucidement et sans fard ces figures qui l'ont aidé dans l'accomplissement de ce qui a seul compté pour lui, le salut et l'épanouissement de la France. L'ami loyal Tanguy du Chastel, la retorse Yolande d'Aragon sa belle-mère, Jacques Cœur l'habile financier, Agnès Sorel lumineuse et amoureuse. Et surtout le jeune Charles tel qu'il fut et devint. Ainsi se brosse la fresque de ce qui contribua à la construction du pouvoir royal, par un monarque souvent déprisé. Une toile d'araignée patiente et efficace, souvent au prix de la sérénité et de l'amour.


Pour rendre tangible la mort qui rôde, tant dans les récits de bataille et de bûcher que dans les trahisons, les punitions et l'enfer entrevu, la mise en scène fait le choix du noir d'autant plus omniprésent que le décor est minimaliste. Seules échappées de lumière, l'immense cape blanche de Tanguy et surtout la robe flamboyante d'amour portée par Agnès la blonde.

 

On se laisse emporter avec fougue au fil de sentiments et de comportements, joyeux ou tragiques, que les cinq comédiens servent avec un enthousiasme complice. Grâces leur soient rendues de rendre si vivante une tranche d'Histoire méconnue.

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Très beau texte qui rend ce récit captivant. Talentueuse distribution, belle soirée de qualité.

La Guerre Guerre de 100 ans, racontée par le Roi de France qui l'a gagnée : Charles VII dit "le Victorieux", Monarque oublié de nos livres d'Histoire. Un très beau texte de Alain PERON, qui rend ce récit captivant. C'est ce que me dit Anne Gouinguenet, qui était dans la salle ce soir: "Une... Lire plus

La Guerre Guerre de 100 ans, racontée par le Roi de France qui l'a gagnée : Charles VII dit "le Victorieux", Monarque oublié de nos livres d'Histoire.

Un très beau texte de Alain PERON, qui rend ce récit captivant.

C'est ce que me dit Anne Gouinguenet, qui était dans la salle ce soir:
"Une très talentueuse distribution, une belle soirée de qualité, une affiche à recommander.
Anne-Victoire AMSTRONG, qui est à la fois Agnès Sorel et Jeanne d'Arc, est séduisante et de toute élégance."

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Lhistoire
Pièce aux accents étonnamment modernes et fort bien interprétée.

La solitude de Charles VII Au soir de sa vie, le roi de France évoque son règne marqué par la guerre de Cent Ans. La pièce s’ouvre le 22 juillet 1461 au château de Mehun-sur-Yèvre, lorsque Charles VII s’apprête à avaler le « médicament »... Lire plus

La solitude de Charles VII
Au soir de sa vie, le roi de France évoque son règne marqué par la guerre de Cent Ans.
La pièce s’ouvre le 22 juillet 1461 au château de Mehun-sur-Yèvre, lorsque Charles VII s’apprête à avaler le « médicament » envoyé par son fils, le futur Louis XI. A l’émissaire déchiré entre le père et le fils, le vieux souverain raconte les faits saillants de son long règne de 40 ans. Sa fuite à 15 ans à peine pour échapper à Jean sans Peur, la nuit du 29 mai 1418, grâce au prévôt Tanneguy du Chastel, et son installation à Bourges. L’« infamie » du traité de Troyes en 1420 par lequel son propre père, Charles VI dit le Fol, consacrant l'union perpétuelle des couronnes de France et d'Angleterre, le destitue au profit d'Henri V, l'éclatant vainqueur d'Azincourt. Les guerres intestines qui ravagent le pays. L’irruption de Jeanne d’Arc à Chinon, la victoire à Orléans et le sacre à Reims en 1429. Et peu à peu l’affermissement d’un pouvoir politique, militaire, économique. La fin de la guerre qui opposait Armagnacs et Bourguignons, celle de la guerre de Cent Ans sont largement à mettre à son crédit, comme la réorganisation de l’armée, l’affaiblissement des grands féodaux, ou encore la Pragmatique Sanction qui clarifie les rapports avec l’Église.
Autour de Charles gravitent quelques personnalités clés : Yolande d’Aragon, mère de Marie d’Anjou épousée alors qu’ils n’avaient pas 10 ans, femme forte et redoutable tacticienne politique ; Tanneguy, fidèle entre les fidèles, qui se résigne à son éviction ; Jeanne, abandonnée aux Anglais et au bûcher en 1431 ; Jacques Cœur, grand argentier lui aussi sacrifié, condamné pour concussion et ruiné ; Agnès Sorel, la Dame de Beauté morte en couches au grand chagrin du roi. « Un roi n’a pas d’amis » répète Charles le Victorieux, « au cœur vêtu de noir », au soir de sa vie. Au-delà d’un destin quasi shakespearien clairement mis en perspective, c’est, en effet, la grande question de la solitude du pouvoir qui est posée dans cette pièce aux accents étonnamment modernes et fort bien interprétée.
Huguette Meunier

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L'Évasion des Sens
5 acteurs dynamiques et jouant admirablement !

