Paris
Les théâtres à Paris

Théâtre de la Contrescarpe 

Salle ouverte

Chères spectatrices, chers spectateurs,

Votre sécurité et celle de notre personnel restent notre priorité !

Voici nos mesures sanitaires complémentaires :
• Nous désinfectons les rampes et les poignées avant et après chaque représentation, en plus d’une désinfection quotidienne de la salle par une entreprise de ménage spécialisée.
• Nous aérons et renouvelons l’air de la salle entre deux spectacles.
• Nous mettons à votre disposition du gel hydroalcoolique à l’entrée et sur les paliers.
• Nous organisons la circulation au sein du théâtre afin de limiter les contacts.
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5, rue Blainville
75005 Paris

T : 01 42 01 81 88

Directrice Artistique : Maud MAZUR

Directeur : Dominique GOSSET

Inscrit dans un environnement vivant, intellectuel, chargé d’histoire, à deux pas du Panthéon, du Jardin du Luxembourg, de la Sorbonne,… le Théâtre de la Contrescarpe met à l’honneur le théâtre contemporain (historique, philosophique, sociétal, jeune public…), avec une sélection exigeante de spectacles tous publics !

 

Le Théâtre de la Contrescarpe abrite et participe également à la création d’œuvres théâtrales inédites. 

 

L’intimité avec le public et l’acoustique sont particulièrement appréciées, en théâtre, mais aussi lors des spectacles musicaux et concerts ! Musique baroque, concerts internationaux de guitare Fingerstyle, artistes Pop/Rock,… ont déjà choisi le Théâtre de la Contrescarpe pour des représentations exclusives : Imany, Oldelaf, Ben Mazué, Austin Brown… !

 

Le Théâtre de la Contrescarpe, écrin rouge et noir de 110 places, se niche dans une petite rue pittoresque du quartier mythique du Quartier Latin et de la rue Mouffetard.

A l'affiche au Théâtre de la Contrescarpe

La presse parle du Théâtre de la Contrescarpe

La Chute

Une œuvre majeure, sur le sujet majeur l’individualisme de l’homme moderne.

Jean-Baptiste Clamence est un avocat français émigré au Pays bas, à Amsterdam. Il vit une vie parfaite, à tous niveau, jusqu’au jour où un bruit assourdissant brise cette perfection. Le bruit d’un corps s’abattant sans l’eau calme du fleuve, quelque minutes après... Lire plus

Jean-Baptiste Clamence est un avocat français émigré au Pays bas, à Amsterdam. Il vit une vie parfaite, à tous niveau, jusqu’au jour où un bruit assourdissant brise cette perfection. Le bruit d’un corps s’abattant sans l’eau calme du fleuve, quelque minutes après qu’il soit passé sur le pont. Glacé par la stupéfaction de cette situation, il ne parvient pas à faire quoi que ce soit.
Jean-Baptiste Clamence est un être à qui tout sourit. Le travail, la famille, les femmes. Il est formidable et tout le monde le lui rend.
Le jour où il passe sur un pont traversant la Seine, et que la jeune femme qu’il avait aperçue alors, se jette dans le fleuve, tout son être est pétrifié. Il ne sait pas quoi faire. Il attend, il se questionne. Il se dit que quelqu’un va faire quelque chose, qu’il n’est pas seul. Mais personne n’agit. Et il poursuit sa route. 

À ce moment-là, sa vie parfaite bascule. Sa culpabilité remonte à la surface. Sa vie est menée que par une chose : la crainte du jugement dernier. Il n’est plus si parfait que ça, il se sent épié par les autres (et on sait bien que l’Enfer c’est les autres …). Le regard des autres le traumatise. Il pense que tout le monde considère qu’il a laissé mourir cette femme, qu’il aurait pu la sauver. Mais est-ce vrai ? Personne ne peut l’affirmer. 
Parlons de la mise en scène de Géraud Bénech. Il faut expliquer tout d’abord que Jean-Baptiste Clamence s’adresse à quelqu’un. Quelqu’un qu’il croise dans un bar. Mais que nous ne voyons pas. Dans un décor savamment épuré, chaque objet a sa signification. 
Il passe de chez lui à la salle du bar en quelques mots. La scène est donc partagée entre les deux lieux. Mais le bar est-il réel ? Parle-t-il véritablement à quelqu’un ou est-ce finalement son jugement dernier qu’il matérialise ici ? 

Précisément au milieu de ces deux espaces, un mannequin représentant cette femme, dans le fond mais qui prend la place la plus importante de la scène. 
Le mannequin éclairé, qu’on voit tout au long de la pièce, qui nous regarde, nous rappelle la culpabilité de Clamence, qui pèsera toute sa vie sur lui. Cette femme avec qui il vit désormais, sans la connaitre. 
Une œuvre majeure, sur le sujet majeur l’individualisme de l’homme moderne. L’homme moderne qui ne voit plus que son propre intérêt, sa propre vie, au point de passer son chemin sur la détresse de l’autre. 
Parce qu’en fait, qui n’a rien sur la conscience ? Même quelque chose dont on n’est pas responsable ? C’est toute cette question qu’aborde Camus dans cette œuvre. 

 

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La Chute

Magnifique mise en scène ! Intense et sobre !

La chute. Théâtre littéraire à la contrescarpe. Nouveau horaires Jean-Baptiste Clamence se confie à un inconnu, dans un bar douteux d’Amsterdam. Il se présente comme « juge-pénitent », étrange profession consistant à s’accuser soi-même afin de pouvoir... Lire plus

La chute. Théâtre littéraire à la contrescarpe. Nouveau horaires
Jean-Baptiste Clamence se confie à un inconnu, dans un bar douteux d’Amsterdam. Il se présente comme « juge-pénitent », étrange profession consistant à s’accuser soi-même afin de pouvoir devenir juge.
Il se raconte : naguère avocat à Paris, il mena une brillante carrière. Respecté de tous et ayant une haute opinion de lui-même, il se considérait au-dessus du jugement du commun des mortels. En parfait accord avec lui-même, sa vie était une fête, et il était heureux.
Jusqu’au soir où il passa sur un pont duquel il entendit une jeune fille se jeter. Il poursuivit son chemin, sans lui porter secours. Cette chute entraîna celle, morale, de Clamence et marqua le début de sa quête existentielle.
Depuis 10 ans, Géraud Bénech, metteur en scène et Stanislas de la Tousche, comédien explore la littérature et l’emmène au théâtre.

Après le merveilleux Céline, Derniers entretiens joué au théâtre de la contrescarpe et au poche Montparnasse, Cette année est l’occasion de revisiter, de façon théâtrale, ce récit écrit par l’une des figures les plus marquantes de la pensée du XXe siècle.

Loin des affrontements historiques et idéologiques des années 1950 (Guerre froide, décolonisation, forte influence du marxisme dans les courants de pensée en Europe), qui lui donnaient des allures de manifestes, cette étrange confession s’inscrit à présent dans un contexte plus émouvant et proche de nos sensibilités contemporaines, davantage tournées vers l’intime et le personnel.

Un homme rompu à l’art de la parole, brillant avocat comme il se décrit... comédien comme il se prétend, va se mettre à nu dans un « jeu de la vérité » sans concessions.
Un homme rompu à l’art de la parole, brillant avocat comme il se décrit... comédien comme il se prétend, va se mettre à nu dans un « jeu de la vérité » sans concession ?
La mise en perspective théâtrale de ce texte s’appuie sur la stratégie d’écriture de Camus. Le spectateur, tout comme le lecteur, n’est pas pris à partie directement. La parole de Jean-Baptiste Clamence, portée par le comédien Stanislas de la Tousche, est adressée à cet interlocuteur invisible qu’il tente de convertir et d’entraîner dans sa chute salvatrice. Petit à petit, sans s’en apercevoir, alors que la confession avance, on se sent tous concernés, pris à partie et presque gênés de voir à quel point le mensonge, si souvent usité, peut faire des dégâts colossaux.

Qui est ce personnage qui se désigne sous le nom de Jean-Baptiste Clamence. À qui s’adresse-t-il ?

La magnifique mise en scène de Géraud Bénech, à la fois intense et sobre met la place du miroir en évidence et à chaque instant, le spectateur est confronté à plusieurs informations. Jeu d'acteur, bande sonore, projections. Le tout se mêle en un jeu d'illusions et ajoute encore, une folle intensité à cette introspection. Un texte, tout en ambigüité voulue par Camus et très bien retranscrit par Stanislas de la Tousche, à la mélopée très particulière.
” Ces nuits-là, ces matins plutôt car la chute se produit à l’aube, je sors, je vais, d’une démarche emportée, le long des canaux. Dans le ciel livide, les couches de plumes s’amincissent, les colombes remontent un peu. Une lueur rosée annonce, au ras des toits, un nouveau jour de ma création (...) Alors planant par la pensée sur tout ce continent qui m’est soumis sans le savoir, buvant le jour d’absinthe qui se lève, ivre enfin de mauvaises paroles, je suis heureux. Je suis heureux, vous dis-je, je vous interdis de ne pas croire que je suis heureux, je suis heureux à mourir ! ”

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La Chute

Un spectacle profond, actuel voire intemporel.

On se régale de ce texte qui a - sans doute - contribué à l'attribution du Prix Nobel de Littérature, qui a récompensé Albert CAMUS en 1957. Une jolie promenade dans l'univers existentiel du héros Clarence, marri de ne pas avoir sauvé une jeune fille se jetant d'un pont et de s'y noyer.... Lire plus

On se régale de ce texte qui a - sans doute - contribué à l'attribution du Prix Nobel de Littérature, qui a récompensé Albert CAMUS en 1957.

Une jolie promenade dans l'univers existentiel du héros Clarence, marri de ne pas avoir sauvé une jeune fille se jetant d'un pont et de s'y noyer.

Un spectacle profond, actuel voire intemporel.

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A voir à lire

La Chute

Époustouflante adaptation de La Chute.

Alors que cette année célèbre le triste anniversaire des soixante ans de la mort d’Albert Camus, l’un des plus grands intellectuels français, quel plus beau cadeau pouvaient lui faire Géraud Benech et Stanislas De La Touche avec cette époustouflante adaptation de La Chute, court roman aux... Lire plus

Alors que cette année célèbre le triste anniversaire des soixante ans de la mort d’Albert Camus, l’un des plus grands intellectuels français, quel plus beau cadeau pouvaient lui faire Géraud Benech et Stanislas De La Touche avec cette époustouflante adaptation de La Chute, court roman aux allures de monologue intérieur.

Résumé : La Chute c’est celle d’un homme, Jean-Baptiste Clamence. Alors qu’il s’enivre dans un bar d’Amsterdam, il va faire la rencontre d’un français à qui, sous couvert de servir de guide, va en réalité se dévoiler. S’il le fait au départ sous un jour des plus favorables, petit à petit, son autoportrait se fait de plus en plus aigre, cynique, mesquin et se termine par l’aveu d’une culpabilité qu’il tente de taire depuis des années.
Critique : Sur sa machine à écrire, il tape frénétiquement, buvant avidement avec l’air de celui qui boit, mais qui n’a plus soif, sans prêter à attention à nous. Puis, alors que la salle se remplit peu à peu, il nous jette enfin un regard pour nous toiser de son regard inquisiteur, comme si nous étions entrés par effraction, sans lui demander son avis.

Alors qu’il est seul sur scène, des bruits de fêtes se font entendre, le décor est planté Stanislas de la Touche devient Jean-Baptiste Clamence, héros camusien iconique, parfois considéré comme l’alter ego de l’auteur.
Semblant errer sans but dans cette fête, il va faire la rencontre d’un Français qu’on ne verra jamais et dont on ne sait rien, avec qui il va se mettre à parler.
Comme dans le texte de Camus, le choix est fait de laisser cet homme dans l’ombre, pour accentuer la solitude du héros qu’on pourrait qualifier sans difficulté de tragique, car c’est là que réside toute la violence du texte, dans la solitude de l’homme moderne, pour reprendre les mots de Camus.
Rapidement Jean-Baptiste Clamence se présente à son nouvel ami sous un jour des plus plaisants, avec parfois une pointe de vantardise propre à celui qui cherche l’approbation de son auditoire. Pourtant, très vite, le monologue de Clamence prend une toute autre dimension et devient plus introspectif, plus intime. Petit à petit, la carapace se fissure et il se donne à voir tel qu’il est vraiment, n’hésitant pas à se décrire sous un jour plus cynique, mesquin, comme lorsqu’il avoue jubiler à l’idée de faire l’aumône ou lorsqu’il parle de ses conquêtes amoureuses et de sa façon de traiter les femmes.
Si, dans le texte de Camus, l’intime est à ce point dévoilé, Géraud Bénech et Stanislas de la Touche, à travers leur mise en scène, ont fait le choix de l’accentuer, pour faire raisonner un peu plus en nous ce texte écrit il y a plus de soixante ans et dont la modernité reste toujours aussi saisissante.
En effet, si l’intime est à ce point central dans l’adaptation à l’instar de l’œuvre originale, c’est qu’il est au cœur de l’évolution du personnage. Il ne fait aucun doute que Clamence était au départ l’homme qu’il décrit avec délectation, mais un événement tragique va venir bousculer ses certitudes et le transformer en cet être cynique qui se donne à voir.

Le récit de Camus est parfois abrupt, tant le personnage semble passer d’un état à un autre, tel un corps porté par les flots. La prestation de Stanislas de la Touche parvient, avec beaucoup de justesse, à transposer le texte sur scène. L’acteur est constamment en équilibre pour conférer au propos ce qu’il faut de pathos et de cynisme, sans jamais exagérer le trait. Stanislas de la Touche donne vie sous nos yeux au héros camusien, avec une incroyable facilité.
De plus, le choix de la mise en scène et du décor épuré accentuent cet effet de solitude et participent au sentiment de malaise que le spectateur ressent parfois à l’écoute des confidences du héros. Le spectateur assiste impuissant à la chute de cet homme, mais pas à celle de l’acteur qui, au contraire du héros, s’élève grâce à sa prestance.

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La Chute

Un texte puissant, impeccablement servi !

"La Chute" au Théâtre de la Contrescarpe : un texte puissant, impeccablement servi Quel bonheur de pouvoir retourner au Théâtre de la Contrescarpe où Baz'art a pu voir tant de beaux spectacles ces dernières années, comme Fausse note de Didier Caron ou Pas d'souci du... Lire plus

"La Chute" au Théâtre de la Contrescarpe : un texte puissant, impeccablement servi

Quel bonheur de pouvoir retourner au Théâtre de la Contrescarpe où Baz'art a pu voir tant de beaux spectacles ces dernières années, comme Fausse note de Didier Caron ou Pas d'souci du génial Philippe Fertray ! Un bonheur décuplé quand la pièce du Grand Retour s'avère aussi puissante que bien interprétée.

Nous voici dans un bar miteux, quelque part en Hollande. Un homme, Jean-Baptiste Clamence (Stanislas de la Tousche) se tient debout, ou du moins, essaie, fortement ébranlé par un état d'ébriété qui va le pousser à la confidence.

