PRIMA FACIE
Tessa est une jeune et remarquable avocate, un ténor du barreau dont la spécialité est de défendre des hommes accusés de viols et d’agressions sexuelles. Après avoir gravi tous les échelons, malgré ses origines ouvrières, elle atteint le sommet des prétoires : elle gagne ses affaires en défendant la meilleure version de ses clients et en pointant les failles ou les contradictions des victimes. Brillante et très sollicitée, elle est en pleine ascension, jusqu’au jour où sa vie va basculer ...
PRIMA FACIE, dans sa version anglophone a été récompensé d’un Tony Awards à Broadway et d’un Laurence Olivier Awards à Londres.
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Le 8 mars, une rencontre avec Maître Anne LASSALLE est organisée à l'occasion de la journée internationale de lutte pour le droit des femmes. La rencontre tournera autour de la question:
"Comment la justice peut-elle, doit-elle évoluer aujourd'hui dans les affaires de viols et d'agressions sexuelles ?".
Géraldine MARTINEAU et Élodie NAVARRE seront présentes et ce bord de plateau sera animé par Hélène CHEVRIER.
Accessible à toute pesronne munie d'un billet, sans supplément.
Distribution : Elodie NAVARRE
Mise en scène : Géraldine MARTINEAU
Collaboration artistique : Sylvain DIEUAIDE
Décor : Salma BORDES
Costumes : Vanessa COQUET
Lumières : Nieves SALZMANN
Traduction : Dominique HOLLIER, Séverine MAGOIS
Création sonore : Antoine REIBRE
Plan d’accès Théâtre du Petit Montparnasse
Comment se rendre au Théâtre du Petit Montparnasse
- Edgar Quinet, Gaîté-Montparnasse
- 28, 58, 68, 82, 89, 92, 94, 96
- Centre commercial Gaîté, Tour Montparnasse, Gare Montparnasse
Moi je savais juste que c’est l’adaptation d’une pièce américaine qui triomphe en ce moment à Broadway, à Londres et un peu partout dans le monde, et que c’est un seule en scène qui raconte l’histoire d’une avocate ténor du barrau issue d’un milieu modeste qui s’est spécialisée dans la défense des hommes accusés d’agressions sexuelles et de viols.
La pièce est absolument saisissante. Un choc !
Je ne me souviens pas dans cette même petite salle du théâtre d’avoir vu un autre spectacle de cette puissance depuis « Les chatouilles » d’Andréa Bescond. J’ai fini en larmes.
C’est une pièce dont on ne ressort pas indemne, passionnante de bout en bout, drôle et terrifiante, aussi bien dans l’écriture que dans la mise en scène (avec quasi seulement une chaise et un miroir, Géraldine Martineau offre une scénographie à la fois subtile et d’une efficacité redoutable).
Mais ce choc théâtral que j’ai vécu hier soir ne serait rien sans Élodie Navarre dont la performance est exceptionnelle. Elle se métamorphose sous nos yeux à l’image de son personnage, aussi bien intérieurement qu’extérieurement, pour nous faire terminer les une heure et demie de spectacle dans un état émotionnel rare.
La finesse, la sincérité, l’intelligence, l’émotion de ce qu’elle donne, on ne voit pas ça tous les soirs sur une scène. Bravo l’artiste !
Que d'émotions !!!
la mise en scène et l'ambiance sonore est également à souligner
Cette pièce est un ouvrage de femmes.
L'autrice Suzie Miller en est la créatrice en 2019, et remporte le prix "Laurence Olivier" à Londres en 2023 (un équivalent de nos Molières).
Jouée un peu partout dans le monde, cette œuvre est enfin traduite en français par 2 femmes de talent : Dominique Hollier et Séverine Mageois ...
Pour la mise en scène ce sera aussi une imagination féminine, celle de Géraldine Martineau. Au travers d'un astucieux jeu de miroir, elle nous montre les deux mondes dans lesquels va baigner Élodie Navarre, l'actrice seule sur scène.
Le texte impressionnant de Suzie Miller décrit très bien les arcanes de la justice. Dans une première partie, il s'attarde sur les ficelles de cette avocate "talen-tueuse" qui gagne ses procès.
Jusqu'au jour où tout bascule pour elle, comme pour une femme sur trois et c'est la seconde partie qui commence.
L'avocate devient la victime, celle qui doit apporter les preuves, celle que l'on couvre de questions (petite pensée pour Halimi et le procès de Bobigny).
Alors qu'elle connait toutes les règles du jeu de la justice des hommes, elle va t elle perdre pied?
Élodie Navarre est forte et incroyable dans la première partie, j'aurai voulu trouver plus d'émotions dans la seconde.
Mais elle porte avec conviction ce texte qu'il faut écouter, ce langage du droit qui emprunte tellement de mots au latin. Sans nous transporter au moyen âge (et à Saint Louis rendant la justice adossé à son chêne), Miller fait une belle démonstration : le système judiciaire met en doute la parole d’une plaignante et la maintien dans un état de peur et de domination.
Est-ce que sur les 50 dernières années les choses ont changé pour celles qui ont subies des violences ?
Vous l'aurez compris : une pièce à voir pour comprendre et prendre conscience du processus d’effacement et de déformation des souvenirs (autre vaste sujet !)
A l'issue de la représentation, on se pose beaucoup de questions mais une chose est sure "à première vue, quelque chose doit changer" !
Bon spectacle !
Bravo
MERCI.
Quelle performance !
Seule sur scène, malgré nous ,malgré nos précoces réticences, nous sommes emmenés, emportés par l actrice et son jeu de scène
La mise en scene ,les lumières accompagnent merveilleusement l artiste
Bravo ,bravo à vous Madame et à l équipe
Elodie Navarre capable de prendre la voie de différents personnages successivement
Belle mise en scène qui intercale les points de vue de ceux-ci, permettant de scander un texte qui pourrait paraître long car dit d'une seule voie
Le sujet est on ne peut plus d'actualité : le viol, le consentement, le justice, la police face aux victimes, leur écoute ou pas ...
Le discours est simple, cash comme on dit maintenant.
A voir