Paris

«Rien plus rien au monde» est un monologue frontal, féroce et cinglant de Massimo Carlotto, l’un des maîtres du roman noir italien contemporain.
Juliette, une mère de famille de la classe ouvrière, raconte son quotidien habité d’alcool, de téléréalité, de devoir conjugal au Viagra, d’argent compté au centime près et de rêves éteints. Mais derrière son babil, une petite musique se joue crescendo et sonne le glas de toutes ses illusions…

Un seul en scène d’une intensité rare par l’un des auteurs les plus lus en Italie. On y découvre le quotidien de Juliette (Amandine Rousseau), femme de ménage n’ayant pas la langue dans sa poche, son rapport à l’argent, aux émissions de télé réalité, à l’éducation de sa fille… Un texte féroce, drôle et touchant. L’adaptation théâtrale de l’un des plus brillants textes de Massimo Carlotto. Auteur de romans noirs au ton tranchant, Massimo Carlotto est l’un des écrivains italiens contemporains les plus lus. Son œuvre fascine autant par sa cynique analyse sociétale que la finesse de son humour. Sa bibliographie, entièrement traduite en français, a donné lieu à nombre d’adaptations au cinéma et en bande dessinée. Ecrit à la façon d’un monologue intérieur Rien, plus rien au monde est un appel au secours au milieu de nulle part. Il met en scène une femme de la classe ouvrière confrontée à ses échecs ; ceux de son accession sociale, de sa solitude et de sa fille, qu’elle aurait préféré voir sur le plateau de son émission de téléréalité favorite plutôt qu’au bras d’un immigré. Vif et frontal ce texte interroge tout en suscitant larmes, rires et sourires. Un instant de théâtre réaliste, percutant et fortement confrontant. Un regard pas comme les autres sur la lente chute de l’idéal social européen.

Distribution : Amandine ROUSSEAU

Mise en scène : Fabian FERRARI

Plan d’accès Théâtre de la Contrescarpe

Comment se rendre au Théâtre de la Contrescarpe

  • Place Monge (Ligne 7), Cardinal Lemoine (Ligne 10)
  • Luxembourg (RER B)
  • Monge (47), Cardinal Lemoine (47, 89) et Panthéon (84)
  • Soufflot-Panthéon
  • 5110, 5012, 5016
  • Paris/Lacépède et Paris/Monge

La presse en parle - Rien, plus rien au monde

Une interprétation réaliste mêlée de tristesses et de sourires.

Seule sur scène, Juliette (Amandine Rousseau) est assise dans sa cuisine. Elle porte une robe à fleurs sale. Elle semble revenir de loin comme si un événement terrifiant venait de se produire. Juliette vit en banlieue avec son mari, récemment licencié, devenu magasinier, et leur... Lire plus

Seule sur scène, Juliette (Amandine Rousseau) est assise dans sa cuisine. Elle porte une robe à fleurs sale. Elle semble revenir de loin comme si un événement terrifiant venait de se produire. Juliette vit en banlieue avec son mari, récemment licencié, devenu magasinier, et leur « petite » de 20 ans. Un sou est un sou, elle accumule les bons de réduction et ne fréquente que les supermarchés discounts. Le seul plaisir qu’elle s’offre est une bonne bouteille de pineau-des-Charentes achetée chez l’épicier en bas de chez elle. Juliette ne lésine pas sur la qualité de sa chère compagne. Elle fait le ménage chez Mme Mazot et s’offusque de voir sa patronne dépenser sans compter. Elle souhaite un avenir meilleur pour sa fille. « La petite» a passé son CAP et livre des journaux, désespérant la mère de famille. Elle voudrait que « la petite » ait une bonne situation plus tard, mais non elle s’entête à livrer ces maudits journaux. Et le pire dans tout ça, Juliette ne supporte pas Abdel son petit-ami. Elle est à bout de nerf de voir le salaire de « la petite » partir en fumée dans l’acquisition de babioles inutiles achetées chez le chinois du coin… Sa chambre est envahie de toutes sortes d’objets. Jusqu’au jour où le vase déborde. Le dernier achat compulsif de sa fille anime en Juliette une telle colère que la situation vire au drame familiale. Juliette n’a plus rien au monde, même plus de larme…
La pièce est une adaptation du roman de l’écrivain italien Massimo Carlotto célèbre pour ses textes abordant la société d’aujourd’hui avec noirceur et humour. Mieux vaut rire des malheurs et porter un regard positif pour ne pas sombrer dans le désespoir. Rien, plus rien au monde dévoile la détresse d’une mère de famille qui n’arrive plus à joindre les deux bouts. La mise en scène de Fabian Ferrari livre une interprétation réaliste mêlée de tristesses et de sourires.

