Paris
Les théâtres à Paris

Théâtre Le Contrescarpe 

Salle ouverte

Chères spectatrices, chers spectateurs,

Votre sécurité et celle de notre personnel restent notre priorité !

Voici nos mesures sanitaires complémentaires :
• Nous désinfectons les rampes et les poignées avant et après chaque représentation, en plus d’une désinfection quotidienne de la salle par une entreprise de ménage spécialisée.
• Nous aérons et renouvelons l’air de la salle entre deux spectacles.
• Nous mettons à votre disposition du gel hydroalcoolique à l’entrée et sur les paliers.
• Nous organisons la circulation au sein du théâtre afin de limiter les contacts.
Infos Sanitaires Fermer

5, rue Blainville
75005 Paris

T : 01 42 01 81 88

Direction : Arthur JUGNOT, Morgan SPILLEMAECKER, Boris SOULAGES

Inscrit dans un environnement vivant, intellectuel, chargé d’histoire, à deux pas du Panthéon, du Jardin du Luxembourg, de la Sorbonne,… le Théâtre de la Contrescarpe met à l’honneur le théâtre contemporain (historique, philosophique, sociétal, jeune public…), avec une sélection exigeante de spectacles tous publics !

 

Le Théâtre de la Contrescarpe abrite et participe également à la création d’œuvres théâtrales inédites. 

 

L’intimité avec le public et l’acoustique sont particulièrement appréciées, en théâtre, mais aussi lors des spectacles musicaux et concerts ! Musique baroque, concerts internationaux de guitare Fingerstyle, artistes Pop/Rock,… ont déjà choisi le Théâtre de la Contrescarpe pour des représentations exclusives : Imany, Oldelaf, Ben Mazué, Austin Brown… !

 

Le Théâtre de la Contrescarpe, écrin rouge et noir de 110 places, se niche dans une petite rue pittoresque du quartier mythique du Quartier Latin et de la rue Mouffetard.

 

Le 16 octobre 2024, le théâtre de la Contrescarpe rouvre ses portes  sous une nouvelle identité : « LE CONTRESCARPE ».  Morgan Spillemaecker, Arthur Jugnot et Boris Soulages, trois grands professionnels du spectacle vivant reprennent la direction du théâtre et continueront de proposer une programmation diversifiée et de qualité.

A l'affiche au Théâtre Le Contrescarpe

La presse parle du Théâtre Le Contrescarpe

La grande parade

Mais du soleil que reste-t-il ? d'après Maurice Genevoix

Belle occasion d’aller écouter un texte remarquable

Adaptation de texte de Maurice Genevoix, Mais du soleil que reste-t-il ? ravive la mémoire des tranchées de 1915, par un de ses acteurs même. Un vieil homme assis à son bureau, sous le faible flot d’une lampe. Dehors les oiseaux gazouillent, une douce musique de nuit les remplace. Apaisement de la... Lire plus

Adaptation de texte de Maurice Genevoix, Mais du soleil que reste-t-il ? ravive la mémoire des tranchées de 1915, par un de ses acteurs même.
Un vieil homme assis à son bureau, sous le faible flot d’une lampe. Dehors les oiseaux gazouillent, une douce musique de nuit les remplace. Apaisement de la vieillesse. Maurice Genevoix a, alors, quatre-vingt-trois ans. Nous sommes en 1972. Il écrit La mort de près : un essai ? Non, plutôt le livre des souvenirs d’un jeune homme de vingt-quatre ans, qu’on a envoyé au front cinquante-sept ans plus tôt. Sous la plume, revit l’officier, frais émoulu des rangs qu’il a été, envoyé, en cet horrible mois de février 1915, aux Eparges, quelque part non loin de Verdun. L’écrivain, membre de l’Académie française, se transporte dans la peau du jeune homme ; le duo peut commencer à évoquer le passé, la sombre histoire de ce qu’on nomme indûment la Grande Guerre. Qu’a-t-elle eu de grand pour les poilus tués par centaines de milliers ? Il n’en reste que des noms sur des monuments que le temps pousse vers l’oubli. Tour à tour, le jeune soldat et l’écrivain illustre, fondus bientôt en un seul corps, revivent le cauchemar de cinq journées tragiques qui mèneront Genevoix, au seuil de la mort, sur un lit d’hôpital. Les voix en répons, ou mêlées déroulent la lente litanie des ordres –absurdes souvent-, des assauts, des explosions, des morts, surtout des morts, jeunes gens arrachés à leur foyer et envoyés au massacre annoncé. L’auteur se souvient de chacun de ses compagnons de combat, de leur fin atroce, dans la boue, sous un ciel plombé qu’a fui le soleil. Les hommes ne sont plus que des ombres chancelantes qu’un obus ou une balle peuvent souffler.