Pendant une heure, il raconte, s'épanche, se dévoile. Tantôt avec désespoir, tantôt avec colère. Parfois avec cynisme. Il nous parle d'une Chute, ou plutôt, de plusieurs. Celle d'une femme, un soir, dans la Seine : une femme qu'il n'a pas voulu secourir et dont le souvenir le hante. De celle qui a été la sienne, depuis le drame, aussi. Jadis homme du monde, brillant avocat, apprécié des femmes, Jean-Baptiste Clamence a connu la déchéance et se présente désormais comme comédien, ou "juge-pénitent" à qui veut bien l'entendre et accepte de l'écouter.

Les mots puissants d'Albert Camus sont incroyablement incarnés par Stanislas De la Tousche, impeccable du début à la fin, quelles que soient les émotions traduites dans ce soliloque déversé comme un intarissable torrent.

La mise en scène sobre et efficace de Géraud Bénech allie habiles effets de lumière et sonores qui nous projettent tantôt dans l'obscurité d'un bar bruyant, tantôt en pleine rue, au bord d'une eau glacée. Des images vidéo viennent s'ajouter à ces effets techniques, mettant l'homme face à lui-même, face au reflet de son égoïsme, de sa lâcheté, de sa culpabilité.

Albert Camus a voulu nous offrir une peinture sans fards de l'homme occidental à travers cet homme qui a subi la Chute - ou l'a précipitée. C'est parfois troublant, souvent touchant, toujours puissant.

"La Chute" est une pièce exigeante à voir, à soutenir, maintenant que, ô bonheur, nos théâtres ont rouvert leurs portes. Bravo !

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It Art Bag

La Chute

Superbe pièce interprétée à merveille par le talentueux comédien

« C’est une superbe pièce que nous présente le metteur en scène Géraud Bénech interprétée à merveille par le talentueux comédien Stanislas de la Tousche. »

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La Chute

La parole est portée de manière émérite avec une éloquence sensible

Monologue dramatique d'après l'œuvre éponyme de Albert Camus interprété par Stanislas de la Tousche dans une mise en scène de Géraud Bénech. "La Chute" dernier opus de l'écrivain et philosophe Albert Camus, s'articule autour de la chute, entendue comme le péché... Lire plus

Monologue dramatique d'après l'œuvre éponyme de Albert Camus interprété par Stanislas de la Tousche dans une mise en scène de Géraud Bénech.

"La Chute" dernier opus de l'écrivain et philosophe Albert Camus, s'articule autour de la chute, entendue comme le péché originel, et la thèse de la culpabilité consubstantielle à la nature humaine dans une variation athée de la morale judéo-chrétienne qu'il aborde dans le registre de la controverse philosophique.

Albert Camus a précisé qu'il dressait "le portrait d'un petit prophète comme il y en a tant aujourd'hui. Ils n'annoncent rien du tout, et ne trouvent pas mieux à faire que d'accuser les autres en s'accusant eux-mêmes". Un homme singulier, et dont le nom Jean-Baptiste Clamence renvoie symboliquement au prophète biblique Jean le Baptiste clamant dans le désert, se révélant un vaniteux pratiquant une autosatisfaction sans limite quant à sa supériorité intellectuelle, délivre sa confession de p(r)êcheur pour qui "chaque homme témoigne du crime de tous les autres".

Ce témoignage-confession sous forme dialogale de convention avec un interlocuteur muet est celui d'un homme obsédé par un acte, non sa commission mais son omission, qui ressort à la confrontation avec soi-même sur le mode du plaidoyer et/ou réquisitoire d'un homme révélant non seulement sa culpabilité mais sa duplicité.

Travaillent régulièrement de concert, ainsi pour le superbe "Derniers entretiens" d'après l'oeuvre de Louis-Ferdinand Céline, le comédien Stanislas de la Tousche et le metteur en scène Géraud Bénech présentent une transposition scénique qui rend compte de la dualité consubstantielle du personnage, ainsi que ce dernier l'indique en évoquant "la fine crête qui sépare l'hyperacuité de la folie".

L'ambiguité de la confrontation avec soi-même, à laquelle s'ajoute l'invocation, d'autant plus brillante qu'elle émane d'un ancien avocat, de la circonstance atténuante tenant à l'universalité du comportement humain se révèle, en l'espèce, on dans le bar orignel mais "in door" dans l'espace intime d'un cabinet de travail.

La parole est portée de manière émérite avec une éloquence sensible par Stanislas de la Tousche qui navigue subtilement entre la vraie fausse humilité du repentant et le faux vrai cynisme du "pécheur".

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La Chute

Camus porté en majesté !

Une adaptation libre et nécessaire du texte d’Albert Camus La chute au Théâtre de la Contrescarpe Programmée tous les mercredis et les jeudis à 19h au théâtre de la Contrescarpe, la pièce imaginée par Albert Camus et publiée chez Gallimard en 1956 retrouve une nouvelle... Lire plus

Une adaptation libre et nécessaire du texte d’Albert Camus La chute au Théâtre de la Contrescarpe

Programmée tous les mercredis et les jeudis à 19h au théâtre de la Contrescarpe, la pièce imaginée par Albert Camus et publiée chez Gallimard en 1956 retrouve une nouvelle jeunesse avec l’excellent Stanislas de la Tousche dans le rôle de Jean-Baptiste Clamence avec la mise en scène inventive de Géraud Bénech. Quelques accessoires bien trouvés permettent d’insuffler un vrai rythme à un monologue qui remet en cause les certitudes sur une vie réussie. La pièce montre bien que le blanc est noir, que le noir est blanc, et rien n’est acquis à l’homme, ni sa force, ni sa faiblesse ni son cœur.

 

Camus porté en majesté
Ce qui est considéré comme le dernier grand récit d’Albert Camus est un véritable réquisitoire contre les fausses certitudes de l’homme moderne. Avec un art consommé du mot et du verbe, l’auteur nobelisé remet en cause la réussite professionnelle, la reconnaissance collective et les conquêtes amoureuses en soulignant bien la vanité constante des choses, les flagorneries jamais entendues et tout ce qui construit l’édifice du vaniteux du XXe siècle. Un quidam visiblement imbu de lui-même si on tient compte de sa prolifique et inarrêtable faconde s’adresse à un inconnu dans un bar miteux d’Amsterdam nommé Mexico City. Ce rade dérisoire est le dernier royaume d’un mondain parisien échoué là suite à une disgrâce personnelle. Après un torrent de fleurs jetées sur son oeuvre de grand homme et de bon samaritain, le masque tombe et la véritable personnalité, longtemps autant cachée qu’ignorée, refait surface. Jean-Baptiste Clamence avoue ses travers et se définit comme un juge pénitent qui s’accuse soi-même afin de pouvoir devenir juge des autres. Le comédien rivalise de procédés oratoires pour coller au texte de Camus tout en prenant des libertés surprenantes, comme ce moment charnière où le personnage entend un corps tomber dans l’eau sans savoir sauver cette personne à la dernière extrémité de sa vie. Le moment où tout bascule passe sur un magnéto qui fait défiler une bande qui accompagne le comédien tout du long du spectacle. Avec une canne à pêche, il signifie son désir de sauver autrui, avec une ballerine, il figure ses conquêtes féminines, un miroir symbolise un côté sombre où des personnages démoniaques apparaissent. Là où la fête occupait l’existence d’un homme imbu de lui-même, le spectacle de la déchéance personnelle le fait descendre de son piédestal et se rendre compte de l’égoïsme de sa condition. Le texte, la mise en scène et le comédien sont au diapason pour faire réfléchir les spectateurs sur la force intrinsèque d’un texte essentiel de la littérature française.

Après de nombreuses présences à d’autres adaptations de ce texte de Camus, force est de constater que celle-ci est au-dessus du lot. Parfaitement interprété avec un texte déclamés au cordeau, La Chute redevient ce texte essentiel à lire et relire pour se donner une bonne dose de modestie et d’humilité. De quoi croire aux valeurs de justice et de responsabilité en mettant à distance les mirages de la société capitaliste, le bon moment pour revoir cette pièce tous les mercredis et jeudis soir de Juillet au Théâtre de la Contrescarpe à Paris !

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La Chute

Une belle performance d’acteur !

Un avocat très imbu de lui-même croise sur un pont une jeune fille prête à sauter à l’eau. Il continue son chemin, l’entend tomber, et ne se retourne pas. Sa vie dès lors prendra une tout autre tournure. Cette surprenante pièce, adaptée du roman éponyme d’Albert... Lire plus

Un avocat très imbu de lui-même croise sur un pont une jeune fille prête à sauter à l’eau.
Il continue son chemin, l’entend tomber, et ne se retourne pas.
Sa vie dès lors prendra une tout autre tournure.
Cette surprenante pièce, adaptée du roman éponyme d’Albert Camus, nous interroge sur notre égoïsme et la futilité de nos motivations.

Stanislas de la Tousche, seul en scène, fait vivre intensément son personnage. Une belle performance d’acteur !

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Théâtre au vent

La Chute

L’homme qui parle nous émeut.

Dans sa prière d’insérer de l’édition de la Chute (1956) Camus présente « L’homme qui parle » : Il a le cœur moderne, c’est-à-dire qu’il ne peut supporter d’être jugé… Fait-il son procès ou celui de son temps ?... Lire plus

Dans sa prière d’insérer de l’édition de la Chute (1956) Camus présente « L’homme qui parle » : Il a le cœur moderne, c’est-à-dire qu’il ne peut supporter d’être jugé… Fait-il son procès ou celui de son temps ?
Pour adapter ce roman-monologue sur une scène de théâtre, il faut rentrer dans le film du personnage, c’est-à-dire deviner ce qu’il voit, ce qu’il ressent tandis qu’il parle car aussi bien, il y a ce que disent les gestes, le corps et que les mots seuls ne peuvent exprimer.  C’est tout l’intérêt de cette représentation théâtrale de la chute. Incarné par Stanislas de la TOUSCHE, Jean-Baptiste Clamence devient un personnage sur scène au même titre qu’un personnage Shakespearien ou plus évident pour nous qu’un personnage de Dostoïevski, Stavroguine dans les Possédés ou le narrateur des Carnets du sous-sol décrit comme un individu maniaco-dépressif.
Mais au fond, au-delà de sa description sociale – il s’agit d’un ancien avocat très prisé – qui se nomme Jean-Baptiste Clamence, il est un homme parmi les hommes qui est tout nu dès lors qu’il s’expose au jugement et au regard des autres. Le point de départ du cataclysme moral de cet individu est terrible. L’homme est obsédé par le souvenir d’une défaillance : il n’est pas venu au secours d’une jeune femme en train de se noyer. 
L’origine de cette défaillance pourrait être interprétée de diverses façons. La plus simple est de penser qu’il n’a pas eu le courage. Manquer de courage c’est aussi être humain mais Jean-Baptiste Clamence déteste cette image que lui renvoie son comportement, il la déteste au point qu’il la foule à ses pieds et à travers reconnait celle de l’homme en général.
Le réquisitoire contre la société de son temps est sous-tendu par la véhémence d’une douleur quasiment physique, l’homme a aussi bien mal dans son corps que dans son esprit.


La mise en scène de Géraud BENECH fait penser à un rêve éveillé, un cauchemar qui a cela de pittoresque qu’il nous transporte dans un bouge, un bar d’Amsterdam où se retrouvent des êtres qui fuient la solitude. Et il y a cet instrument magique du miroir qui ne cesse de s’agiter, de vaciller, se consumer comme une flamme telle la vie de cet homme.
Cette intrusion du fantastique donne de la chaleur au personnage, elle s’accorde à la fièvre qui l’habite si justement exprimée par Stanislas de la TOUSCHE.


Le personnage hanté par le souvenir de sa propre lâcheté, nous ne le voyons pas en quête du bonheur ni même de son salut. Pour excessive que puisse paraître son introspection bordée de cynisme, elle agit comme un volet qui frappe contre le mur, elle l’appareille au monde.


Le public se trouve dans la position de l’interlocuteur muet de Jean-Baptiste Clamence, certainement embarrassé, médusé par cette confession torrentielle.  Stanislas de la TOUSCHE ne donne même pas l’impression de jouer, il est cet homme qui se confesse, se livre corps et esprit pour regarder la nuit en face.  De chair et de sang, avec cet ego vacillant comme une mouche aveugle, en quête de lumière, l’homme qui parle nous émeut.

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La Chute

À voir absolument !

Un bar à matelots à Amsterdam. Une atmosphère enfumée, glauque, pleine de la cacophonie des beuveries qui s'entrechoquent. Jean-Baptiste Clamence, un habitué des lieux, y détone par son élégance décontractée, son sourire et sa faconde courtoise. Il se porte au secours d'un... Lire plus

Un bar à matelots à Amsterdam. Une atmosphère enfumée, glauque, pleine de la cacophonie des beuveries qui s'entrechoquent. Jean-Baptiste Clamence, un habitué des lieux, y détone par son élégance décontractée, son sourire et sa faconde courtoise. Il se porte au secours d'un client en peine de boisson et noue une camaraderie de circonstance, qui va se muer en complicité touristique au long des quais, dans la senteur trouble des feuilles mortes.
S'inaugure alors, comme une sorte d'exorcisme inefficace, la longue confession de Clamence, ressassée, sans cesse peaufinée. Celle des souvenirs décrits avec précision qui l'ont amené à son statut actuel, loin du Paris de ses succès professionnels et mondains d'antan. Tel fut le choc vital d'une mauvaise conscience jamais amendée, du cynisme amoureux, de la vanité qui explosent au détour d'un quai nocturne, d'une chute inexorablement amorcée.
L'exil vers ces lieux sordides, quasi exotiques, autorise une résurrection morale, que désormais il partagera avec des inconnus de fortune, à qui il offre ainsi la possibilité de leur salut. Juge-pénitent, juge légitimé par sa propre pénitence, Clamence extrapole son expérience au dévoilement de la veulerie universellement partagée.

 

Ce texte flamboyant, d'une originalité et d'une puissance inouïes, n'a pas pris une ride depuis 1956. Stanislas de la Tousche renforce davantage sa vitalité signifiante, faisant de chaque spectateur l'inconnu de passage qu'il interpelle sans lui laisser le temps de reprendre souffle, avant de le laisser s'en retourner vers son propre questionnement. Ébranlé, pas indemne.
À voir absolument.

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La Chute

C'est magistralement servi !

