Paris

Vivez une plongée euphorisante dans les profondeurs abyssales du sentiment amoureux. L’humour et l’imaginaire follement décalés de Matéi Visniec vous embarquent pour une heure d’infinie tendresse…

Note de l’auteur

« Tendresse contre folie, poésie contre un monde de brutes… Voilà le pari de ce texte qui a trouvé la complicité du poète-comédien Salvatore Caltabiano et du metteur en tendresse Serge Barbuscia ».

Et si on parlait tendresse ?
Dans ce monde qui sombre de plus en plus dans la violence, dans ce monde qui tourne de plus en plus vite sans savoir où se trouve l’horizon rédempteur, la tendresse est presque une forme de résistance culturelle. La tendresse et son corollaire, la poésie, sont des comètes qui reviennent pour nous parler de quelque chose d’essentiel, quelque chose que l’homme ne doit pas extirper de son être…

La tendresse et ses corollaires, l’amour, le rêve et la poésie, sont des fenêtres de bonheur à notre portée. Il faut seulement s’arrêter un peu, faire un pas de côté, descendre un instant du carrousel fou du quotidien et respirer…

Respirer l’air réjouissant du désir et de l’imagination. La tendresse peut nous apprendre beaucoup sur nous-même et sur la manière dont on se laisse parfois trop facilement engloutir par la folie du monde.

Merci à tous ceux qui vont offrir une heure de leur vie à la redécouverte de la tendresse comme forme secrète d’énergie cosmique. Et ce sont peut-être elles, la tendresse avec son complice, la poésie, qui font tourner le monde dans le bon sens…

Matéi Visniec

Distribution : Salvatore CALTABIANO

Mise en scène : Serge BARBUSCIA

Décor : Jean-Pierre MARMOZ

Lumière : Sébastien LEBERTAnthony ALBORGHETTI

Musique originale : Éric CRAVIATTO

Plan d’accès Théâtre de la Contrescarpe

Comment se rendre au Théâtre de la Contrescarpe

  • Place Monge (Ligne 7), Cardinal Lemoine (Ligne 10)
  • Luxembourg (RER B)
  • Monge (47), Cardinal Lemoine (47, 89) et Panthéon (84)
  • Soufflot-Panthéon
  • 5110, 5012, 5016
  • Paris/Lacépède et Paris/Monge

La presse en parle - Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins

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Partition surréaliste pour dispenser une prestation virtuose !

Monologe tragi-comqiue de Matéi Visniec interprété par Salvatore Caltabiano dans une mise en scène de Serge Barbuscia. Un homme ordinaire en costume cravate noir et chemise blanche sort d'une grande caisse en bois telle celle utilisée pour le transport industriel. Elle constitue un extravagant logis... Lire plus

Monologe tragi-comqiue de Matéi Visniec interprété par Salvatore Caltabiano dans une mise en scène de Serge Barbuscia.

Un homme ordinaire en costume cravate noir et chemise blanche sort d'une grande caisse en bois telle celle utilisée pour le transport industriel.

Elle constitue un extravagant logis polysémique : espace mental, chambre de réclusion pour un timoré au point où ses organes anthropomorphisés - du moins son coeur et son appendice sexuel - partent en cavale pour enfin vivre leur vie, ou boîte à fantasmes.

Au spectateur de lâcher prise avec la rationalité pour découvrir une histoire d'amour singulière à plus d'un titre, dont celui de cet opus monologal "Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins" signé par l'écrivain et dramaturge d'origine roumaine Matéi Visniec qui, à l'instar des écritures de la Mitteleuropa, hybride le poétique, l'absurde, le burlesque et l'onirisme, en l'espèce sur le thème de la folie amoureuse.

Car le protagoniste ne prend pas les choses à la légère en offrant son coeur à Madame puisqu'il le dépose physiquement sur la table tout comme la passion pour Madame s'accomplit par la fusion réelle des corps. Quant à l'escargot, il ne joue pas l'arlésienne. Prénommé Basile, il constitue la tête (sic) de pont avancée pour satisfaire au rite des préliminaires.

Sous la direction éclairée de Serge Barbuscia, et avec quelques ponctuations musicales de Eric Craviatto, le comédien Salvatore Caltabiano s'empare avec fougue de cette partition surréaliste pour dispenser une prestation virtuose.

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Vous en ressortirez enchantés d’avoir passer un moment hors-du-temps et des réalités !