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Une terrifiante et réaliste tranche de vie.

Monologue dramatique d'aprèsle roman éponyme de Massimo Carlotto interprété par Amandine Rousseau dans une mise en scène de Fabian Ferrari. Dans un intérieur de bibelots kitsch entassés dans le salon, elle est assise à côté de la table, ensanglantée dans sa robe... Lire plus

Monologue dramatique d'aprèsle roman éponyme de Massimo Carlotto interprété par Amandine Rousseau dans une mise en scène de Fabian Ferrari.

Dans un intérieur de bibelots kitsch entassés dans le salon, elle est assise à côté de la table, ensanglantée dans sa robe à fleurs.

Elle c'est Juliette. Ce moment dans l'attente d'une dernière visite est l'occasion de faire le bilan de son existence terne.

Apparait alors dans une lente confession, tout ce qui fait la vie de cette femme : les courses au supermarché discount où elle compte au centime près, la benjamine pour qui elle rêve de télé et de paillettes, le mari ouvrier qui a perdu son emploi et a du se reconvertir.

Adapté du roman de Massimo Carlotto, auteur contemporain italien, "Rien, plus rien au monde" est le récit de l'existence sordide d'une représentante de la classe ouvrière broyée par la société, dans toute sa cruelle banalité.

Par petites touches, le texte constitue une photographie à peine déformante d'un quotidien asphyxiant et des ravages qu'il opère dans le coeur et la tête de cette femme.

Fabian Ferrari dirige avec sobriété Amandine Rousseau, formidable dans ce rôle où, sur un fil ténu entre désespoir et folie, elle s'avère une très convaincante Juliette.

Une terrifiante et réaliste tranche de vie.

 

Nicolas Arnstam

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Une pièce coup de poing, qui nous atteint au plus profond de nous.

Rien, plus rien au monde est une pièce coup de poing, qui nous atteint au plus profond de nous. D’abord par le texte mais aussi par la prestation époustouflante de la comédienne. On ressort scotché !

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Ce spectacle est une gifle de réalité sociale.

Un spectacle dans la pure lignée du théâtre social, riche et percutant. Une gifle qui fait du bien à nos consciences. Une réussite incontournable !

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Un regard noir et tendre sur une société qui s’effrite...

Rien, plus rien au monde est un regard noir et tendre sur une société qui s’effrite, des vies qui s’étiolent et puis qui basculent.   Rien plus rien au monde » est un texte à la fois bouleversant et doux. Jamais manichéen, parsemé de touches d’humour salvateur,... Lire plus

Rien, plus rien au monde est un regard noir et tendre sur une société qui s’effrite, des vies qui s’étiolent et puis qui basculent.

 

Rien plus rien au monde » est un texte à la fois bouleversant et doux. Jamais manichéen, parsemé de touches d’humour salvateur, saupoudré de quelques éclats de douceur. C’est un texte fort comme un coup de couteau planté avec force, un texte doux comme le regard d’Amandine Rousseau.

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Rien, plus rien au monde, comme un cri dans la nuit. Du théâtre de combat.

Rien, plus rien au monde, comme un cri dans la nuit. La comédienne Amandine Rousseau donne tout ce qu’elle a pour un moment d’émotion ancré entre misérabilisme et critique sociale. Du théâtre de combat.

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L’oeil d'Olivier
Véritable coup de poing dans notre univers trop rose, à voir de tout urgence.

Véritable coup de poing dans notre univers trop rose, ce spectacle est à voir de tout urgence.   À l’heure où nos sociétés vacillent et sombrent dans le populisme, « Rien, plus rien au monde » sonne comme un avertissement qui retentit brutalement dans nos consciences, nous... Lire plus

Véritable coup de poing dans notre univers trop rose, ce spectacle est à voir de tout urgence.