La Chute au Théâtre de La Contrescarpe : Stanislas de la Tousche, impressionnant, sert le texte d’Albert Camus dans une mise en scène de Géraud Bénech, une mise en abyme qui laisse le spectateur fixer la limite entre la représentation et sa réflexion Sur la scène, un bureau, une... Lire plus

La Chute au Théâtre de La Contrescarpe : Stanislas de la Tousche, impressionnant, sert le texte d’Albert Camus dans une mise en scène de Géraud Bénech, une mise en abyme qui laisse le spectateur fixer la limite entre la représentation et sa réflexion
Sur la scène, un bureau, une machine à écrire, un magnétophone à bandes, un miroir. Pendant que le public trouve sa place, un homme entre sur scène, en marcel et bretelles, écoute la bande au casque, tape à la machine… Cette nuit là, en novembre, je regagnais la rive gauche et mon domicile par le Pont Royal…

Cette nuit là, l’homme a vu une jeune femme tomber dans la Seine, il n’a pas réagi. Maintenant il est à Amsterdam, au Mexico City, un bar de marins. Il partage des genièvres avec un inconnu, il va lui raconter sa vie. La vie d’un avocat brillant à qui tout vient facilement, la réussite, l’argent, les femmes. Devant cet homme, il va prendre conscience de l’égoïsme, du vide de sa vie. Il a laissé un de ses camarades mourir sous ses yeux, il a manipulé les femmes, sans jamais s’intéresser à un autre que lui. Petit à petit, ce n’est plus de lui qu’il parle, mais de l’homme moderne, en tout cas dans sa version occidentale.

Le spectateur est là, il voit cet homme mettre à nu sa conscience devant un inconnu, s’observer à travers un miroir, laisser s’effondrer les valeurs sur lesquelles il s’est construit.


Le travail de Stanislas de la Tousche est impressionnant. Il sert le texte avec une profondeur qui force le respect, en se donnant le temps, dans les gestes, dans la voix, une voix sans urgence, qui sait allonger les syllabes, retrouver le ton du parisien bien éduqué des années 50. Avec lui, grâce à lui, je sentais petit à petit s’effondrer Jean-Baptiste Clamence, ses certitudes, ses barrières. Je voyais un homme qui ne s’est intéressé qu’à lui même franchir une borne, réaliser sa propre vacuité, cette vacuité à laquelle il ne peut plus échapper.

 

La mise en scène de Géraud Bénech apporte une mise en abyme complémentaire, il y a sur scène un acteur, deux hommes, celui qui se livre et celui qui écrit, Clamence et Camus. Clamence est-il Camus, je suis sorti sans trancher, faut-il d’ailleurs choisir entre le niveau de la réflexion et celui de la représentation, le spectateur observe-t-il Camus qui observe Clamence, ou le spectateur est-il, comme Camus, comme Clamence, un homme moderne face à sa vacuité… chacun trouvera sa frontière.

 

Une raison d’aller voir la pièce ? Parce que c’est Camus, et que c’est magistralement servi. Pour la beauté du texte. Parce que le propos est actuel, trop actuel. Parce que vous aimez le théâtre. Parce que Camus est à votre programme de Français ou de Philo. Parce qu’il vous arrive de réfléchir.

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La Chute

Un texte aux profondes réflexions, sans préjugés...

À chacun son esclave, mais qui le dira ? Certaines vérités, qui les reconnaîtra ? Qui s'afficherait tel qu'il est réellement ? Un homme se revisite intérieurement, Il retrace sa vie presqu'éternellement Comme un voyage se refait mentalement. Au «Théâtre de la... Lire plus

À chacun son esclave, mais qui le dira ?
Certaines vérités, qui les reconnaîtra ?
Qui s'afficherait tel qu'il est réellement ?
Un homme se revisite intérieurement,
Il retrace sa vie presqu'éternellement
Comme un voyage se refait mentalement.

Au «Théâtre de la Contrescarpe», défilent
Toutes les petites lâchetés qui s'enfilent
Sur le collier d'existence où s'attache un fil
Qui pourrait se transformer en un nœud coulant.

Chacun exige d'être innocent à vil prix ...
Un miroir renvoie une image déformée,
Livrant son âme pieds et poings liés et pris
Dans les filets du monde qui s'est transformé.

«Le sommeil était une chute»
«Et la veille un accroupissement»,
Dans une cellule où on lutte
Recroquevillé sur ses tourments.

«Je suis la fin et le commencement»
«J'annonce la loi» pour un jugement.
«Les juges intègres» ne sont finalement
Qu'une pâle copie voguant innocemment.

Discours qui libère philosophiquement ;
«Plus je m'accuse et plus j'ai le droit de vous juger».
Un texte aux profondes réflexions, sans préjugés,
Servi par un souffle qui a su exiger
De l'acteur qu'il l'expulse de lui intensément.

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La Chute

Vibrant hommage à Albert Camus ! Formidable performance !

Une méditation vertigineuse sur l'homme moderne occidental, un vibrant hommage à Albert Camus. Dans La Chute se joue l'introspection aussi partiale que, néanmoins, impitoyable, d'un brillant avocat au soir de sa vie. Un homme aux succès multiples, parfaitement satisfait dans son égoïsme et son... Lire plus

Une méditation vertigineuse sur l'homme moderne occidental, un vibrant hommage à Albert Camus.
Dans La Chute se joue l'introspection aussi partiale que, néanmoins, impitoyable, d'un brillant avocat au soir de sa vie. Un homme aux succès multiples, parfaitement satisfait dans son égoïsme et son hubris, fascinant son entourage - à l'en croire du moins. Un jeu constant avec les sentiments d'autrui. Un tourbillon de divertissements, jusqu'à l'épuisement. Une forme d'enivrement, après les années noires de la guerre. Mais une homme qui sombre lorsqu'il se rend compte qu'il a eu la lâcheté de laisser sous ses yeux se noyer une jeune femme, sans un regard, sans une main tendue. Chute d'un corps dans la Seine, qui dès lors se représentera sans cesse à son imagination enfiévrée, chute morale d'une conscience brusquement rappelée à une responsabilité qu'elle avait oubliée. Chute d'un esprit qui ne peut supporter l'éblouissement de la lucidité.


C'est un défi que de représenter La Chute sur scène. Relevé haut la main. Formidable performance de Stanislas de la Tousche qui, seul sur scène, sait capter l'attention de son public. Il sait restituer ce malaise instauré par le point de vue unique, l'abîme insondable d'un être confronté à la fissuration de son être social et à l'irruption soudaine d'un miroir assassin.
Henriette Casaubieilh

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La Chute

Que de philosophie dans cette représentation.

EXTRAITS "Stanislas de la Tousche incarne le personnage à la perfection. Que de philosophie dans cette représentation. Nous sortons plus enrichi qu’en arrivant."

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Incarnation magistrale de Stanislas de la Tousche.

EXTRAITS «  Son succès doit beaucoup à la mise en scène efficace de Géraud Bénech mais surtout à l’incarnation magistrale de Stanislas de la Tousche. Il faut saluer la témérité du metteur en scène et surtout de son acteur pour investir et donner... Lire plus

EXTRAITS

«  Son succès doit beaucoup à la mise en scène efficace de Géraud Bénech mais surtout à l’incarnation magistrale de Stanislas de la Tousche.

Il faut saluer la témérité du metteur en scène et surtout de son acteur pour investir et donner chair à ce monologue ambigu et sans concession.

Au fil de sa confession-miroir, jouant de son corps élastique et de sa voix caméléon Stanislas de la Tousche tient son public – salle comble lundi soir au Théâtre de la Contrescarpe – en haleine, en triturant le rythme des phrases et leur musicalité.

Toute la force de la littérature se distille avec la puissance de la scène.

Qu’il est stimulant de se frotter à de grands textes, le public est reconnaissant à Stanislas de la Tousche de lui offrir le meilleur. Pour mieux réfléchir. Il est toujours temps. »

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La Chute

Magistralement interprété… Un petit bijou à (re)découvrir…

EXTRAITS Magistralement interprété par un Stanislas de la TOUSCHE, toujours aussi talentueux et inspiré, cette « Chute » nous bouleverse et nous assomme de vérités intemporelles sur la condition humaine. Un petit bijou à (re)découvrir qui enrichira votre conscience et ravira... Lire plus

EXTRAITS
Magistralement interprété par un Stanislas de la TOUSCHE, toujours aussi talentueux et inspiré, cette « Chute » nous bouleverse et nous assomme de vérités intemporelles sur la condition humaine.
Un petit bijou à (re)découvrir qui enrichira votre conscience et ravira votre âme de spectateur !
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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Cette adaptation se caractérise par son éclatante cohérence !

“Une valise à la main, tout de blanc vêtu, l’homme avance lentement sur scène. Bientôt, les mots de Proust s’élèvent dans leur troublante et mystérieuse beauté. Réalisée à partir d’extraits plus ou moins connus de “À la recherche du temps perdu”, cette adaptation se caractérise par son... Lire plus

“Une valise à la main, tout de blanc vêtu, l’homme avance lentement sur scène. Bientôt, les mots de Proust s’élèvent dans leur troublante et mystérieuse beauté. Réalisée à partir d’extraits plus ou moins connus de “À la recherche du temps perdu”, cette adaptation se caractérise par son éclatante cohérence. Une même évidence qui se retrouve dans la mise en scène où le moindre objet a sa justification, le moindre silence sa raison d’être. Une réussite parachevée par l’interprétation envoûtante de David Legras, qui nous emmène sur le chemin sinueux des souvenirs à la rencontre de la duchesse de Guermantes ou d’Albertine. Un plaisir rare au goût aussi savoureux que celui d’une petite madeleine.”

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

La présence scénique humanise tout en sobriété cette écriture géniale.

Une gageure que de mettre sur les planches “À la recherche du temps perdu”. Virgil Tanase s’y essaie pourtant et parvient à nous faire entrer dans le monde de Marcel Proust par une petite porte tout en finesse. Des morceaux choisis, des phrases, des moments de texte qui évitent l’écueil des raccourcis. Sur scène,... Lire plus

Une gageure que de mettre sur les planches “À la recherche du temps perdu”. Virgil Tanase s’y essaie pourtant et parvient à nous faire entrer dans le monde de Marcel Proust par une petite porte tout en finesse. Des morceaux choisis, des phrases, des moments de texte qui évitent l’écueil des raccourcis. Sur scène, quelques-unes des thématiques fortes du roman : la réminiscence et le souvenir chers à l’auteur, entre autre. Et David Legras, seul sur le plateau, nous fait partager intelligemment la phrase proustienne, dont la structure complexe se déroule avec jouissance, servie par la clarté de la diction et l’expressivité du comédien. La présence scénique humanise tout en sobriété cette écriture géniale. Sans l’appauvrir.
L’on écoute comme une évidence ce soliloque oiseux, cette introspection qui, au sens propre, nous parle. Les quelques accessoires suggèrent l’incarnation des figures chéries. Ils rythment les moments du texte soutenant l’attention de l’auditoire, servant d’allégories à tous les personnages et notions présents fantomatiquement. En une heure et quart, le spectateur perçoit les plus minuscules détails qui peuplent la vie de l’enfant jusqu’à ceux qui obnubilent l’homme d’âge mûr. Une description de chambre, une évocation de femme ou une peinture de comparses vieillissants.
Combray, Albertine, Swan, vous n’aurez qu’une hâte au terme du spectacle : les retrouver, (r)ouvrir l’un des tomes, au hasard et ressentir à nouveau ce que vous avez éprouvé à la lecture d’un Proust, jadis”

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Des tonalités cristallines pour une symphonie romanesque.

Des tonalités cristallines pour une symphonie romanesque “À la recherche du temps perdu de Marcel Proust rivalise avec l’ambition des cathédrales et des symphonies. Virgil Tanase met en scène cette balade du souvenir aux couleurs sépia, trempées des rayons réfractés de la vie passée. Des occasions... Lire plus

Des tonalités cristallines pour une symphonie romanesque
“À la recherche du temps perdu de Marcel Proust rivalise avec l’ambition des cathédrales et des symphonies. Virgil Tanase met en scène cette balade du souvenir aux couleurs sépia, trempées des rayons réfractés de la vie passée. Des occasions d’éblouissements pour des intuitions que l’on croyait perdues, avec la sérénité et l’inquiétude contrôlée de David Legras, le flâneur dont les pensées et les mouvements mènent à des relais obligés du cycle proustien. L’écriture, produite dans une chambre tapissée de liège, ne saurait oublier toutes les alcôves protectrices de l’enfance, entre rideaux de mousseline à la blancheur d’aubépines chez les grands-parents à Combray, et l’odeur de renfermé que distillent des brindilles de bois sur le sol, un morceau de temps retrouvé: « Longtemps, je me suis couché de bonne heure… ». Surgit soudainement à la mémoire la disparition signifiante de la grand-mère, l’instant où le garçon prend conscience qu’il ne la reverra plus, tout en chaussant ses bottines.
Miracle d’un crissement qui laisse affleurer les jours anciens
Au rendez-vous, la fameuse madeleine, moment inattendu d’une félicité goutée à nouveau, à l’instant même où les «miettes du gâteau » imbibées de thé touchent le palais. Voilà l’envahissement d’un « plaisir délicieux » dont l’adulte ne peut saisir la cause, une simple offrande dominicale de la tante Léonie à l’enfant qu’il était. Quand au sentiment de l’amour, il s’impose à travers le portrait d’Albertine, l’adolescente si changeante rencontrée pendant la villégiature normande. Le spectacle donne la mesure des trésors poétiques de l”A la recherche du temps perdu” à l’aide d’images scéniques réinventées, non pas par le déséquilibre attendu des « deux dalles inégales du baptistère de Saint-Marc », mais grâce à une voiture enfantine du siècle dernier avec un guignol de poupées. Miracle d’un crissement de métal pleurant qui laisse affleurer les jours anciens.”

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Les réminiscences s’entremêlent et donnent la vie à ce très beau “À la recherche du temps perdu”

“Il faut du cran pour se risquer à pénétrer dans le temple de Proust. Le parfum de ses réminiscences échappe à nombre de flacons… Alors, une heure et quart de recherche. Il s’agit de faire jaillir le passé dans le présent ; de réitérer une sensation pour lui faire dire ce qu’elle renferme de souvenirs. Le... Lire plus

“Il faut du cran pour se risquer à pénétrer dans le temple de Proust. Le parfum de ses réminiscences échappe à nombre de flacons… Alors, une heure et quart de recherche. Il s’agit de faire jaillir le passé dans le présent ; de réitérer une sensation pour lui faire dire ce qu’elle renferme de souvenirs. Le désir de Proust – retrouver par les mots un plaisir évanoui – est atteint grâce à un processus mental minutieux, auquel le spectateur assiste, en même temps qu’il se délecte de la magie poétique des images. David Legras apparaît là comme un « voyant ». Il transmet cette « fièvre de la recherche » au pays de la mémoire, avec une flamme particulièrement captivante. Il voyage dans l’écriture de Proust, en nous la restituant fluide, voluptueuse et enivrante. Les moments choisis, dont fait partie le passage de la mythique madeleine «imbibée de thé», l’amour exaltée envers l’étrange, l’ambigüe Albertine, s’incarne dans les quelques accessoires présents sur la scène. Un phono, du vieil or, des fleurs, une poupée, un simple grincement : tout nous propulse dans cette galerie de miroirs, où les émotions enfouies se conjuguent et se reflètent encore une fois, au creux des phrases complexes et infiniment extatiques de Proust. Les réminiscences s’entremêlent et donnent la vie à ce très beau “A la recherche du temps perdu”, sous le pinceau d’un Virgil Tanase, au meilleur de sa forme.”