La poésie pour appréhender la tragédie
Mais du soleil que reste-t-il ? reprenant des extraits des Eparges et de La mort de près, est le dialogue à distance du jeune officier, au cœur de l’horreur et du vieil écrivain, soucieux de transmettre l’histoire. Les Eparges, écrit en 1923, et Le Feu d’Henri Barbusse constituent les livres-témoignages les plus importants sur la guerre de 1914-1918. Bien des ouvrages, essais ou romans, ont été écrits sur le sujet, bien des films et documentaires. Mais le fait que les deux auteurs précités aient vécu dans leur chair l’expérience du feu les rend incontournables. Maurice Genevoix apporte au récit, qui pourrait n’être que la relation sèche d’événements, sa sensibilité d’écrivain, sa poésie. Car c’est souvent par le monde de l’art qu’on appréhende le mieux le tragique. Son récit, à hauteur d’homme, touche juste. Il redonne visage et nom aux anonymes que les états-majeurs envoyaient, par paquets au casse-pipe. Ses camarades de combat nous deviennent familiers, humains, même lorsqu’ils sont inconnus de l’auteur qui les assiste dans leur agonie.

La mise en scène parie sur la sobriété : ce qui importe, ici, c’est la voix d’un l’écrivain sensible, d’un témoin primordial. Le décor : une table d’où naît l’œuvre. Les deux comédiens (Stanislas De La Tousche et Rémy Chevillard) tout de sobriété, donnent à entendre le texte, dans de faibles éclairages d’où émergent, par touche, les souvenirs. Maurice Genevoix est entré, le 11 novembre 2020, au Panthéon, en hommage aux poilus sacrifiés dans d’absurdes batailles. Belle occasion d’aller écouter un texte remarquable par un qui a souffert, dans sa chair, dans la boue des tranchées.

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LES SŒURS TATIN, une vie à la Tchekhov

Un joli moment où la fraîcheur parvient néanmoins à se faire la place belle.

Quand on dit « Tatin » on pense plus à la fameuse tarte qu’aux deux soeurs qui l’ont fait connaître. Et c’est pourtant leur histoire qui a inspiré Lætitia Gonzalbes. Après les succès d’Anna Karénine et de Je m’appelle Erik Satie... Lire plus

Quand on dit « Tatin » on pense plus à la fameuse tarte qu’aux deux soeurs qui l’ont fait connaître.
Et c’est pourtant leur histoire qui a inspiré Lætitia Gonzalbes.
Après les succès d’Anna Karénine et de Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde, la jeune femme nous livre une nouvelle création.
Le Pitch : Nous sommes en 1912. Stéphanie Tatin, 74 ans, se souvient… de sa vie dans l’hôtel familial, de sa sœur Caroline et de leurs discussions philosophiques dans la cuisine, de leurs histoires d’amour… et de la création de la fameuse Tarte Tatin.
Leur histoire nous est contée à travers les mots des Trois sœurs d’Anton Tchekhov.
Au lieu de rêver de Moscou, c’est Paris qui obsède les deux soeurs. Si seulement elles pouvaient y aller! Et surtout se retrouver chez Maxim’s !
Mais en attendant, au lieu de Maxim’s c’est dans l’Hotel Tatin de Lamotte Beuvron légué par leurs parents qu’elles évoluent. Un relais gastronomique que nous retrouvons grâce à quelques scènes du film réalisé par Mathilde SEREYS (tourné dans l’Hôtel-restaurant qui existe toujours aujourd’hui à Lamotte-Beuvron).
Leurs dialogues philosophiques contrastent avec la banalité du quotidien. Et ce quotidien, insipide, ce ne sont certainement pas les propos répétitifs de l’idiot du village (figure probablement inspirée de celle de Féraponte) qui l’illumineront.
La gravité du texte inspiré de Tchekhov contraste avec la légèreté des épisodes dansés à la Jacques Demy qui semblent être de petites fenêtres joyeuses venant rompre la monotonie du quotidien des soeurs Tatin. Et qui confèrent à la pièce de faux airs de comédie musicale…

