Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque : comment le cœur de Simon, 19 ans, peut remplacer celui de Claire, 50 ans, au terme d’une course contre la montre captivante. Toute une chaîne humaine pulsée durant 24 heures pour réaliser cette prouesse de la médecine moderne. Une aventure intime et collective autour d’un organe symbole de la vie et lieu de toutes les émotions.
Le don d’organe est une générosité absolue. Gratuit, anonyme, il donne rien moins que la vie. Et c’est souvent un choix à faire au sommet de la douleur, par des proches qui entourent un corps qui a l’air de dormir. La question qui se pose alors est un vrai choix de société, auquel une des deux réponses possibles est un altruisme héroïque et secret. Tout l’inverse des modèles en vigueur. Avec le suspense et la rapidité de notre époque, Maylis de Kerangal nous offre cette histoire qui réconcilie finitude et génie humain. Ses mots transmettent une grande force de vie qu’il faut faire circuler de cerveau en cerveau et de cœur en cœur. Réparer les vivants c’était déjà du Tchekhov, il fallait le transplanter au théâtre aujourd’hui.
L'adaptation théâtrale du roman est juste bouleversante, du grand théâtre, qui touche... au cœur.
à voir absolument !