 

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

David Legras est fascinant, magistral !

D’emblée c’est beau, blanc sur noir. Atmosphère, ombre et lumière… Des draps blancs recouvrant des meubles, et déjà prend vie une maison prometteuse d’histoires, dans laquelle pénètre lentement un homme très élégant, tout de blanc immaculé... Lire plus

D’emblée c’est beau, blanc sur noir. Atmosphère, ombre et lumière… Des draps blancs recouvrant des meubles, et déjà prend vie une maison prometteuse d’histoires, dans laquelle pénètre lentement un homme très élégant, tout de blanc immaculé vêtu, entre deux âges. Ses mains s’emploient à interroger l’espace en le/se découvrant au fur et à mesure… Son regard hypnotique invite à une intimité étrangement pudique. Il raconte, partage des fragments de son passé. Avec une fébrilité maîtrisée, de sa voix modulable, il décortique les mots qui décortiquent les moments choisis, de manière à ce qu’ils paraissent tangibles pour/par tous les sens. L’éphémère devient universel, le banal se revêtit d’une importance capitale. L’homme qui parle au passé, par sa présence, est une évidence, apaisante et troublante à la fois. Il semble chercher sans réellement en avoir besoin, sauf peut-être pour se rassurer enfin de ne pas l’avoir perdu… tout ce temps.

Seul en scène, David Legras est fascinant, magistral dans son art de jongler avec le rythme et les intonations, la précision, l’émotion. Il sert avec panache et justesse le magnifique texte proustien.

Quant à la mise en scène, elle est surprenante, esthétique, épurée et inventive à la fois : Virgil Tanase l’a forgée à la hauteur de son talent et de son imagination. Et nul doute, ce grand Monsieur est un magicien espiègle qui aime transporter les spectateurs dans son univers particulier, où derrière le moindre détail scénique se cache un symbolisme inattendu. À vous/nous de trouver !

Certains, comme Gide, aiment Proust. Les autres le (re)découvrent grâce à cette pièce qui lui rend si majestueusement hommage.

Luana Kim

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Il y a en effet de quoi être impressionné par l’interprétation de David Legras !

Réuni au sein de la petite salle du Théâtre de la Contrescarpe, le public, souvent épris de l’œuvre de l’auteur mis en scène, découvre avec surprise, parfois même avec interrogation, un spectacle captivant, toujours sur le fil. Notre avis : Proust est l’auteur qui,... Lire plus

Réuni au sein de la petite salle du Théâtre de la Contrescarpe, le public, souvent épris de l’œuvre de l’auteur mis en scène, découvre avec surprise, parfois même avec interrogation, un spectacle captivant, toujours sur le fil.
Notre avis : Proust est l’auteur qui, souvent, fait l’unanimité au sein des adeptes de littérature. Il est certain cependant que l’écriture de ce dernier peut dérouter, par son caractère fortement descriptif, introspectif, patient. Pour réussir à lire Proust, il faut du temps, il faut aussi avoir vécu. Sinon, la magie n’opère sûrement pas pleinement.
On mesure alors le défi du comédien, David Legras, et de son metteur en scène, Virgil Tanase, pour rendre la Recherche accessible. Car c’est bien le texte de Proust que le spectateur écoute, attentivement, durant cette heure de réflexion. Réflexion sur l’oubli, sur le souvenir, sur l’être.
Il y a en effet de quoi être impressionné par l’interprétation de David Legras, totalement habité par ce texte, par ses circonvolutions, par sa musicalité, qu’il nous transmet merveilleusement. Mais il fut étonnant, en tant que spectateur, de ressentir parfois l’envie de retrouver ces mots seul, à côté d’une lampe de chevet, de se les dire à soi, dans sa tête. Le texte de Proust a cette particularité qu’il ne se donne pas facilement. Et si le comédien réussit brillamment à adapter son phrasé à la complexité du propos, le désir de le faire sien est plus grand que celui de se le faire conter.
Tout n’est qu’une question de goût finalement, car ce seul-en-scène aiguise toutes les subjectivités. Qui ne s’est pas en effet, un jour, repassé le film de sa vie en retrouvant sa chambre d’adolescent ? Son odeur, sa lumière, ses bibelots. Pour qui aime à se laisser aller à des pensées, sans pour autant s’y perdre, pour qui a le goût du questionnement, de la démesure et de l’absolu dans la quête de sens, cette pièce résonnera très certainement en lui.
Mais il fut par la même amusant de ressentir davantage l’envie de se replonger dans les pages de Proust, plutôt que de se projeter dans l’imaginaire du comédien. La Recherche a cette magie, cette plénitude, qui fera d’elle le roman de chacun.
En tout cas, ce spectacle démontre que l’amour des artistes pour cette œuvre est bien palpable.

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Un bien beau moment à conseiller vivement...

Virgil Tanase, romancier et dramaturge d’origine roumaine, est bien connu du public français. Installé sur notre territoire depuis 1977, il a réalisé depuis cette date nombre d’adaptations théâtrales d’inspirations très diverses. C‘est un court texte d’André... Lire plus

Virgil Tanase, romancier et dramaturge d’origine roumaine, est bien connu du public français. Installé sur notre territoire depuis 1977, il a réalisé depuis cette date nombre d’adaptations théâtrales d’inspirations très diverses.
C‘est un court texte d’André Gide sur l’œuvre de Marcel Proust qui déclencha en lui cette envie d’un nouveau spectacle.

A partir d’extraits soigneusement choisis des divers tomes de « A la Recherche », Tanase analyse le subtil processus de souvenir inconscient indissociable, selon lui, de l’acte de création artistique.

Dans les passages proposés on retrouve bien sûr les grands classiques, de l’église de Combray à la petite madeleine trempée dans le thé. Et puis d’autres, moins connus, qu’on vous laisse identifier.

Des noms évocateurs surgissent du passé, celui de la Duchesse de Guermantes, ceux de Bergotte et de Saint Lou et aussi des prénoms qui nous sont familiers, Albertine et Gilberte, par exemple.

C’est à David Legras qu’incombe la tâche délicate d’incarner le narrateur. Nous l’avions découvert dans une adaptation du « Petit Prince » de Saint-Exupéry au théâtre de la Pépinière il y a une dizaine d’années.

Tout de blanc vêtu de la tête aux pieds, avec un élégant chapeau, il est l’incarnation parfaite du sublime Marcel. Pendant une heure un quart il nous susurre sur le ton de la confidence, parfois gourmand, amusé ou surpris, les phrases choisies par le metteur en scène. Le tempo est lent, régulier puis soudain accéléré, comme dans une sonate au piano.

Quelques meubles, d’abord cachés par des draps blancs, constituent le premier décor. Un guéridon, une chaise et une commode, objets familiers anciens d’une maison de campagne que l’on ferme après l’été et que l’on retrouve à la saison suivante.

D’autres accessoires font petit à petit leur apparition sur la scène de manière originale, tels une poussette grinçante ou un chapeau d’Albertine. La parole de l’acteur est quelquefois relayée par un gramophone qui délivre le texte derrière un délicieux grésillement.

Un bien beau moment à conseiller vivement à tous ceux qui aiment être bercés par la magie des mots et la réminiscence des souvenirs qu’on croyait perdus à jamais.

«Proust est quelqu’un dont le regard est infiniment plus subtil et attentif que le nôtre, et qui nous prête ce regard tout le temps que nous le lisons. Et comme les choses qu’il regarde sont les plus naturelles du monde, il nous semble sans cesse, en le lisant, que c’est en nous qu’il nous permet de voir ; par lui tout le confus de notre être sort du chaos, prend conscience et « nous nous imaginons » avoir éprouvés nous-mêmes ce détail, nous le reconnaissons, l’adoptons, et c’est notre passé que ce foisonnement vient enrichir » disait André́ Gide.

Alex Kiev

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

David Legras sert avec justesse et une sacrée mémoire ces très beaux textes.

Trois grands draps blancs recouvrent le mobilier.
Sous une lumière tamisée qui rend immaculé et rutilant son costume trois-pièces, David Legras surgit du passé, une valise noire à la main que l’on devine pleine de souvenirs. Le regard accrocheur, il balaie la salle, retire doucement... Lire plus

Trois grands draps blancs recouvrent le mobilier.
Sous une lumière tamisée qui rend immaculé et rutilant son costume trois-pièces, David Legras surgit du passé, une valise noire à la main que l’on devine pleine de souvenirs.

Le regard accrocheur, il balaie la salle, retire doucement redingote et chapeau, et par la bouche de Proust nous transporte au temps jadis, dans la mémoire de l’écrivain.

Là resurgissent son amour pour Albertine, la maison de Combray, la mort de sa grand-mère, sa fascination pour la duchesse de Guermantes, sa sensation extatique pour la fameuse madeleine trempée dans une tasse de thé servie par sa tante Léonie. Mais aussi, dans une introspection profonde, toutes les petites émotions de son enfance qui restituées au présent – et sous l’analyse nécessaire de l’art, chère à Proust – les rendent immortelles.

Immortelles aussi les métaphores poétiques de cette œuvre colossale constituée de sept tomes et qui résonnent par extraits choisis dans la salle de La Contrescarpe.

Le grésillement d’un phonographe, le crissement d’un landeau qui se déplace comme par magie sur scène, une coiffeuse et un vieux lampadaire rappellent le XIXe siècle.
Écharpe et pot de fleurs donnent vie aux états d’âme de Marcel entre les mains de David Legras qui, sert avec justesse et une sacrée mémoire ces très beaux textes.

Carole Rampal

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Belle et saisissante plongée dans une écriture !

Critiques / Théâtre A la recherche du temps perdu de Marcel Proust par Gilles Costaz Le tournoiement de la mémoire Proust au théâtre. C’est une transposition bien périlleuse que quelques aventuriers tentent de faire régulièrement. En général, le parti pris... Lire plus

Critiques / Théâtre
A la recherche du temps perdu de Marcel Proust
par Gilles Costaz
Le tournoiement de la mémoire

Proust au théâtre. C’est une transposition bien périlleuse que quelques aventuriers tentent de faire régulièrement. En général, le parti pris n’est pas celui de la grande reconstitution d’une société mondaine, comme le cinéma a pu le faire à plusieurs reprises, mais celui de la miniature où l’évocation passe d’abord par la diction du texte et par la mise en place d’une atmosphère. Le spectacle réglé par Virgil Tanase – grand écrivain qui n’a jamais rompu avec son goût du théâtre et de la mise en scène – se place dans cette continuité. C’est un moment à une voix, à un acteur. Le décor est 1900, rétro, nostalgique. Mais les éléments – un miroir, un fauteuil, un gramophone (qui fonctionne) – se détachent de l’obscurité. Ils semblent à peine posés, comme cette écharpe blanche que l’acteur va suspendre en entrant en scène. 
Tout est centré sur le souvenir. Le choix de textes comprend bien entendu le passage sur l’émotion déclenchée par la mastication d’une madeleine mais, dans un montage subtil qui tourne comme une valse, fait se succéder d’autres pages hantées par la mémoire, l’attente du baiser quotidien de la mère et bien d’autres… C’est un calme et pourtant brûlant tournoiement.
David Gras est tout de blanc vêtu. L’acteur traduit ainsi un homme de la bonne société, soucieux de son élégance, mais pris dans la mélancolie, par sa quête lancinante du « temps perdu ». Il ne reste pas dans l’immobilité – comme on joue généralement Proust -, il a les gestes d’une personne qui veut s’expliquer et même convaincre, d’une façon un peu désespérée. La voix est tendre, mais ferme. Les émotions sont là mais non libérées, non transparentes. Nouées au contraire. C’est une courte, belle et saisissante plongée dans une écriture, un temps et une âme heureuse de sa nostalgie.

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Une remarquable prestation qui sort judicieusement des sentiers battus.

Seul en scène d'après l'oeuve éponyme de Marcel Proust interprété par David Legras dans une mise en scène de Virgil Tanase. De la lecture ("Ecouter Marcel Proust") à la variation warlijowskienne ("Les Français") en passant par la causerie théâtralisée ("Proust en... Lire plus

Seul en scène d'après l'oeuve éponyme de Marcel Proust interprété par David Legras dans une mise en scène de Virgil Tanase.
De la lecture ("Ecouter Marcel Proust") à la variation warlijowskienne ("Les Français") en passant par la causerie théâtralisée ("Proust en clair), "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust, oeuvre-monde, à la fois monument littéraire, mausolée d'une société disparue et réflexion sur le temps, est régulièrement portée sur scène.
Indiquant dans sa note d'intention l'envie de prolonger son plaisir de la lecture de cette oeuvre et le faire partager au public, et avec la complicité efficace de Virgile Tanase à la mise en scène, le comédien David Legra a développé une partition à la forme singulière à plus d'un titre.
En effet, pour théâtraliser cette machine à remonter le temps et à créer, par le processus de la mémoire, un présent éternel à partir d'un passé enfui matérialisé dans une oeuvre d'art, il a composé un puzzle subtil d'extraits, brefs ou longs, recomposés qui n'évoquent que de manière presque incidente certains épisodes inscrits dans l'inconscient collectif tels, entre autres, la fameuse madeleine de Tante Léonie et le coucher à Combray.
Ensuite, il s'est affranchi de la déférence rigide dévolue aux chefs-d'oeuvre et à une prose mythique dont l'oralisation dans le cadre de la théâtralisation implique l'interprétation par l'acteur usant de toute la technique vocale du comédien pour, en l'espèce, traduire en rythmes les multiples ponctuations qui maintiennent l'écriture proustienne. une écriture funambule, et soutenir, comme en musique, son expressivité.
Ainsi, en adresse au public, du grave au facétieux, en jouant les mots à l'envi et osant la fantaisie, voire l'humour avec de malicieux clins d'oeil et d'inattendus inserts, David Legras endosse le personnage du narrateur autofictionnel dans sa quête du temps retrouvé.
Celui d'un voyageur dandy de blanc vêtu apparaissant, au sens premier du terme, tel un fantôme, dans un pièce aux meubles houssés du voile de l'oubli qui se révèle sinon familière du moins suggestive d'un lieu ressortant à un espace mental pour un voyage auquel il convie le spectateur.
Et il dispense une remarquable prestation qui, n'en déplaise aux pseudo-puristes proustiens, sort judicieusement des sentiers battus.

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

David Legras nous entraine dans la beauté du texte et sublime ces phrases...

Dans un enchaînement judicieux de passages choisis, David Legras nous invite à une promenade dans l’œuvre de Marcel Proust.  En sa compagnie, nous partons pour un voyage littéraire, A la recherche du temps perdu. À travers le fil conducteur du souvenir, thème central de... Lire plus

Dans un enchaînement judicieux de passages choisis, David Legras nous invite à une promenade dans l’œuvre de Marcel Proust. 
En sa compagnie, nous partons pour un voyage littéraire, A la recherche du temps perdu.

À travers le fil conducteur du souvenir, thème central de l’œuvre, David Legras nous guide et nous aide à suivre le narrateur en regardant non pas avec les yeux mais avec la mémoire.

