Laurent Sciamma dans Bonhomme
Laurent Sciamma est l’archétype de l’homme dévirilisé adepte de la théorie du genre.
Politiquement correct à l’extrême, son spectacle est un énième outil de la propagande féministe visant à instaurer une nouvelle terreur moderne, faite d’écriture inclusive et de rose pour nos garçons. Ne vous fiez pas à son air inoffensif : sous couvert d’humour, Sciamma défend une idéologie dangereuse et inquisitoire, le tout dans un stand-up qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre Histoire.
Ce qu’il vous cache :
- Laurent Sciamma a joué pendant plusieurs mois en première partie de Chattologie, un one-woman show exclusivement centré sur les menstruations porté par la militante féminazie Klaire fait Grr.
- Il a également ouvert pour Guillaume Meurice & the Disruptives (un spectacle sûrement financé par le service public).
- Soutenu par la bien-pensance médiatique, il a notamment été invité du Pocast Les Couilles sur la Table (Binge Audio) et a fait l’objet d’un portrait dans la mini-série « Elles ont toutes une histoire » diffusée sur France Télévisions (au plus grand mépris de votre redevance).
Distribution : Laurent SCIAMMA
Première et dernière
Du 16/09/19 au 02/03/20
Infos et réservations
Ce spectacle n'est plus à l’affiche
Plan d’accès Café de la Gare
Comment se rendre au Café de la Gare
- Hôtel de Ville - Rambuteau
- 29, 38, 47, 75
- Beaubourg, Hôtel de Ville
:)
Au départ, le.a féministe averti.e se méfie. Forcément, Laurent, on questionne votre sincérité. Vous passez dans la tête de chacun.e d'entre nous au tribunal de la légitimité : "Ah ouais, t'es un humoriste féministe ? Eh ben on va voir ça. Vas-y, fais-nous marrer maintenant, si tu l'oses ! Ah mais c'est qu'on ne va tout de même pas rire aux blagues juste parce que ton affiche est rose !"
Ben oui, mais en même temps c'est rare, donc ça intrigue. Faut comprendre, on n'est pas habitué.e.s ! Il y en a d'autres qui tentent des petites vannounettes de soutien discret à la cause. Mais on les sent pas super à l'aise quand même. Ils calent la blague vite fait pour cocher la case, et hop hop vite un truc sur.... ah bah tiens le racisme ! Comme ça, ça fait une autre case caution bonne conscience.
Alors un spectacle ENTIER ? *Regard suspicieux....* Surfez-vous sur la vague ? Avez-vous repérez LE créneau du stand-up encore peu exploité par les hommes ? Avez-vous trouvé une nouvelle tribune pour toujours un peu plus de mansplaining / manspreading / man-tout ce que vous voudrez ? Elle est bien authentique cette empathie, mmmm ?
Et bien oui.
Ce qui m'a fascinée dans votre spectacle, Laurent, au point que bien souvent j'ai eu envie de pleurer au moins autant que de rire, c'est qu'en vous écoutant, on pouvait, l'espace d'instant, croire que ça y est. Qu'on y est enfin arrivé.e.s. Que l'égalité, la vraie, est enfin une évidence (pour de vrai) ! Douce pensée.
Avant de me rappeler où nous sommes et qui vous êtes. Alors oui, c'est un spectacle politiquement correct et un humour de l'entre-soi, entre gens déjà convaincus, sans troll, au Café de la Gare, au coeur du Marais, dans un hôtel particulier transformé en école de danse, au fond d'une cour à laquelle on accède par une ruelle où les voitures ne vont pas. Oui, le public est majoritairement féminin, et les hommes y sont venus pour la plupart en couple. Et oui, Laurent, on sent que vous êtes né dedans, que vous ne partez pas tout à fait de zéro sur ces questions. Et tout ça, vous pouvez en être sûr, vous sera reproché d'une manière ou d'une autre...
Mais est-ce que pour une fois, on ne peut pas dire qu'on s'en fout ? Pendant 2h, vous créer pour une nous, comme une cabane en draps au milieu de la chambre d'enfants qu'on construit avec ses frères et soeurs quand les parents font chier, un espace où on n'arrête de nous dire qu'on en fait trop, qu'on est devenu.e.s extrêmes, que l'égalité, faut pas déconner on l'a.
Et ça fait du bien.
Alors Laurent, merci pour ce spectacle. La salle était morte de rire. Moi, j'ai failli pleurer au moins trois fois. A la fin, on était avec vous, dans cette voiture, la nuit, avec le paysage qui défile.
Après ce très long commentaire, une dernière chose : je vous en prie, malgré le succès, ne prenez jamais la grosse tête. Vous n'aurez jamais autant d'impact et de valeur au yeux de celles et ceux qui viennent vous applaudir les lundis soirs qu'en restant humble. Continuez à construire pour nous des cabanes de draps, et au milieu du salon s'il le faut !
(Et merci pour le sticker désormais collé sur mon portable, et pour le badge Bonhomme que je vais m'empresser de donner à mon copain en espérant qu'un jour, lui aussi, qui malgré une incroyable acuité visuelle quand il s'agit de reconnaître la marque et le modèle d'une voiture à 400m, fera l'effort de regarder un peu mieux autour de lui.)
Merci.
On m’en avait dit du bien. Du coup, j’hésite ..!