Au Théâtre de la Contrescarpe, "J’ai sauvé la France" est une bonne pièce pour les amateurs d’histoire et de secrets. Dimanche dernier, direction le 5 ème arrondissement où un petit théâtre en sous-sol et plein comme un œuf accueille les amateurs de spectacles. 5... Lire plus

Au Théâtre de la Contrescarpe, "J’ai sauvé la France" est une bonne pièce pour les amateurs d’histoire et de secrets.

Dimanche dernier, direction le 5 ème arrondissement où un petit théâtre en sous-sol et plein comme un œuf accueille les amateurs de spectacles.

5 acteurs dynamiques et jouant admirablement pour orchestrer, raconter la vie, l’histoire du roi Charles VII.
Ce roi-là a été, est mis à mal dans la mémoire et la conscience des Français. Alors la pièce met en scène ce monarque malgré lui ; il est mû par une volonté de reconstruire l’autorité royale alors que cette dernière a été anéantie par les échecs successifs de ses aïeux pendant la guerre de Cent Ans. Charles VII fut-il un tyran, un héros ? That is the question, aurait dit un auteur mémorable !
Pour relater cette période historique, la sobriété de la mise en scène est plaisante et les dialogues bien rythmés en une écriture soignée.
Vous aimez l’Histoire ; courez voir la pièce !

 

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Mise en scène, rythmée et dynamique, particulièrement réussie. Jeu talentueux !

La pièce est inspirée de l’histoire de Charles VII, que l’on pourrait sous titrer « Riches années et sombres heures d’un Roi » nous découvrons la guerre de cent ans et ses aléas, quasi en live car racontés par le Roi lui-même. 
De Jeanne d’Arc, la pucelle... Lire plus

La pièce est inspirée de l’histoire de Charles VII, que l’on pourrait sous titrer « Riches années et sombres heures d’un Roi » nous découvrons la guerre de cent ans et ses aléas, quasi en live car racontés par le Roi lui-même. 
De Jeanne d’Arc, la pucelle d’Orléans, à qui il doit son sacre de Roi de France, en passant par Jacques Cœur, l’homme le plus riche de son époque qui deviendra le grand Argentier de la Couronne, jusqu’à la toute jeune très belle Agnès Sorel qui portera le titre officiel, créé pour elle, de Favorite du Roi, on découvre ici un parcours peu connu de Charles VII.


La mise en scène, rythmée et dynamique, est particulièrement réussie. Les acteurs, par leur jeu talentueux où peut percer l’humour, enchantent les spectateurs pendant les 75 minutes du spectacle. 
Encore un sympathique divertissement offert par le Théâtre de la Contrescarpe !

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Les avis des spectateurs sur J'ai sauvé la France ! L'incroyable destin de Charles VII

Anonyme
Isabelle 5
Une révision de notre histoire avec un texte agréable à écouter et formidablement joué !
Anonyme
Bérénice 5
La pièce est géniale! Les acteurs sont impressionnants, l'histoire est passionnante et la mise en scène parfaite.
Anonyme
Martine 5
Super soirée pour une très belle révision de notre histoire.
Très bonne interprétation, mise en scène très sobre qui sert bien cette pièce. On passe un très bon moment.
Anonyme
Léane 5
Fantastique, les acteurs sont très talentueux et la pièce très bien écrite. En 1h on voit la métamorphose de Charles VII en jeune homme naïf, pur intellectuel en roi rusé et froid, que l'amour d'Agnès Sorel et le dédain de Louis XI émeuvent pourtant profondément. Aussi la puissance de la chevaleresse Yollande d'Aragon, l'extase de Jeanne, sans parler du marchand Jacques Coeur ou de Tanguy meilleur ami du roi, qui sont interprétés à merveille.
Allez voir la pièce tant qu'il est temps !
Anonyme
Mathilde 5
Excellent ! C'est une vraie réussite.
Cette pièce retrace la vie du roi Charles VII en passant par Jeanne d'arc, Agnès Sorel et bien d'autres. On retrouve particulièrement bien l'humour très fin d'Alain Peron. La mise en scène est dynamique et bien pensée.
C'est l'occasion de passer une bonne soirée dans un joli quartier de Paris (proche de la place de la contrescarpe) en profitant d'une pièce riche d'acteurs, d'HIstoire et de mise en scène.

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