L’enchaînement et les coupes choisies vont à l’essentiel de la Recherche et réussissent à extraire la plus pure essence du texte.
Les chambres dans lesquelles s’est endormi le narrateur, la madeleine de tante Léonie, les yeux fiévreux d’Albertine ou le malaise de Bergotte, chacun des passages de l’œuvre trouve ici naturellement sa place.

La diction et la gestuelle permettent de dépasser la simple lecture pour retrouver le plaisir d’une théâtralité qui crée un véritable échange avec le public. 
La mise en scène évoque toute la particularité de l’écriture de Proust centrée sur le détail.
Les meubles drapés de tissus trônent sur la scène tels des fantômes du passé. David Legras, élégant, vêtu d’un costume banc d’époque est entouré de ces objets d’un autre temps qu’il découvre et à qui il redonne vie.
L’adaptation éclaire tous les détails qui naissent de l’imagination fertile du narrateur, cette force narrative qui fait que les objets prennent vie et deviennent une figure amicale et réconfortante. 

Proust est sans cesse à la recherche d’une sensation éprouvée. David Legras et Virgil Tanase saisissent toute l’importance de cet anachronisme, ce décalage émotionnel entre les faits et leur ressenti.
La vivacité du souvenir nait d’une émotion, une émotion qui renait à travers ces extraits choisis qui s’entrelacent et s’articulent avec une cohérence qui éclaire l’œuvre de Marcel Proust.

David Legras nous entraine dans la beauté du texte et sublime ces phrases complexes chargées d’émotion et de poésie. Théâtre et littérature s’harmonisent et bercent nos retrouvailles avec la délicatesse de l’écriture proustienne.

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Chaque description se goûte comme une madeleine...

Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil... Lire plus

Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait… Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, Première partie Combray.
Jamais les premières phrases de la Recherche, ses phrases de Marcel Proust n’auront paru si juste, lui l’insomniaque de Balbec, de Combray. Revenu aujourd’hui, en ces temps de couvre-feu imposé dans certaines villes de France depuis samedi 17 octobre 2020, à 0h, qu’en aurait-il pensé de ce temps maintenant suspendu ? Lui, l’insomniaque du boulevard Haussmann et de la rue Hamelin. Lui, dont le père, le professeur Adrien Proust fut chargé, en 1869, d’une mission officielle en Russie & en Perse en vue d’obtenir un cordon sanitaire pour protéger l’Europe du choléra ! Comment son père aurait-il “combattu” la pandémie mondiale de la Covid-19 ?

Vêtu de blanc, comme revenant d’une station balnéaire, mallette-gramophone à la main, Marcel Proust (1871 – 1922) entre dans ce lieu. Est-ce son appartement ? Les meubles sont recouverts de draps blancs, comme si le propriétaire était de nouveau là, après plusieurs semaines d’absence. Un retour vers le présent. Il lui suffira de les ôter pour qu’apparaissent une table, un lampadaire, une coiffeuse suspendue, une voiture d’enfant avec sa poupée, une chaise. Les souvenirs peuvent resurgir, le temps aussi. La Recherche va renaître en heure quinze. Au lieu de 64 jours de lecture, à raison de deux heures par jour si l’on en croit le site Proustonomic soit 128 heures (1).

Á partir de ce qui semble être la chambre de Combray du narrateur, d’où tout partit un soir, David Legras nous entraîne dans le resurgissement de l’enfance, d’Albertine, de noms de personnes rencontrées, du fatal petit pan de mur jaune… Des extraits de la mystérieuse beauté des phrases de Marcel dites d’une façon lente, très lente, dans des instants où chaque description se goûte comme une madeleine. Avec délectation pour ce choix d’extraits intemporels choisis par Virgil Tanase.

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picto De la cour au jardin

À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Un bien beau moment de théâtre et de littérature, que cette heure et quart-là !

Allez chauffe, Marcel ! Marcel, il arrive côté jardin, dans un somptueux costume blanc cassé très début XXème siècle, grand manteau, trois-pièces assorti, feutre sur le chef et chaussures bicolores. Dans sa main droite, une petite valise verte. Comme une première impression de... Lire plus

Allez chauffe, Marcel !

Marcel, il arrive côté jardin, dans un somptueux costume blanc cassé très début XXème siècle, grand manteau, trois-pièces assorti, feutre sur le chef et chaussures bicolores.
Dans sa main droite, une petite valise verte.
Comme une première impression de remonter le temps.

Le temps…

Ce temps qui semble s’être arrêté dans cette chambre dont les meubles ont été recouverts de draps, afin de les protéger de la poussière de l’oubli.

Ce temps proustien que le metteur en scène Virgil Tanase et le comédien David Legras ont eu l’excellente idée voici quelques années déjà (le spectacle fut créé à Avignon en 2002), l’excellente idée de nous faire retrouver.

Les deux hommes ont donc décidé de nous proposer cette immersion dans la colossale œuvre de Proust, en sélectionnant d’une part des extraits qu’ils jugeaient essentiels, et en « passant au gueuloir » ces morceaux choisis. Une gageure totalement réussie.

Passer Proust à l’oralité ? Pas seulement.
Non content de mettre en voix le texte, il s’agit véritablement ici de “mettre en corps” tout ce que nous écrit et nous dit l’auteur, de rendre non seulement audible, mais également visible ce qui fait la spécificité de la langue de Proust.
Nous voici donc dans la chambre de Marcel.
Avec l’auteur et le comédien, nous allons nous souvenir. Nous allons nous approprier les mots, la mémoire, les images qui nous seront dits et montrés afin d’obtenir ces morceaux de « temps à l’état pur ».

David Legras va les dire ces mots, ces images mémorielles. Il va les jouer.
Et de quelle façon !

Il commence de façon assez lente, comme étonné de se retrouver dans cette chambre.
Grâce à sa diction précise, grâce aux mots qui semblent s’envoler, grâce à la gestuelle de son personnage de dandy, nous sommes vraiment plongés dans l’univers du grand Marcel.

La présence scénique de David Legras permet de rendre « palpable » le texte ô combien passionnant.

Nous ressentons ces souvenirs d’enfance et de jeunesse, nous voyons, nous avons le goût de la célèbre madeleine, nous voici face à la duchesse de Guermantes, à côté d’Albertine (quelle bonne idée que ce grand foulard couleur chair…), ou de Mme Swann, nous nous étonnons de la gravure du Prince Eugène, nous apercevons même Bénodet…

Le souvenir, la mémoire sont également mis en scène grâce au contenu de la petite valise verte qui se révèlera être beaucoup plus qu’une petite valise verte.

Le monde de l’enfance est symbolisé notamment par un petit landau, un jouet, dans lequel se trouve une poupée de chiffon.

Avec ce montage d’extraits plus ou moins connus, Virgil Tanase et David Legras nous rappellent et nous démontrent le caractère paradoxalement intemporel de l’œuvre de Proust.
Grâce à eux, Proust nous parle vraiment. Au sens propre comme au figuré.

Comme plusieurs familles hier soir, si vous voulez faire découvrir l’œuvre à des adolescents, emmenez-les donc au théâtre de la Contrescarpe.

Quant à moi, je n’avais qu’une envie en sortant de la salle : ouvrir les différents volumes de la Recherche afin de retrouver ce que j’avais vu et entendu.

Un bien beau moment de théâtre et de littérature, que cette heure et quart-là !

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Le public est captivé…

Le goût particulièrement agréable des petites madeleines trempées dans du thé chez sa grand-tante Zélie à Coudray fait surgir chez Marcel Proust, une explosion de souvenirs. David Legras, voyageant dans l’écriture de l’auteur, nous les restitue de façon remarquable.... Lire plus

Le goût particulièrement agréable des petites madeleines trempées dans du thé chez sa grand-tante Zélie à Coudray fait surgir chez Marcel Proust, une explosion de souvenirs.

David Legras, voyageant dans l’écriture de l’auteur, nous les restitue de façon remarquable.
Il évoque, tout d’abord ,le souvenir de la chambre où il séjournait, au décor d’autrefois avec ses rideaux de mousseline et la lumière qui pénétrait par la fenêtre à travers les branches d’un aubépine.
Il pense ensuite à la disparition successive de sa grand-mère, de son père et de sa mère.
Une nuit de 1908, il a la révélation que grâce à l’écriture la mort de ces êtres chers ne les a pas tout à fait atteints.
Ensuite, le souvenir de son ami Abertine, lui rappelle que l’amour n’est pas comme l’écoulement de l’eau d’un long fleuve tranquille. Toute passion mène à l’échec.
Il n’existe pas d’amour heureux, car aimer revient à éprouver de la jalousie.
Le tableau du duc de Guermande lui rappelle qu’en politique la vérité n’existe pas, et, que les nationalismes mènent à la guerre…
Marcel Proust n’a pas de bons rapports avec la médecine mais les bienfaits apportés par l’évocation de tout ces souvenirs en fait un médecin de l’âme.

David Legras, très élégant, voyage dans l’univers de Proust et nous le restitue sous la forme de confidences.
Le public est captivé, et pense que Marcel Proust est à la recherche des paradis perdus car ce sont les vrais paradis !

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Une pièce tout en élégance et sensualité qui s’écoute autant qu’elle se voit.

Quand Virgil Tanasse s’intéresse à Marcel Proust, cela donne un spectacle d’une beauté et d’une élégance rares. « À la recherche du temps perdu » est une rêverie poétique et mélancolique sur le temps, les souvenirs et l’art. Le passage sur la... Lire plus

Quand Virgil Tanasse s’intéresse à Marcel Proust, cela donne un spectacle d’une beauté et d’une élégance rares. « À la recherche du temps perdu » est une rêverie poétique et mélancolique sur le temps, les souvenirs et l’art.

Le passage sur la Madeleine est un moment d’une beauté époustouflante, mais la magie opère, particulièrement, quand le thème de la création artistique est abordé.

Qu’est-ce qu’une œuvre d’art sinon cette façon de contraindre l’émotion à se plier aux règles de l’esprit ?

Le lien se resserre, alors entre l’œuvre magistrale de Proust et cet objet théâtral.
Théâtre littéraire, promenade de la pensée, parcours poétique, ce seul en scène est totalement inclassable et le poser, le temps d’un instant au Théâtre de la Contrescarpe, dans le quartier de La Sorbonne, est une très bonne idée.

Tout de blanc vêtu, le comédien David Legras nous fait une démonstration malicieuse de la pensée avec un texte dense et difficile et un travail sur le rythme, remarquable.

Que ce soit par son corps ou sa voix, les ruptures sont très belles. Parfois très immobile ou se déplaçant comme un chat, il nuance subtilement le ton et passe par un phrasé très posé à des envolés beaucoup plus aériennes.

« À la recherche du temps perdu » est une pièce tout en élégance et sensualité qui s’écoute autant qu’elle se voit. La beauté des mots associée à la mise en scène et la scénographie donne une sensation très particulière proche du rêve éveillé.

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Théâtre au vent

À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Excellent comédien David LEGRAS. L’expérience vaut le détour.

« Enivrez-vous. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise nos épaules et nous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve ». Comment ne pas songer à cette exhortation inspirée de Baudelaire (le spleen de... Lire plus

« Enivrez-vous. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise nos épaules et nous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve ». Comment ne pas songer à cette exhortation inspirée de Baudelaire (le spleen de Paris) après avoir assisté au spectacle A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, mis en scène par Virgil TANASE et interprété avec ferveur par l’excellent comédien David LEGRAS.

Il semblerait que les deux artistes se soient mus en abeilles penchées sur quelques phrases proustiennes, quelques branches de fleurs, quelques grappes pour en extraire le suc et le meilleur, de nature à nous étourdir et satisfaire notre soif de curiosités. 
Élégant comme un dandy, vêtu d’un long manteau blanc, le comédien distille, enveloppe, la pensée proustienne d’une voix qui accentue son apparente préciosité mais soulève ses profondeurs. 
Proust n’aurait pour seuls guides que ses sens pour se retrouver. C’est un artiste qui revient toujours sur son motif. Grâce à lui, nous nous tâtons, nous nous pinçons pour éprouver cette malléabilité de l’environnement dans laquelle nous baignons corps et esprit confusément.
Si Proust peut donner l’impression de parler une langue étrangère, cela signifie-t-il que nous ayons perdu notre faculté d’émerveillement ? Nous ne sommes pas musiciens du silence, après tout, nous n’avons pas l’oreille absolue et nos sens ne sont pas si aiguisés !
Il y a des réjouissances à portée de main, à portée de notre respiration, nous enseigne Proust, à portée de notre sensibilité. 

N’est-elle point actuelle cette réflexion « L’oubli dont on commence à sentir la force parce qu’il détruit en cours le passé ».

 

Aujourd’hui dans le 5ème arrondissement de Paris, celui où se trouve le théâtre de la Contrescarpe, la librairie GIBERT Jeune, Place Saint Michel qui datait des années 30 vient de disparaitre au grand dam de tous ses amoureux qui ne cachent pas leur tristesse. Une page de plus est tournée mais comment se résigner à cet argument à savoir que nous sommes entrés dans l’ère de l‘image et du numérique.

 

Nous ne pouvons pas empêcher les pages de se tourner mais nous pouvons continuer à cultiver notre miel, celui de tous nos sens, toujours solidaires de Don Quichotte et ses moulins à vent !

 

Dans ce joli théâtre de la Contrescarpe, véritable petite ruche théâtrale, le spectacle A la recherche du temps perdu, nous invite à rencontrer Proust, un écrivain qui nous propulse hors du temps, n’est-il pas l’auteur de cette phrase : un fauteuil magique me fera voyager à toute vitesse dans le temps et dans l’espace. Était-il visionnaire ? 
Si le passé rentre dans l’invisible, cela signifie-t-il qu’il se soit effacé ? Que penserez-vous de ces meubles recouverts de housses comme des fantômes ambulants, de ce bizarre gramophone, de cette étrange poussette 1900 qui grince et avance sur la scène aussi hésitante ou timide que peut l’être une chose du passé, vivante, dans notre présent ? A qui attribuerez-vous les pensées que ces objets vous inspireront sinon à vous-mêmes ? 

L’expérience vaut le détour. Quand le passé fait bruire notre actualité ! 

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Jubilatoire. L’évidence gourmande et sensuelle d’une prose. Cette invitation séduit...

La quintessence, très subjective signée par le metteur en scène Virgil Tanase, de La Recherche du temps perdu est scandée par la diction gourmande et la présence physique très maitrisées de David Legras. Cette invitation séduit autant ceux que la fresque mémorielle de plus de 3000... Lire plus

La quintessence, très subjective signée par le metteur en scène Virgil Tanase, de La Recherche du temps perdu est scandée par la diction gourmande et la présence physique très maitrisées de David Legras. Cette invitation séduit autant ceux que la fresque mémorielle de plus de 3000 pages rebute, que ceux qui se targuent de la relire régulièrement. Elle réussit à transmettre l’essentiel, la force de l’art, revendiquée comme par la pratique unique « de contraindre l’émotion à se plier aux règles de l’esprit ». Jubilatoire.