Tout comme chez Tchekhov, les soeurs Tatin accueillent régulièrement des officiers venus se restaurer à l’Hotel Tatin. Mais s’ils amènent avec eux l’espoir de quitter Lamotte-Beuvron (et qui plus est au bras d’un bel officier), cet espoir disparaît à chaque fois aussi vite qu’il est venu.

Autre originalité qui a son charme : quelques scènes du film réalisé par Mathilde SEREYS, tourné dans l’Hôtel-restaurant qui existe toujours aujourd’hui à Lamotte-Beuvron. Un joli moyen de s’immerger dans la réalité du quotidien des soeurs Tatin évoluant dans ce relais gastronomique réputé à l’époque.

Les comédiennes
Roxane LE TEXIER et Anaïs YAZIT endossent parfaitement le rôle de ces deux jeunes provinciales dont les préoccupations tournent autour des relations amoureuses pour la plus délurée et de l’ambition d’une vie parisienne pour l’autre.
Une mention spéciale à l’interprétation extraordinaire de Roxane Le Texier dans le rôle de Stéphanie Tatin – devenue vieille – qui se replonge dans ses souvenirs …
Quant à Anais Yazit que j’avais déjà pu applaudir dans la pièce « Je m’appelle Eric Satie, comme tout le monde! » elle interprète le rôle de « la soeur raisonnable et néanmoins très émotive » avec brio.
Un grand merci à Lætitia Gonzalbes de nous avoir permis de découvrir l’histoire des célèbres créatrices de la tarte Tatin, racontée avec les mots de Tchekhov !
En conclusion : allez-y, vous passerez un joli moment en assistant à cette pièce où la fraîcheur parvient néanmoins à se faire la place belle.

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LE RÊVE DE MERCIER : la rencontre d'un révolutionnaire et d'une princesse de Monaco

Face-à-face émouvant...

L’écrivain monégasque Alain Pastor a imaginé le face-à-face émouvant entre une jeune aristocrate française devenue princesse de Monaco et un écrivain, tous deux emprisonnés pendant la Terreur. PAR ANNE-CÉCILE HUPRELLE   Séverine Cojannot est... Lire plus

L’écrivain monégasque Alain Pastor a imaginé
le face-à-face émouvant entre une jeune
aristocrate française devenue princesse de
Monaco et un écrivain, tous deux emprisonnés
pendant la Terreur. PAR ANNE-CÉCILE HUPRELLE

 

Séverine Cojannot est Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville, princesse de Monaco, face à l’écrivain Louis-Sébastien Mercier, interprété par Patrick Courtois. L’auteur monégasque Alain Pastor, officier de l’ordre de Saint-Charles et officier de l’ordre du Mérite culturel en principauté.

C’est un fil, souvent tendu, parfois délicat, entre deux personnages au même destin tragique mais que tout oppose. Paris, juillet 1794. Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville, jeune aristocrate française, nièce du ministre du roi Louis XV, devenue princesse de Monaco après avoir épousé Joseph Grimaldi, est détenue depuis plusieurs mois. Elle attend sa condamnation devant le Tribunal révolutionnaire. Et peut-être l’échafaud. Une arrivée inopportune rompt un moment sa grande solitude : Louis-Sébastien Mercier est écrivain. Le dramaturge, témoin privilégié de cette époque, auteur d’un étonnant roman d’anticipation, L’An 2440, rêvait jusqu’ici d’une révolution « pacifique et heureuse ». Toutes les circonstances lui prouvent le contraire. Un gouvernement révolutionnaire, centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale, a été mis en place. Issu de la Convention nationale, il se donne pour mission de mater les révoltes et insurrections.