 

À l’heure où nos sociétés vacillent et sombrent dans le populisme, « Rien, plus rien au monde » sonne comme un avertissement qui retentit brutalement dans nos consciences, nous forçant à ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure, sur la vie des autres, sur le drame qui se joue à deux pas de chez nous. Laissez-vous percuter par ce monologue violent et ironique, cette leçon d’humanité.

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picto De la cour au jardin
Attention, pièce "claque dans la figure" !

Attention, spectacle coup de poing ! Attention, pièce "claque dans la figure" ! Au théâtre de la Contrescarpe, va débuter la reprise de l'un de mes spectacles préférés de la saison 2016. Un seule-en-scène, dans lequel Amandine Rousseau est tout simplement remarquable ! Voici ma critique,... Lire plus

Attention, spectacle coup de poing !
Attention, pièce "claque dans la figure" !
Au théâtre de la Contrescarpe, va débuter la reprise de l'un de mes spectacles préférés de la saison 2016.
Un seule-en-scène, dans lequel Amandine Rousseau est tout simplement remarquable !
Voici ma critique, lors de la création de cette pièce.
Une autre reprise à ne pas manquer !
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Attention, spectacle coup de poing !
Attention, pièce "claque dans la figure" !


Un "seule en scène" adapté et mis en scène par Fabian Ferrari d'un roman de Massimo Carlotto, l'un des auteurs les plus lus en Italie.
Un auteur de romans noirs. Très noirs !


Amandine Rousseau incarne Juliette, une femme de ménage qui selon ses propres mots mène une "vie discount".


Comment vivre décemment à trois avec moins de 1400 euros par mois ?
Comment joindre les deux bouts ?
Comment vivre, tout simplement ?


Scotchée aux émissions de télé-réalité, aux magazines people, à sa grille de loto, à son pineau, aussi, elle est néanmoins lucide sur son sort : elle sait qu'elle a une vie au rabais.


Personne ne veut la comprendre, personne ne veut l'écouter, personne ne la fait exister, et surtout pas sa famille.


Elle fait ce qu'elle peut...
Elle fait ce qu'elle croit être bien...


Elle est xénophobe, raciste. Farouchement raciste.


Elle a peur de l'Autre, de l'Etranger, responsable selon elle de tous ses mots : "ils viennent nous prendre nos emplois".


Les trop fameuses réponses simplistes aux questions compliquées.


Tout ceci va l'amener à commettre l'irréparable !!!

(Que je ne vous dévoilerai évidemment pas...)


Vous l'aurez compris, cette pièce est d'une troublante actualité !
Comment ne pas penser à tous ces gens qui se jettent dans les bras du premier populiste venu ? (Suivez mon regard outre-Atlantique...)


Comment ne pas penser à tous ceux qui chez nous s'apprêtent en 2017 à se servir d'un bulletin extrêmement à droite, tout ça parce que nos sociétés les laissent pour compte, ne les écoutent et ne les comprennent pas ?


Amandine Rousseau incarne donc cette femme exclue du système.
Elle est purement et simplement remarquable.


Fabian Ferrari, son metteur en scène a fait dans la sobriété et dans l'efficacité.
Il a bien fait : ici, c'est le texte qui prime.

Elle parvient véritablement à incarner les deux faces de cette femme de ménage au bord du précipice : elle nous inspire certes de la compassion, mais également une certaine répulsion, pour ne pas écrire une répulsion certaine !


Il faut un vrai grand talent pour jouer cette ambivalence, et passer en permanence de l'un à l'autre de ces deux aspects d'un personnage aussi fort et contrasté.


C'est le propre d'une comédienne aguerrie que de jouer aussi subtilement un tel personnage.

Sans grands effets, sans artifices de jeu, sans pathos inutile, mais sans mièvrerie, Amandine Rousseau nous fait croire à son personnage.
Elle la vit, elle l'incarne, elle est cette Juliette-là.


Vous l'aurez compris, il s'agit de l'un de ces spectacles qui ne peut laisser personne indifférent.
Un spectacle qui dénonce, qui interroge notre monde et qui fait réfléchir.


Et par les temps qui courent, qu'est-ce que ça fait du bien de réfléchir !

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La grande parade
Du théâtre réaliste, façon Ken Loach au cinéma, sans être manichéen et dans le pathos.

Ici pas de lyrisme, pas de quatrième mur, aucune caricature mais une adresse franche, frontale et spontanée. Du théâtre réaliste, façon Ken Loach au cinéma, sans être manichéen et dans le pathos.

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