 

L’évidence gourmande et sensuelle d’une prose
La diction et la présence physique de David Legras portent avec gourmandise cette Recherche.

N’ayez pas peur ! Le défi est immense, presque vertigineux. Il est largement relevé. Pour tout public. Avec une très grande économie de moyens – pour mieux concentrer le spectateur sur la fascinante prose proustienne – l’adaptation et le mise en scène de Virgil Tanase l’entraine dans le pli du verbe – grâce au jeu de David Legras – bien au-delà des questions esthétiques et cognitives qu’elle embrasse. « Longtemps, je me suis couché de bonne heure », le fameux incipit de À la recherche du temps perdu fait du rituel du coucher – cette douloureuse séparation qui prive le narrateur de sa mère le temps du sommeil – la dynamique créative d’une œuvre toute entière et un formidable attrait du théâtre où l’acteur nous entraine.

En moins de 75 minutes, toute la densité d’une prose unique – et son évidence sensuelle – jaillit en matière organique et mémorielle au fil des extraits habilement sertis et joués avec une gourmandise communicatrice ; épisodes et figures (Albertine, Combray, tante Léonie, …) les plus connus sont égrenés sans artifice. Les littéraires retrouvent leurs marques mémorielles de ce roman sans intrigue. Les autres y plongent bien guidés dans les mystères de l’esprit (via la mémoire) et de l’art (via un travail en action sélective). « Mon œuvre sera la création de la mémoire involontaire. » Loin de toute théorie, le spectacle nous entraine dans ce process de recherche de la vérité compliqué des sensations.

 

Éviter l’artifice du digest
L’économie de moyens de la mise en scène de Virgil Tanase favorise à partir de quelques objets les réminiscences chères au travail proustien.

Miracle d’un crissement d’un landau enfantin pour réveiller un souvenir, prose flottante pour associer les réminiscences, tout est signifiant dans la mise en scène, même si certains recours à des enregistrements font baisser le rythme merveilleusement incarné par l’acteur dandy. Habilement, Virgil Tanase évite cependant de tomber dans la tentation de l’(auto)biographie pour tirer par l’oreille le spectateur dans leur cœur génétique de la Recherche, et de le plonger dans la réalité éphémère de la mémoire. Ce puzzle de phrases – sans autre enjeu que son déroulement – constitue une merveilleuse introduction à l’ambition de Proust ; la perception de la réalité s’enrichit quand la conscience laisse la place aux lâchers prises mémoriels déclenchés par une émotion qu’il ne s’agit de ne pas perdre : “Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais, à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi.”. Cette capacité volontaire de remémoration involontaire devient au sens plein, le travail de l’art.

 

Une heure et quart d’introspection
David Legras ne ménage pas ni de sa présence, ni les effets de comédie pour permettre au spectateur de lâcher prise sur Proust.

Dans un effet immersif et en miroir, le spectateur se laisse entrainer par la cohérence du récit. Pour le faire vivre, pour faire partager la jouissance des phrases, et nous tenir en haleine dans cette quête mémorielle de plaisir évanoui, visant à libérer tous les freins de la conscience. La pièce et son acteur nous invitent dans cette relativité du temps proustien, dans un espace du théâtre qui n’est jamais tout à fait le passé ni tout à fait le présent, mais qui participe aux deux. Le verbe nous touche, parce que ce travail d’écriture devient par la grâce de l’acteur une musique vivante, ensorcelante .
Nous ne résistons pas à citer Proust dans le dernier tome de son œuvre, Le Temps retrouvé : « La grandeur de l’art véritable, c’est de retrouver, de ressaisir, de nous faire connaître cette réalité loin de laquelle nous vivons, cette réalité que nous risquerions fort de mourir sans avoir connue, et qui est tout simplement notre vie. La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c’est la littérature . »

 

En ouvrant d’une manière aussi généreuse le paradoxe fertile du verbe et du conte, cette invitation à la Recherche s’impose comme une action d’intérêt général. et singulière.

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Théâtre & Co

À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Une interaction envoûtante...

Créée il y a presque vingt ans au Festival d’Avignon (2002), À La Recherche du Temps Perdu conçue par Virgil Tanase, romancier et dramaturge entre autres, est toujours à l’affiche au théâtre de la Contrescarpe (>). C’est un spectacle intime tiré de l’œuvre... Lire plus

Créée il y a presque vingt ans au Festival d’Avignon (2002), À La Recherche du Temps Perdu conçue par Virgil Tanase, romancier et dramaturge entre autres, est toujours à l’affiche au théâtre de la Contrescarpe (>). C’est un spectacle intime tiré de l’œuvre fleuve de Proust, un seul-en-scène fait comme sur mesure pour David Legras qui interprète avec élégance le personnage de narrateur Marcel.
L’œuvre de Proust ne cesse de fasciner autant ses nombreux lecteurs que ses admirateurs inconditionnels amenés jusqu’à vouloir la faire vivre sur scène. S’il est inimaginable de la représenter dans sa totalité, chaque parti pris dramatique n’en propose pas moins une approche singulière qui exprime un rapport personnel à son immense richesse littéraire. Une transposition purement narrative de l’histoire paraîtrait réductrice, d’autant que cette histoire est révélatrice des processus de remémoration et par-là de la construction d’une temporalité subjective propre à chaque individu.
La conception de l’intrigue par Virgil Tanase s’inscrit précisément dans cette perspective du travail de la mémoire sur le souvenir : mettre en évidence ce travail théorisé par Proust dans des passages de La Recherche en s’appuyant sur un certain nombre de réminiscences épiques évoquées par Marcel dans son récit.
      L’effet produit est doublement proustien : le narrateur-personnage réactive des souvenirs de lecture non seulement à travers les extraits empruntés à l’œuvre, mais aussi grâce aux accessoires utilisés sur scène : le travail de remémoration provoqué par le spectacle remodèle dans le même temps ces mêmes souvenirs en les recontextualisant dans une pratique scénique tout aussi évanescente que la lecture et en suscitant de nouvelles émotions dans une intimité étroite de chaque spectateur avec lui-même. Les émotions ainsi renouvelées affectent celui-ci dans son rapport sensible à l’œuvre de Proust en allant parfois jusqu’à remuer subrepticement les sensations et sentiments de son propre vécu  conceptualisés dans le récit porté par David Legras.
« Un spectacle où les images du souvenir, « arbitraires », pour reprendre le mot de Marcel Proust, se réunissent selon la logique d’un puzzle merveilleux. Elles composent une atmosphère et s’emploient à expliciter une démarche, celle qui consiste à obtenir, par le mécanisme de la mémoire, un peu de “temps à l’état pur” ».
Virgil Tanase, Note d’intention
 
      Le discours sur les processus de remémoration se mêlent comme par accident à des épisodes épiques tirés de La Recherche, à commencer par le séjour de Combray chez la grand-mère en passant par Paris, Balbec ou Venise. Ce faisant, le Marcel de David Legras évoque plusieurs personnages significatifs dont on espère entendre parler : la mère, la tante Léonie, Gilberte ou Albertine, la duchesse de Guermantes et son époux Bazin, Robert de Saint-Loup, Bergotte, mais aussi et surtout la grand-mère dont la disparation sensible est relatée dans Sodome et Gomorrhe. Les mouvements lents, parfois hésitants, de David Legras, ses regards tournés comme dans le vide, sa voix posée, sa posture songeuse d’un voyageur dans le temps, nous transposent dans leur intimité romanesque avec un profond sentiment de nostalgie.
Une scénographie sobre, contrairement à l’abondance inépuisable des images fleuries et de menus détails fournis par l’œuvre de Proust dans l’élaboration conceptuelle de son univers romanesque, est amplement mise au service du parcours retenu de Marcel. David Legras pénètre, au lever du rideau, dans une pièce plongée dans la pénombre, les meubles recouverts de tissus blancs pour être protégés contre l’usure du temps. C’est ainsi qu’il introduit le spectateur dans la fameuse chambre du début du Côté de chez Swann où Marcel se met à parler de ses insomnies, chambre que décrit en l’occurrence le Marcel de David Legras avec une voix feutrée avant d’en dévoiler les décors qui lui rappellent certains moments de son passé. Cette trouvaille repose sur une démarche symbolique fondée aussi bien sur la métaphore du temps sur fond d’un récit rétrospectif que sur celle des fouilles dans les replis de la mémoire ranimée par la présence de certains objets à la manière de la célèbre madeleine : un bouquet de fleurs, un téléphone à cadran, un miroir ou un phonographe, tous ces objets sont porteurs d’un passé révolu qui ne cesse d’irradier nostalgiquement le présent de Marcel.
Un bagage à la main comme pour mettre l’accent sur son pèlerinage dans le temps et dans l’œuvre de Proust, David Legras paraît sur scène en habits blancs confectionnés avec une élégance d’antan, en harmonie avec nos représentations suaves de la Belle-Époque sublimée dans des images empreintes d’une joliesse raffinée. Tel un dandy sorti du salon de la duchesse de Guermantes, il condense dans son apparence éblouissante tous ces clichés gracieux sur le beau monde exposés dans Le Côté de Guermantes. Son costume contraste ainsi délicatement avec la sobriété expressive de la scénographie tout en s’inscrivant dans l’époque que celle-ci symbolique à travers le mobilier et les accessoires choisis. Il construit par-là une image scénique très forte en concurrence avec notre propre représentation mentale du personnage-narrateur parvenu à l’âge mûr, celui de la naissance de l’écrivain du Temps retrouvé, identifiable à l’auteur lui-même. La finesse avec laquelle David Legras revêt le costume de Marcel suscite cependant l’adhésion complète d’un spectateur séduit par sa prestance distinguée.
      À La Recherche du Temps Perdu montée par Virgil Tanase se joue ainsi par intermittence depuis vingt ans avec le même succès qu’à sa création et ce, dans l’intimité chaleureuse de la salle du théâtre de la Contrescarpe. Cette chaleur naît en l’occurrence dans le frottement produit par une interaction envoûtante entre une mise en scène raffinée et une attente savoureusement satisfaite.

 

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Un jeu et une adaptation relevant de la virtuosité !

Théâtre. Vingt ans après sa création au Festival d’Avignon et 600 représentations au compteur, l’adaptation à la scène par l’écrivain et metteur en scène roumain Virgil Tanase d'À la recherche du temps perdu se joue toujours avec succès. Dans une... Lire plus

Théâtre. Vingt ans après sa création au Festival d’Avignon et 600 représentations au compteur, l’adaptation à la scène par l’écrivain et metteur en scène roumain Virgil Tanase d'À la recherche du temps perdu se joue toujours avec succès. Dans une ambiance feutrée, seul en scène, le comédien David Legras réussit l’exploit de nous livrer l’essence même de la Recherche, grâce à un jeu et une adaptation relevant de la virtuosité. Virgil Tanase s’est immergé au cœur de la démarche proustienne : à partir de morceaux choisis, formant un tout d’une remarquable cohérence, il nous montre la manière dont l’auteur plonge dans les mécanismes les plus enfouis de la mémoire, ceux de la réminiscence, pour y obtenir un peu de « temps à l’état pur ».
Le souvenir surgit au cours d’une sensation, à l’instant du réveil, à la dégustation d’une madeleine ou encore à la contemplation du petit pan de mur jaune d’un tableau de Vermeer. Dans un décor d’une belle sobriété, quelques accessoires (une voiture d’enfant, un bouquet de fleurs blanches, une étole vieux rose…) suggèrent les figures aimées, Gilberte, Albertine, la duchesse de Guermantes… En dandy de la Belle Époque, David Legras nous entraîne de son impeccable diction dans le monde éblouissant d’un des génies de la littérature. I.F.

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Un condensé aussi savoureux que la célèbre madeleine

C’est un sacré défi que d’adapter sur les planches le monument littéraire de Marcel Proust que si peu d’entre nous ont lu intégralement, avouons-le. Le metteur en scène Virgil Tănase nous en offre un condensé aussi savoureux que la célèbre madeleine. Le texte,... Lire plus

C’est un sacré défi que d’adapter sur les planches le monument littéraire de Marcel Proust que si peu d’entre nous ont lu intégralement, avouons-le. Le metteur en scène Virgil Tănase nous en offre un condensé aussi savoureux que la célèbre madeleine.
Le texte, composé d’extraits piochés dans les sept tomes de l’œuvre écrite entre 1906 et 1922, se concentre sur l’essence de La Recherche, à savoir la mémoire et le souvenir. Sur scène, dans une chambre dont les meubles ont été recouverts de draps, le temps est comme suspendu.
Un grincement métallique, et voilà le travail de réminiscence soudain à l’œuvre. Au gré des sensations, le narrateur interprété par David Legras, seul sur le plateau et tout de blanc vêtu, revit des moments oubliés de son enfance et de sa vie d’adulte. Plongeant dans les méandres du passé, la phrase hésite parfois, comme butant au pied du souvenir, mais les images finissent par affleurer à la surface. Une poupée, un landau, un foulard… les quelques accessoires disposés sur scène font ressurgir les figures tant aimées, comme la grand-mère ou Albertine. Les noms de ville, évoqués avec gourmandise, forment à eux seuls des tableaux. Sans oublier le « petit coquillage de pâtisserie » imbibé de thé, dont le goût rappelle au narrateur les dimanche matins à Combray, quand il allait dire bonjour à sa tante Léonie.
Quel plaisir pour le spectateur d’entendre aussi distinctement les longues phrases serpentines de Proust, quel délice que de replonger dans cette œuvre magistrale, ou de la découvrir ! Qui a dit que la nostalgie ne pouvait pas être envoûtante ?

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Faire tenir La Recherche en 75 minutes était une vraie gageure, réussie !

EXTRAITS ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ Un digest idéal ! Points forts • Les choix d’extraits sont très convaincants et les enchaînements entre les pièces de ce puzzle parfaitement fluides : faire tenir La Recherche en 75 minutes était une vraie gageure, réussie ! • En renouant... Lire plus

EXTRAITS

❤️ ❤️ ❤️ ❤️ Un digest idéal !

Points forts
• Les choix d’extraits sont très convaincants et les enchaînements entre les pièces de ce puzzle parfaitement fluides : faire tenir La Recherche en 75 minutes était une vraie gageure, réussie !

• En renouant avec les moments les plus connus du texte, on saisit en profondeur les raisons de ce succès : il y a dans le récit du coucher, celui du souvenir réactivé par le goût de la madeleine, ou la mort de Bergotte comme un précipité du plus précieux de La Recherche.
• Le refus de la stylisation et celui du naturalisme est également parfaitement adapté : le costume est d’un luxe très tournant du siècle, les meubles d’abord drapés puis découverts sont juste assez désuets sans incarner une époque, le squelette mécanique de la voiture d’enfant grince à point nommé. S’il ne s’agit pas positivement de réalisme, ces éléments insufflent un élan indispensable à ce face à face avec Proust et son étourdissante cérébralité.
• Il faut saluer aussi la performance du comédien, son culot, son énergie et son appropriation intelligente du texte.

