DU 5 AU 20 JUILLET 2014 : DERNIERES /
MOLIERES 2014 : Davy SARDOU élu MEILLEUR COMEDIEN DANS UN SECOND ROLE.
Le prêtre Tim Farley (Francis HUSTER), quinquagénaire charmeur installé dans ses certitudes, choyé par ses paroissiens et ami du genre humain se retrouve au séminaire chargé d’assurer la formation du jeune Mark Dolson (Davy SARDOU). Irascible, pétaradant, tout feu tout flamme, l’aspirant rêve d’en découdre avec l’autorité, veut rallumer la foi vacillante et porter le fer rouge au cœur des institutions.
Le dialogue s’installe, les répliques fusent, certaines réponses surprennent, mais l’affrontement est, surtout, celui de chaque personnage avec sa propre histoire et sa vocation. Ils ne sont pas adversaires, ils offrent deux faces de la même Eglise aux prises avec son temps.
Au travers l’évocation drôle et radicale de sujets tels le conflit de génération, l’autorité, la tradition, chacun retrouvera, grâce à l’autre, une manière forte d’espérer et de croire en la possibilité d’un monde meilleur. L’affrontement va se révéler renaissance.
Après une nomination aux oscars et un « Molière » en France, Jean Piat triompha il y a 17 ans dans ce chef d’oeuvre de Bill C. Davis, « L’affrontement », salué dans le monde entier. Il est rejoué pour la première fois dans sa dernière version, adaptée par Dominique Piat et Jean Piat. Cette version est d’une brûlante actualité et manie avec une extraordinaire virtuosité l’humour féroce et la tendresse humaine.
""L’affrontement" est un diamant à mille facettes où chacun, chrétien, musulman, juif ou tout autre croyant s’y reflète avec beaucoup d’émotion car la réussite de Bill C.Davis est d’avoir dépassé le strict cadre de l’Eglise Romaine pour atteindre à l’universel. C’est de la religion des hommes qu’il s’agit. De cette quête de chacun vers un Dieu protecteur et fraternel qui par sa compréhension et sa tolérance nous aide à supporter nos doutes et nos douleurs, mais aussi cette recherche folle de l’homme vers lui-même, de tenter chacun pour soi de sortir de son propre être ce qu’il y a de meilleur, de plus tolérant, de plus beau. Alors la pièce touche à la grâce car loin d’être une leçon liturgique, un combat spectaculaire entre le bien et le mal, elle est ce qui est beaucoup plus drôle et bouleversant, un affrontement entre le pas si bien et le pas si mal, entre le père Tim Farley, ivrogne irlandais au grand cœur, et Marte Dolson, séminariste rebelle à l'enfance difficile. Un merveilleux duel de théâtre qui exige un vrai duo d’acteurs à forte personnalités opposées : Davy Sardou et Francis Huster." Steve Suissa - Metteur en Scène.
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