Paris
Je m'appelle Raoul, je pèse 412 kilos, et pourtant je ne suis pas obèse. Il est probable que je meure aujourd'hui…C'est ce qu'ils disent dans cette famille. L'orage gronde et me fait peur…Normal, je suis un porc, coincé dans une boucherie. Têtes de lard, une comédie pas commode !

Plan d’accès Café de la Gare

Comment se rendre au Café de la Gare

  • Hôtel de Ville - Rambuteau
  • 29, 38, 47, 75
  • Beaubourg, Hôtel de Ville

La presse en parle - Têtes de lard

Logo Que j'adore Paris
Une tragi-comédie bouchère !

Bernard Fructus signe une pièce hors des sentiers battus qui use des codes de la comédie pour mieux soulever des réalités nauséabondes.   Une ambiance effervescente règne dans le  Café de la Gare  comme les réminiscences d’un passé... Lire plus

Bernard Fructus signe une pièce hors des sentiers battus qui use des codes de la comédie pour mieux soulever des réalités nauséabondes.
 

Une ambiance effervescente règne dans le Café de la Gare comme les réminiscences d’un passé rock’n’roll et libertaire. « Attention, ceci n’est pas une comédie, on vous aura prévenu ! » affirme une bande-son. Nous voilà préparés. Ça rit, ça s’excite dans les gradins à l’approche de la première de Têtes de Lard. Les teasers pour le moins mystérieux ont éveillé la curiosité du public qui se demande comment le cochon va-t-il être mis en scène.

 

Et le lard, justement est au centre de la scénographie. A l’ouverture du rideau, fou-rire collectif, l’énorme porc fait son petit effet. Des effets dont on taira le secret pour laisser la surprise aux futurs spectateurs…

Le gigantesque cochon acheté par Louis Ginesty (Loïc Legendre), garçon bouché, est le point de départ de la pièce qui nous plonge dans les coulisses d’une boucherie familiale. Dès le début, les gags s’enchainent. Louis, un brun alcoolo veut abattre le cochon monstrueux à coup de fusil, mais sa mère, Leonne (excellente Carole Massana) l’en empêche, inquiète d’ameuter tout le village. Cette veuve quelque peu tyrannique avec ses enfants semble sortir tout droit d’un film d’Etienne Chatiliez. Hystérique et brut de décoffrage, elle tente de tenir ses deux enfants qui se laissent dévier gentiment. Charlotte, sa fille, (hilarante Morgane Bontemps)qui travaille au supermarché, enchaîne les crises de larmes et quitte la pièce dès qu’elle est submergée. 

Après le cochon c’est Barnabé (Timothée Manesse), un vieux copain de Louis qui vient perturber cette famille à la dérive. Ce jeune homme originaire du village, monté à Paris pour devenir comédien, sème peu à peu le trouble chez les Ginesty. Il se joue de chacun pour obtenir leur faveur, s’amusant de ce triangle malsain. Plus la pièce avance, plus le rire se fait jaune. On s’engouffre alors dans une boucherie de campagne où les non-dits se défont peu à peu.

Le frère, incarné avec une grande justesse par Loïc Legendre, exulte dès qu’il parle de cinéma, cachant derrière ces éclairs de passion, un alcoolisme qui le rend violent, qui semble abriter une douleur sourde et un ennui profond. La très névrosée Charlotte quant à elle, cache de lourds secrets qui la détruisent. On passe d’un humour franc à une violence absolue : un film noir empreint d’une dimension sociale tout à fait intéressante.

Barnabé, le pivot de la pièce qui anime la noirceur des relations chez les Ginesty est merveilleusement interprété par Timothée Manesse qui excelle dans cette pièce, dévoilant un jeu d’un naturel et d’une fluidité vraiment remarquable. Il incarne parfaitement la complexité de ce personnage qui oscille entre le statut d’escroc sans vergogne et celui de gosse abîmé. Toute la troupe est à la hauteur de cette sombre comédie qui pâtit de quelques longueurs qui ralentissent le rythme et font perdre du mordant à la pièce. Finalement, le cochon n’existe plus et on aimerait aller plus loin dans ces exhortations des passions familiales. Il se dégage une grande tendresse pour ces personnages tantôt très humains, tantôt caricaturaux.