 

Dans Le Rêve de Mercier, l’auteur monégasque Alain Pastor met en lumière le ressort psychologique de cette époque : « J’ai lu quantité d’ouvrages sur la Révolution. J’avais besoin de connaître ces années-là. Et au-delà du déroulé chronologique, il était nécessaire que je comprenne les causes psychiques de ce que l’on appelle aujourd’hui la Terreur. » En découlent une rencontre et un dialogue romancés entre deux personnages historiques. « Cela faisait quelques années déjà que je souhaitais travailler autour de Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville, il fallait que je trouve un autre personnage pour créer une confrontation théâtrale. » Louis-Sébastien Mercier sera ce pivot permettant de créer une dramaturgie toute particulière à cette pièce. Alain Pastor lit ses écrits durant des mois, s’imprégnant de son univers, de sa façon de composer les mots et de décomposer les certitudes : « Mercier est intéressant car il est acquis aux idéaux révolutionnaires, mais il est lui-même victime des contradictions et excès de son époque. Cet aspect m’intéressait pour montrer qu’à un moment donné, une folie générale s’est emparée de la France. » Ce duel théâtral, qui tourne parfois au duo, inspire une certaine empathie. Alain Pastor assume la bienveillance qu’il a conférée à ces personnages : « Mercier est profondément humain, il est impétueux et plein de contradictions, parfois ridicule… par exemple, il estimait que Racine et Corneille étaient des auteurs mineurs. » Cette humanité, l’auteur de théâtre voulait qu’elle fasse écho à celle de Françoise- Thérèse de Choiseul-Stainville « J’ai souhaité faire réagir cette femme dans toute sa sincérité, en sa qualité de femme, de mère et de princesse, elle ne renie pas son appartenance à l’aristocratie. Elle est même digne de son rang. » Avant les représentations parisiennes, la pièce Le Rêve de Mercier a été proposée pour la première fois à Monaco, le 30 novembre dernier, devant la princesse Caroline de Hanovre et les descendants de Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville : « Ce fut très émouvant, se souvient Alain Pastor, d’autant plus que le sort de cette princesse moderne est doublement tragique. Victime malheureuse de la Révolution, elle a fait partie de la dernière charrette des guillotinés.» À vingt-quatre heures près, la princesse, qui n’avait pas 28 ans, aurait pu être sauvée.

 

NOSTALGIE MONÉGASQUE Le Rêve de Mercier nous rappelle que la Principauté était un État bien plus vaste au XVIIIe siècle. Étendu entre Menton et Roquebrune, Monaco bénéficiait de la protection de la France jusqu’à l’époque de Louis XIV. Le prince Honoré III avait déclaré la neutralité de la Principauté pour se tenir à l’écart des conflits entre les puissances européennes. La Révolution française va précipiter la disparition temporaire de l’État monégasque. Début 1793, ce dernier est rattaché à la France sous le nom de Fort-Hercule, sous-préfecture du département des Alpes-Maritimes. De 1793 jusqu’au traité de Paris du 30 mai 1814, Monaco n’existera plus en tant que principauté. C’est après la chute de Napoléon Ier que les Grimaldi retrouveront la pleine possession de leur État.

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Calendrier et Tarifs - Théâtre Le Contrescarpe

Plan d’accès Théâtre Le Contrescarpe

Théâtre Le Contrescarpe - COMMENT S’Y RENDRE

  • Place Monge (Ligne 7), Cardinal Lemoine (Ligne 10)
  • Luxembourg (RER B)
  • Monge (47), Cardinal Lemoine (47, 89) et Panthéon (84)
  • Soufflot-Panthéon
  • 5110, 5012, 5016
  • Paris/Lacépède et Paris/Monge

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