 

Encore un mot...
• Transformer la moins théâtrale des œuvres littéraires françaises en spectacle, donner à voir et à entendre ce qui avait vocation à être lu dans l’intimité silencieuse d’un tête-à-tête avec la page d’un livre, il fallait oser. 
• A priori rien ne se prête à cette mise sur scène d’une œuvre fleuve : la longueur et la complexité d’une phrase ciselée, l’absence d’intrigue et de suspens. Le choix même de Virgil Tanase, qui évoque à peine Albertine, Gilberte et la duchesse de Guermantes, pas du tout Françoise, ni Odette, ni Swann, ni Madame Verdurin et ne consacre que deux mots à la grand-mère, bref qui élimine tout ce qui relève du récit avec ses personnages humains, ce choix permet d’affronter pleinement les sensations et cette longue méditation sur le temps, la mémoire, la vieillesse et la mort qui construit le fragile « édifice immense du souvenir ».

 

 

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

ƒƒƒ Un moment pur de théâtre...

ƒƒƒ article de Sylvie Boursier ƒƒƒ = À ne manquer sous aucun prétexte   David Legras se coule dans ce verbe sinueux, sobriété des gestes et acuité d’esprit caractérisent ce comédien élégant. Il épouse les pleins et les... Lire plus

ƒƒƒ article de Sylvie Boursier
ƒƒƒ = À ne manquer sous aucun prétexte

 

David Legras se coule dans ce verbe sinueux, sobriété des gestes et acuité d’esprit caractérisent ce comédien élégant. Il épouse les pleins et les déliés d’un auteur qui cherche le mot juste…
Que vous ayez lu, relu comme on dit, ou fait l’impasse sur la recherche, allez-y parce qu’avant tout vous vivrez un moment pur de théâtre. En sortant de la Contrescarpe, respirez, imaginez la place du Panthéon, l’ombre de Swann, l’ivoire d’un biscuit, l’écho d’une voix, l’écume d’un jour, « un peu de temps à l’état pur », vous verrez c’est beaucoup mieux que les selfies pour se souvenir. Le théâtre comme la psychanalyse est un art du dire et les paroles résonnent longtemps !

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Planète Campus

À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Morceaux intelligemment choisis, finesse et émotion, excellente présence scénique...

…ou comment un « seul en scène » peut fidèlement évoquer l’univers du monument de Marcel Proust ! Que vous l’ayez lu ou pas, en partie ou en totalité, vous aimerez ce spectacle qui traverse son œuvre d’un bout à l’autre (un exploit en une heure... Lire plus

…ou comment un « seul en scène » peut fidèlement évoquer l’univers du monument de Marcel Proust ! Que vous l’ayez lu ou pas, en partie ou en totalité, vous aimerez ce spectacle qui traverse son œuvre d’un bout à l’autre (un exploit en une heure quinze !). David Legras, avec des morceaux intelligemment choisis, fait jaillir les souvenirs de l’auteur, de l’enfance à l’âge mur, en passant par l’adolescence, le tout avec finesse et émotion. Sa diction est parfaite et c’est son expressivité associée à une excellente présence scénique qui donnent du piment et de la légèreté à ce monologue.  Que l’on approuve ou non les extraits choisis, on entre dans l’univers de l’auteur et on s’y laisse délicieusement guider. La mise en scène de Virgil Tanase est sobre mais précise et raffinée.

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Poétique, Attrayant, Éloquent.

Poétique, Attrayant, Éloquent. Les extraits choisis créent une ambiance cotonneuse, élégante et harmonieuse. David Legras de par sa gestuelle, son jeu rythmé et raffiné, la modulation de sa voix, ses intonations, rend accessible et plus compréhensible certains passages proustiens qui... Lire plus

Poétique, Attrayant, Éloquent.
Les extraits choisis créent une ambiance cotonneuse, élégante et harmonieuse.
David Legras de par sa gestuelle, son jeu rythmé et raffiné, la modulation de sa voix, ses intonations, rend accessible et plus compréhensible certains passages proustiens qui demandent parfois réflexion et attention. Cela peut heurter quelques puristes mais enchante le public.
Posez-vous une petite heure au théâtre de la contrescarpe pour humer cette atmosphère proustienne où la beauté et la poésie des mots vous séduiront.

Claudine Arrazat

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

David Legras nous emmène avec grâce et délicatesse dans ce pays de la mémoire...

EXTRAITS Le comédien David Legras nous emmène avec grâce et délicatesse dans ce pays de la mémoire qui fait ressurgir dans le présent un passé évanescent. Élégamment vêtu de crème, comme un dandy digne de ce nom, le comédien aux cheveux ondulés et... Lire plus

EXTRAITS

Le comédien David Legras nous emmène avec grâce et délicatesse dans ce pays de la mémoire qui fait ressurgir dans le présent un passé évanescent.
Élégamment vêtu de crème, comme un dandy digne de ce nom, le comédien aux cheveux ondulés et argentés, apparaît lumineux dans un décor noir d’où se détachent des meubles et accessoires qui auront tous leur emploi dans la mise en scène de Virgil Tanase. Le monologue s’exécute dans une diction parfaite, des intonations variées et posées ménageant des silences.
Le visage du comédien est expressif à cet égard, l’œil toujours brillant.
Toujours dans une gestuelle au jeu rythmé et raffiné, il repart de profil comme il est venu, dans des flux d’évocations dont le son s’amenuise jusqu’à ce qu’il disparaisse de notre vue, nous laissant dans les vapeurs du passé ressurgi.

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À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

L’hommage ne pouvait être plus beau.

EXTRAITS "Les extraits choisis s’assemblent avec cohérence et habileté comme si initialement ils étaient liés de cette façon. Le comédien s’approprie les mots avec beaucoup de conviction. On ne doute pas de lui, de sa fragilité et de sa tendresse sincère. La mise en... Lire plus

EXTRAITS

"Les extraits choisis s’assemblent avec cohérence et habileté comme si initialement ils étaient liés de cette façon. Le comédien s’approprie les mots avec beaucoup de conviction. On ne doute pas de lui, de sa fragilité et de sa tendresse sincère.
La mise en scène de Virgil Tanase est très ingénieuse et très précise.
Une création qui redonne de la noblesse à la littérature et montre la force incroyable du théâtre, surtout avec des passionnés.
L’hommage ne pouvait être plus beau."

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Jacques et Chirac

C’est très drôle, on rit beaucoup, c’est très impertinent...

Chronique de Julia Livage, dans TÉLÉMATIN le mercredi 9 août 2023 : « Ça a été un succès à Avignon. On est dans une comédie satirique, c’est très caustique. On parle de politique, de pouvoir, de mensonge, de république, c’est un feu d’artifice... Lire plus

Chronique de Julia Livage, dans TÉLÉMATIN le mercredi 9 août 2023 :
« Ça a été un succès à Avignon. On est dans une comédie satirique, c’est très caustique. On parle de politique, de pouvoir, de mensonge, de république, c’est un feu d’artifice sur Jacques Chirac, mené à cent à l’heure avec évidemment Bernadette et Claude Chirac mais aussi les anciens présidents Mitterrand, Giscard et Sarkozy. On est un peu entre les Guignols et Mediapart au niveau du ton et on aborde vraiment les dossiers noirs de la République. Et c’est très drôle, on rit beaucoup, c’est très impertinent et il y a un petit fond tragique aussi, ça marche très très bien. »

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picto De la cour au jardin

Jacques et Chirac

Intelligent, malin, bien ficelé, pédagogique, drôle et grave à la fois.

EXTRAITS « Le metteur en scène, à son habitude, a réussi un grand moment de virtuosité : durant ces quatre-vingts minutes, règne en permanence une magnifique fluidité, avec des changements de personnages, de décors, (la scénographie est épatante, qui réserve bien... Lire plus

EXTRAITS « Le metteur en scène, à son habitude, a réussi un grand moment de virtuosité : durant ces quatre-vingts minutes, règne en permanence une magnifique fluidité, avec des changements de personnages, de décors, (la scénographie est épatante, qui réserve bien des surprises…), de costumes, avec des accessoires qui apparaissent, disparaissent, (ah, ces téléphones !…), au cours de multiples scènes toutes plus enlevées les unes que les autres.

Si Régis Vlachos interprète avec maestria le personnage principal, sans chercher à forcer une quelconque imitation, ses deux camarades de jeu interprètent quant à eux et avec beaucoup d'engagement une multitude d'autres personnages.

C’est intelligent, c’est malin, c’est bien ficelé, c’est pédagogique, c’est drôle et c’est grave à la fois. Le tout au service d’une implacable démonstration politico-sociétale. »

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Jacques et Chirac

TT La pièce se regarde à la manière d'une épopée.

EXTRAITS : TT « Jacques et Chirac, comme l'on dirait docteur Jekyll et monsieur Hyde. […] La pièce se regarde à la manière d'une épopée. […] Le trio de comédiens  et la création vidéo lui donnent une dimension satirique et grinçante, à... Lire plus

EXTRAITS :

TT « Jacques et Chirac, comme l'on dirait docteur Jekyll et monsieur Hyde. […] La pièce se regarde à la manière d'une épopée. […] Le trio de comédiens  et la création vidéo lui donnent une dimension satirique et grinçante, à l'image de ce Jacques Chirac à double tranchant.»

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Jacques et Chirac

Quatre-vingts minutes de pur plaisir et de rire…

Quatre-vingts minutes de pur plaisir et de rire à ne pas manquer même si vous êtes un fan de Chichi et que vous y allez avec un tee-shirt à son effigie.

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Jacques et Chirac

Ton burlesque et dynamique du spectacle. On rit beaucoup…

Les comédiens, Régis Vlachos, Marc Pistolesi et Charlotte Zotto nous amusent beaucoup et campent à merveille un fougueux Jacques Chirac mais aussi les présidents Giscard D’Estaing et Nicolas Sarkozy dans de désopilantes caricatures. La mise en scène de Marc Pistolesi accentue le ton burlesque... Lire plus

Les comédiens, Régis Vlachos, Marc Pistolesi et Charlotte Zotto nous amusent beaucoup et campent à merveille un fougueux Jacques Chirac mais aussi les présidents Giscard D’Estaing et Nicolas Sarkozy dans de désopilantes caricatures.
La mise en scène de Marc Pistolesi accentue le ton burlesque et dynamique du spectacle. On rit beaucoup, on n’a parfois pas le temps de reprendre son souffle !
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Jacques et Chirac

C'est chic et choc. Et délicieusement drôle.

EXTRAITS « Jacques et Chirac », c'est un trio de Pieds Nickelés facétieux à souhait qui savent tout jouer. Il y a du Hara-Kiri, de l'esprit « Guignols de l'Info », des « Nuls » dans ces 80 minutes de fous-rires où, à l'instar des comédiens, les... Lire plus

EXTRAITS
« Jacques et Chirac », c'est un trio de Pieds Nickelés facétieux à souhait qui savent tout jouer.
Il y a du Hara-Kiri, de l'esprit « Guignols de l'Info », des « Nuls » dans ces 80 minutes de fous-rires où, à l'instar des comédiens, les éléments de décor et autres accessoires deviennent eux-aussi polyvalents.
C'est chic et choc. Et délicieusement drôle. Goûter l'Histoire de la Vè République de cette manière est un savoureux mille-feuilles. Puisque chacun se sucre...
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Jacques et Chirac

Une belle réussite promise à un franc succès…

Extraits ; "Régis Vlachos n'est pas que l'auteur de ce texte caustique, bien informé, voire très bien documenté sur les faits d'arme français en Afrique notamment. Il joue le rôle titre et se dépense sans compter lui aussi. Dans l'ingénieuse mise en scène de Marc Pistolesi, tout... Lire plus

Extraits ; "Régis Vlachos n'est pas que l'auteur de ce texte caustique, bien informé, voire très bien documenté sur les faits d'arme français en Afrique notamment. Il joue le rôle titre et se dépense sans compter lui aussi.

Dans l'ingénieuse mise en scène de Marc Pistolesi, tout s'enchaîne à grande vitesse et Jacques et Chirac paraissent être encore plus nombreux,

Les deux partenaires de Régis Vlachos composent de savoureuses caricatures de l'entourage de notre héros…

Pour l'heure, "Jacques et Chirac" a choisi de faire rire plutôt que de s'attrister sur la vie politique depuis 1958. Il ne faut absolument pas s'en priver, qu'on ait des convictions ou qu'on n'en ait pas. Ceux qui voudront réfléchir auront de quoi, mais ceux qui ne veulent que se divertir, aussi. Une belle réussite promise à un franc succès... et Vive la France !"

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Jacques et Chirac

C’est vif, c’est drôle, c’est instructif, c’est à voir.

Extraits    C’est férocement drôle ! Cette pièce, c’est de la dynamite ! Et plutôt deux fois qu’une. D’abord, cette pièce, c’est de la dynamite au niveau de la mise en scène et de l’interprétation. Ensuite, cette pièce est... Lire plus

Extraits 

 
C’est férocement drôle !
Cette pièce, c’est de la dynamite ! Et plutôt deux fois qu’une.
D’abord, cette pièce, c’est de la dynamite au niveau de la mise en scène et de l’interprétation.
Ensuite, cette pièce est explosive par son contenu.
C’est vif, c’est drôle, c’est instructif, c’est à voir.
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Jacques et Chirac

Un tourbillon abracadabrantesque…

Yohann MARCHAND pour FRANCE NET INFOS   EXTRAITS : "Régis Vlachos s’éloigne alors de la biographie romancée pour la satire burlesque. Tout n’est que vacuité cathodique. Et le décor minimaliste, modulable à l’absurde, entretient ce plaisir coupable d’avoir... Lire plus

Yohann MARCHAND pour FRANCE NET INFOS
 

EXTRAITS :

"Régis Vlachos s’éloigne alors de la biographie romancée pour la satire burlesque. Tout n’est que vacuité cathodique. Et le décor minimaliste, modulable à l’absurde, entretient ce plaisir coupable d’avoir idolâtré un Chirac malléable avec le consentement d’un Jacques manipulateur.
Jacques et Chirac survole 40 ans de politique française en 1h20. Un tourbillon abracadabrantesque de magouilles financières et de coups d’État africains. On aimerait en savoir plus, mais le rire l’emporte. On a les clowns politiques qu’on mérite. Et quand ils sont incarnés par Charlotte Zotto, Marc Pistolesi et Régis Vlachos, on en redemanderait presque."
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L’oeil d'Olivier

Jacques et Chirac

Un petit chef-d’œuvre d’humour et d’intelligence.

EXTRAITS : « On vote pour le Jacques et Chirac de Régis Vlachos. Un petit chef-d’œuvre d’humour et d’intelligence. La foisonnante mise en scène de Marc Pistolesi est remarquable. Dans un esprit cabaret, alliant joyeusement le burlesque, le satirique et l’insolence, les trois... Lire plus

EXTRAITS :

« On vote pour le Jacques et Chirac de Régis Vlachos.

