Lettres à Nour
Nour a 20 ans. Élevée par un père veuf, philosophe, elle disparaît un jour pour rejoindre en Irak l’homme qu’elle a épousé en secret, lieutenant de Daech. Pendant deux ans, une correspondance va s’établir entre eux.
D’un côté, un père, musulman pratiquant, épris des Lumières, persuadé que sa fille est pétrie des valeurs de liberté, de tolérance et de démocratie qu'il a toujours défendues.
De l’autre, une jeune fille qui justifie sa révolte par la trahison de ces mêmes valeurs par un "Occident" qu'elle décrie et qu'elle entend renverser par un ordre et un monde nouveaux.
Terrible et bouleversant échange entre ces deux-là qui, au-delà de l’horreur et de l'incompréhension, gardent intact ce mince filet que l’on appelle l’amour.
Véritable leçon de philosophie et de compréhension des mécanismes qu’utilise Daech pour proposer sa révolution théologico-politique, le texte de Rachid Benzine raconte, dans une écriture aussi belle que douloureuse, ce qu’est, au-delà de tout, l’amour paternel et filial. Et nous invite aussi à l'écoute de l'Autre, même si cette écoute nous fait violence.
D'après "Nour, pourquoi n'ai-je rien vu venir ?" de Rachid Benzine
Extraits de l’œuvre :
« On peut réparer une injustice, mais on ne guérit pas d’une humiliation. »
« Le contraire de la connaissance, ce n’est pas l’ignorance, mais les certitudes. »
« La haine est la colère des lâches. »
« Le destin d’un mur, c’est l’effondrement. »
Distribution : Eric CANTONA, Nacima BEKHTAOUI
Mise en scène : Charles BERLING, Rachid BENZINE
Plan d’accès Théâtre Antoine - Simone Berriau
Comment se rendre au Théâtre Antoine - Simone Berriau
- Strasbourg-Saint-Denis (lignes 4,8,9) ou Château d'Eau (ligne 4)
- Porte Saint-Denis (lignes 20, 39) ou Château d'eau (lignes 38, 39, 47)
- le parking Sainte Apolline, 21 rue Sainte Apolline
Il faudrait pouvoir montrer cette pièce aux enfants,aux étudiants,,à toute cette jeunesse qui parfois,se trompent et se laissent emporter pour une cause abjecte,