 

Ce qui est sûr c’est que cette pièce ne ressemble à aucune autre et qu’elle sort totalement des codes du théâtre convenu. Un ovni à découvrir au Café de la Gare, 

Fermer
Source Source
artistikrezo.com
Une comédie pas commode au Café de la Gare

Source Source
Logo Théâtres.com
Un petit bijou d’humour noir

Source Source
Logo Rappels
Une farce savoureuse

 

Télécharger l’article Télécharger l’article
Logo Webthéâtre
Qui de l'homme ou du cochon est le plus porcin ?

   

Source Source
Logo Pariscope
Une comédie cinglante

Télécharger l’article Télécharger l’article
logo ParisTribu.com
Têtes de lard, une pièce inattendue !

Une boucherie, une mère, Louis le fils, un cochon de 412 kg. Le décor est planté. Il faut tuer le cochon  Mais voilà qu'arrive Barnabé le meilleur ami de Louis disparu depuis des années. L'effet de surprise va retarder la mise à mort de l'animal. Sur ces entrefaites Charlotte la sœur... Lire plus

Une boucherie, une mère, Louis le fils, un cochon de 412 kg. Le décor est planté. Il faut tuer le cochon 
Mais voilà qu'arrive Barnabé le meilleur ami de Louis disparu depuis des années. L'effet de surprise va retarder la mise à mort de l'animal. Sur ces entrefaites Charlotte la sœur de Louis une écorchée vive,   avec une vie sentimentale compliquée ne va pas supporter ce retour surprise qui la replonge dans le passé. 
Un come-back qui va avoir des conséquences dans la vie de ce trio. 
Entre trahisons et non - dits les langues se délient. Le passé surgit et les maux enfouis refont surface. 
Une pièce inattendue menée tambour battant par des comédiens qui ont l'art de nous amener dans un univers parfois comique, parfois grinçant. Ils ont une grande complicité scénique qui se ressent.
Carole Massana (la mère ) est extraordinaire avec énergie et froideur elle tient les reines de cette famille. 
Loïc Legendre (le fils) est touchant et sincère dans le rôle du looser qui subit sa famille. 
François Raison est à la fois antipathique et touchant. Il joue avec justesse et réussit à nous émouvoir. 
Morgane Bontemps est parfaite dans ce rôle de jeune fille fragile qui subit aussi son passé. 
Sans oublier l'homme de l'ombre Gino Lazzerini qui donne vie à ce cochon. 

 

Cette pièce de Bernard Fructus est d'une originalité déconcertante où le cynisme est roi. On ne sait pas où l'on va mais on vit un vrai moment insolite. 
De rebondissements en émotions les maux de cette famille ne nous laissent pas indifférents.
Têtes de lard est une pièce étonnante entre rire et humour, étonnement et réflexion. 
Un moment déroutant qui peut nous mettre mal à l'aise. Mais un moment étonnant, hors des sentiers battus servit pas de très bons comédiens. 
Une comédie des mœurs surprenante !

Fermer
Source Source
Réduire la liste
Afficher tous

Laissez un avis sur Têtes de lard

Affiché à côté de votre commentaire.

Jamais affiché, jamais partagé !

Votre évaluation :

Protégé par reCAPTCHA sous conditions et règlement de la vie privée Google.

Les avis des spectateurs sur Têtes de lard

Anonyme
Anonyme
C\'est énorme. De drôlerie. De noirceur. Une pièce hors norme. !

Ce spectacle n'est plus à l’affiche

Dernières actualités du Café de la Gare

À l’affiche dans ce théâtre

Les autres pièces du même genre

Ceux qui ont consulté le spectacle Têtes de lard ont aussi consulté