Un petit chef-d’œuvre d’humour et d’intelligence.

La foisonnante mise en scène de Marc Pistolesi est remarquable.

Dans un esprit cabaret, alliant joyeusement le burlesque, le satirique et l’insolence, les trois artistes, tels des clowns géniaux, enchaînent les tableaux avec brio. »

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Jacques et Chirac

Un spectacle réjouissant, mené tambour battant…

Extraits Voilà un spectacle réjouissant, mené tambour battant par trois comédiens au talent protéiforme et explosif ! La salle au complet et conquise leur a fait un triomphe ! Un spectacle à voir absolument et en famille...

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Jacques et Chirac

Hilarant, acide, pertinent et très documenté…

EXTRAITS Une analyse aussi fine que cinglante de l’histoire de Jacques Chirac… Tout est abordé sous un prisme éclairant. La mise en scène ingénieuse de Marc Pistolesi complète admirablement le texte.  Mais attention, il nous faut préciser quelque chose d’important,... Lire plus

EXTRAITS
Une analyse aussi fine que cinglante de l’histoire de Jacques Chirac…
Tout est abordé sous un prisme éclairant.
La mise en scène ingénieuse de Marc Pistolesi complète admirablement le texte. 
Mais attention, il nous faut préciser quelque chose d’important, d’essentiel même : Jacques et Chirac est très drôle ! Par son texte, bien sûr, qui est plus proche de la satire des Guignols de l’info que des chansonniers. Mais aussi par son trio de comédiens. Ils évitent l’écueil de l’imitation des figures connues pour les incarner. 
Hilarant, acide, pertinent et très documenté, ce spectacle vous propose un voyage inédit dans le sous-sol de la Vème République.

 

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Jacques et Chirac

Tous les acteurs se donnent à fond… Un moment très agréable.

Extraits A partir de ce moment tout va s'enchaîner dans un tourbillon de campagnes électorales, d'élections à la présidentielle, de coups bas, de manœuvres, de trahisons (le moment avec Nicolas S. est excellent), de rencontres... Pour un homme qui a consacré toute sa vie à la... Lire plus

Extraits

A partir de ce moment tout va s'enchaîner dans un tourbillon de campagnes électorales, d'élections à la présidentielle, de coups bas, de manœuvres, de trahisons (le moment avec Nicolas S. est excellent), de rencontres... Pour un homme qui a consacré toute sa vie à la politique, peut-être malgré lui, féru des arts premiers et passionné par les États-Unis (pays de son premier amour) c’est une autre vision qu’il donne de lui-même, plus complexe que l’homme des poignées de main et de la bière Corona. Tous les acteurs se donnent à fond et nous passons un moment très agréable. À voir très vite dans ce charmant théâtre !
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Jacques et Chirac

Un brillant trio… beaucoup d’humour, de satire et d’énergie.

EXTRAITS De la vie du président le plus apprécié des français, Régis Vlachos en a tiré une excellente comédie ; entre hommage, satire et leçon « d’histoire ». Toute la vie et le parcours de Jacques Chirac est mis en lumière d’une manière très... Lire plus

EXTRAITS
De la vie du président le plus apprécié des français, Régis Vlachos en a tiré une excellente comédie ; entre hommage, satire et leçon « d’histoire ». Toute la vie et le parcours de Jacques Chirac est mis en lumière d’une manière très décalée, très drôle et sans aucun filtre ; en un mot criant de vérité.
La mise en scène de Marc Pistolesi est à l’image de l’homme phare de ce spectacle : spectaculaire…
Régis Vlachos est un Chirac hilarant et grandiose à souhait… Charlotte Zotto alterne brillamment des rôles aux antipodes… Marc Pistolesi est tout simplement excellent dans tous les rôles qu’il interprète…
Un brillant trio au service d’une pièce qui fait découvrir mais qui aussi dénonce ; avec beaucoup d’humour, de satire et d’énergie.
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Jacques et Chirac

Une pièce drôle et grinçante…

EXTRAITS : Une pièce drôle et grinçante sur un Président aux deux mandats bien remplis mais aussi une satire politique sur l’institution même de la présidence telle que la Ve République l’a dessinée. Pour les plus jeunes, qui peuvent être... Lire plus

EXTRAITS :
Une pièce drôle et grinçante sur un Président aux deux mandats bien remplis mais aussi une satire politique sur l’institution même de la présidence telle que la Ve République l’a dessinée.
Pour les plus jeunes, qui peuvent être désarçonnés par des allusions à des faits moins connus (le Biafra, le dernier essai atomique en Polynésie) ou des personnalités un peu oubliées (Foccart, Chaban-Delmas, Balladur), l’achat du livre qui reprend à la fois le texte de la pièce (écrite par Régis Vlachos, par ailleurs agrégé de philosophie) et des annexes concernant précisément les actions et les gens peut s’avérer utile.
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Jacques et Chirac

Audace et insolence… trois acteurs désopilants. Jubilatoire !

EXTRAITS Dans Jacques et Chirac, c’est l’audace et l’insolence qui rendent la salle absolument hilare. Trois acteurs à l’énergie communicative font littéralement exploser la scène. Ici, l’humour dévoile la face cachée des idées. Le théâtre est... Lire plus

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Dans Jacques et Chirac, c’est l’audace et l’insolence qui rendent la salle absolument hilare. Trois acteurs à l’énergie communicative font littéralement exploser la scène. Ici, l’humour dévoile la face cachée des idées. Le théâtre est décidément conçu pour ménager des surprises : les accessoires sortent des boites, les vidéos nous rappellent l’actualité et réveillent les souvenirs d’une époque bien révolue. Tout est humour : décor, accessoires, costumes et bien sûr les trois acteurs désopilants. Et le rythme se transmet des acteurs au public qui va de la charge électrique au courant vital. On en ressort un peu étonné de s’être à ce point détendu. Jubilatoire !
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Jacques et Chirac

Hilarante, follement originale, révélatrice et décapante…

EXTRAITS « Bernadette sur les écrans, Jacques sur scène. Un trio de joyeux drilles fait vivre, dans une pièce irrésistible de drôlerie, l’ascension du grand Jacques… Grand escogriffe, cheveux plaqués à l’arrière du crâne, tout en énergie... Lire plus

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« Bernadette sur les écrans, Jacques sur scène.

Un trio de joyeux drilles fait vivre, dans une pièce irrésistible de drôlerie, l’ascension du grand Jacques…

Grand escogriffe, cheveux plaqués à l’arrière du crâne, tout en énergie rebondissante, Régis Vlachos (l’auteur de la pièce) incarne, avec son faux air de Michel Piccoli, un Chirac de comédie, guignol de boulevard, lesté néanmoins d’une réflexion politique enrobée dans la farce. Une bouffonnerie hilarante, follement originale, révélatrice et décapante sur le « phénomène de la Ve République ».»

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FLAGRANT DALÍ ou « L’extase nutritive »

Christian MORIN sur RADIO CLASSIQUE en parle déjà !

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FLAGRANT DALÍ ou « L’extase nutritive »

Ce spectacle est décapant… Ce florilège est une pépite.

EXTRAITS Ce spectacle est décapant : l’acteur qui campe Dali en imite parfaitement non seulement les attitudes, mais également le vocabulaire décalé et surtout son accent et ses intonations incroyables. Le ping-pong entre les journalistes et le peintre est vif, enlevé, sans aucun temps mort et... Lire plus

EXTRAITS

Ce spectacle est décapant : l’acteur qui campe Dali en imite parfaitement non seulement les attitudes, mais également le vocabulaire décalé et surtout son accent et ses intonations incroyables.

Le ping-pong entre les journalistes et le peintre est vif, enlevé, sans aucun temps mort et très drôle.

Ce florilège est une pépite. On passe un excellent moment avec ce spectacle intelligent, toujours plein d’humour et de gaieté.

 

Ses réflexions sont aussi surréalistes que sa peinture. A ne pas manquer donc.

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FLAGRANT DALÍ ou « L’extase nutritive »

Vous fermez les yeux et vous entendez Dalí. C'est jubilatoire !

EXTRAITS C'est vachard à souhait, d'une mauvaise foi insane, il y a du Chazot, du Brialy, du Gérarld Nanty là-dedans, c'est facétieux, délicieusement cruel et parfois même malaisant mais si bien senti. Et drôle, tellement drôle ! La diction est parfaite, d'autant que Denis Souppe... Lire plus

EXTRAITS

C'est vachard à souhait, d'une mauvaise foi insane, il y a du Chazot, du Brialy, du Gérarld Nanty là-dedans, c'est facétieux, délicieusement cruel et parfois même malaisant mais si bien senti. Et drôle, tellement drôle ! La diction est parfaite, d'autant que Denis Souppe prend des temps de sociétaire dans l'articulation. Vous fermez les yeux et vous entendez Dali. C'est jubilatoire !
Et on rit plus d'une heure durant des corrections verbales infligées à ses interviewers d'un soir que seul son talentueux complice Arnaud Cominassi accepte de recevoir sans broncher. À croire qu'il est atteint du syndrome de Stockholm
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FLAGRANT DALÍ ou « L’extase nutritive »

Une très bonne introduction à l’univers fascinant de Dali.

EXTRAITS   Cette pièce de et par Denis Souppe est l’occasion de savourer les mille et une facettes et facéties verbales de l’artiste espagnol surréaliste protéiforme. Ce spectacle est une très bonne introduction à l’univers fascinant de Dali. Quel meilleur moyen de faire... Lire plus

EXTRAITS
 
Cette pièce de et par Denis Souppe est l’occasion de savourer les mille et une facettes et facéties verbales de l’artiste espagnol surréaliste protéiforme. Ce spectacle est une très bonne introduction à l’univers fascinant de Dali.
Quel meilleur moyen de faire revivre le Maître que sur scène, comme le font les deux comédiens qui servent par leurs imitations le génie espagnol.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

Stanislas de la Tousche incarne à s'y méprendre Céline…

EXTRAITS Le choix judicieux de l'adaptation théâtrale de ces premiers chapitres permet à Stanislas de la Tousche, qui incarne à s'y méprendre Céline, de donner la pleine mesure de son talent de cocasserie, de gestuelle efficace, d'alternance entre subjonctif, métaphores visuelles et verdeur... Lire plus

EXTRAITS
Le choix judicieux de l'adaptation théâtrale de ces premiers chapitres permet à Stanislas de la Tousche, qui incarne à s'y méprendre Céline, de donner la pleine mesure de son talent de cocasserie, de gestuelle efficace, d'alternance entre subjonctif, métaphores visuelles et verdeur scatologique et argotique, qui caractérisent la langue de Céline.
La force incomparable de Céline est de donner à voir, à sentir au propre et au figuré le lamentable de l'existence sans laisser le temps de l'apitoiement. Et Stanislas de la Tousche rend palpables ces rebondissements grâce à la diversité tant de ses immobilités que de ses pirouettes d’ironie. À voir avec grand plaisir.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

Quand l’acteur révèle l’auteur.

Quand l’acteur révèle l’auteur. EXTRAITS Le metteur en scène Géraud Bénech a fait une sélection précise, une sorte de patchwork ingénieux des premiers chapitres du livre qui s’assemblent finalement avec une cohérence surprenante. Le brio du phrasé... Lire plus

Quand l’acteur révèle l’auteur.
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Le metteur en scène Géraud Bénech a fait une sélection précise, une sorte de patchwork ingénieux des premiers chapitres du livre qui s’assemblent finalement avec une cohérence surprenante.
Le brio du phrasé de Céline, habilement interprété par Stanislas de la Tousche. 
Il nous emporte dans ce récit trépidant autant que touchant… Le comédien est dans la justesse de ses répliques… Sa ressemblance et son travail pour s’imprégner pleinement des mots de l’auteur sont bouleversants, si bien que l’on se trouve désarmés face à Céline - presque - en personne.
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MORT À CRÉDIT d'après Louis-Ferdinand CÉLINE

Captivant, Émouvant, Excellent

EXTRAITS Captivant, Émouvant, Excellent Stanislas de la Touche nous enchante et nous captive, il nous entraine avec un prodigieux talent à travers les premiers chapitres de Mort à Crédit, tendres, piquants, cruels et ne manquant pas d’ironie. Un récit à la fois drolatique, profond, cru et... Lire plus

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Captivant, Émouvant, Excellent
Stanislas de la Touche nous enchante et nous captive, il nous entraine avec un prodigieux talent à travers les premiers chapitres de Mort à Crédit, tendres, piquants, cruels et ne manquant pas d’ironie.
Un récit à la fois drolatique, profond, cru et surtout bouleversant.
Stanislas de la Touche est impressionnant lors qu’il nous conte la traversée de la Manche et le mal de mer des différents voyageurs. Une scène mémorable jouée avec virtuosité.
Stanislas de la Touche incarne Céline avec un immense brio, sa gestuelle, sa voix rauque, la justesse de son jeu nous submerge. Céline est là sous nos yeux c’est fascinant.
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L'incroyable épopée de François 1er

C’est instructif, drôle, brillant, talentueux…

Extraits C’est instructif, drôle, brillant, talentueux, on passe un savoureux moment grâce aux dialogues et au jeu des comédiens Anaïs Alric, Fanette Jounieaux-Maerten, Rémy Mazuel et Alain Péron ou Corentin Calmé, qui se glissent avec tout leur talent dans la peau de plusieurs personnages.

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L'incroyable épopée de François 1er

Pièce historique interprétée par une troupe de qualité.

EXTRAITS Si vous souhaitez en savoir plus, notamment pour un public jeune, intéressé par l'histoire et par la Renaissance, n'hésitez pas à venir applaudir cette pièce historique traitée sur le mode chronologique. Elle est interprétée par une troupe de qualité. Une mention... Lire plus

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Si vous souhaitez en savoir plus, notamment pour un public jeune, intéressé par l'histoire et par la Renaissance, n'hésitez pas à venir applaudir cette pièce historique traitée sur le mode chronologique. Elle est interprétée par une troupe de qualité. Une mention particulière à l'infatigable Rémi Mazuel (coauteur de la pièce avec Alain Peron) dans le rôle du Roi qu'il campe d'une manière plus vraie que nature. Il vous reste à retenir vos billets sans trop tarder.
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L'incroyable épopée de François 1er

Une immersion historique, audacieuse et burlesque…

EXTRAITS Une immersion historique, audacieuse et burlesque Cette épopée n'est pas une simple retranscription de faits historiques, mais plutôt une comédie historique truculente et moderne, qui met en scène la vie de François 1er.   Le spectacle est porté à bout de... Lire plus

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Une immersion historique, audacieuse et burlesque
Cette épopée n'est pas une simple retranscription de faits historiques, mais plutôt une comédie historique truculente et moderne, qui met en scène la vie de François 1er.
 
Le spectacle est porté à bout de bras par un casting talentueux…
Vous obtenez une pièce qui se démarque tant par la richesse de son contenu que par l'originalité de sa mise en scène.
Cette comédie fait revivre François 1er et son époque avec une inventivité et une drôlerie qui raviront petits et grands…
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