Comment prendriez-vous la situation si votre cœur décide de se faire la belle ? Que dire si un autre voudrait s’abriter un moment chez vous de façon temporelle? L’amour pousse à faire des actions improbables. Vous n’en êtes pas convaincu ? L’Amour voilà un sujet qui... Lire plus

Comment prendriez-vous la situation si votre cœur décide de se faire la belle ? Que dire si un autre voudrait s’abriter un moment chez vous de façon temporelle? L’amour pousse à faire des actions improbables. Vous n’en êtes pas convaincu ?

L’Amour voilà un sujet qui inspire. Certains choisissent de faire des comédies de boulevard, des duos avec des témoignages ou encore des drames sanglants. Matéi Visniec a décidé de raconter une autre histoire dans un univers poétique et loufoque, où il donne vie à des concepts. Savaltore Caltabiano s’habille des mots de l’auteur pour prendre l’identité d’un écrivain excentrique. Il parle de sa relation avec sa Madame qu’il aime passionnément qui subit quelques aléas pleins de souffrance. Au lieu de parler des choses simplement, il va utiliser des images loufoques pour mettre en avant l’importance de ces sentiments. Comment survivre si ce qui anime son coeur part? Et quand on veut se séparer de quelqu’un ne perd on pas aussi une partie de soi? Vous avez surement des réponses à donner par rapport à votre vécu.

Quand la folie du monde rencontre la folie d’un auteur cela ne peut donner naissance qu’à un spectacle singulier. Savaltore Caltabiano avec son air innocent nous embarque dans un univers étonnant. Il a une présence sur scène incroyable ce qui lui permet de nous raconter ce qu’il veut, on l’écoutera. La mise en scène de Serge Barbuscia surprend au premier abord. Sur scène, on ne trouve qu’une caisse imposante en bois et rien d’autre. Le plus important se situe là et nulle part ailleurs. Le talentueux comédien en sort pour par la suite s’approprier l’objet cocon, maison en s’enfermant à l’intérieur ou en s’asseyant dedans face au public. Un objet qui se manipule qui permet alors de se donner différentes perspectives face à ces blessures émotionnelles. En liaison des moments de silence, un accompagnement musical harmonieux se fait entendre d’Eric Craviatto et la voix chaleureuse de Dorothée Leveau pour accompagner ce voyage. En parallèle, il faut souligner le très joli travail de lumière de Sébastien Lebert qui met en valeur les moments importants avec délicatesse.

Ne cherchez pas à savoir ce que vous allez voir ce week-end. Dirigez-vous en toute confiance vers l’imaginaire de Matéi Visniec. Vous en ressortirez enchantés d’avoir passer un moment hors-du-temps et des réalités.

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logo Le bruit du OFF
Salvatore Caltabiano est intime, exact et brillant.

« Mais je ne savais pas que c’était une comédie ! » entend-on murmurer dans la salle. On rit, généreusement, mais ce n’est pas une comédie. On a ce nœud si particulier entre la gorge et un ailleurs qui descend jusqu’au cœur, mais ce n’est pas une tragédie.... Lire plus

« Mais je ne savais pas que c’était une comédie ! » entend-on murmurer dans la salle. On rit, généreusement, mais ce n’est pas une comédie. On a ce nœud si particulier entre la gorge et un ailleurs qui descend jusqu’au cœur, mais ce n’est pas une tragédie. Ce spectacle qui se joue comme un secret à la Contrescarpe, c’est de la poésie. Une poésie vivante, une poésie en chair, en os, en eau, avec quelque chose de profondément sanguin. Salvatore Caltabiano est intime, exact et brillant. C’est tellement évident qu’un comédien croit et aime le texte qu’il porte ; c’est souverain, sur scène ; c’est le plus haut gage de qualité, et j’en gage à mon tour : « Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins » est une gourmandise, un dessert, un petit régal.
Ses graves et sa lumière, son clair-obscur dans le timbre du comédien, sa joie aussi, font de ce petit moment de théâtre un de ceux qui demeurent quelque part dans l’âme. Salvatore Caltabiano promène son authenticité sur le verbe sans ambages, proche d’une pureté organique, de Matéi Visniec. Comme il a raison de dire ce texte. Comme il lui va bien. Comme il nous va bien, à tous, dans cette salle, tous étrangers et tous si semblables, réunis par et dans cette abîme de tendresse. Car là, avec ce cœur échappé d’une poitrine béante, dans un geste de poésie chirurgical, nous nous voyons bien dans le miroir de sa plaie.
Éric Craviatto est un compositeur tendre qui prolonge le verbe de Matéi Visniec et la voix de Salvatore Caltabiano d’un écho saisissant. Il rend polyphonique cette parole qui seule en scène a l’air parfois de nous tirer les mots du ventre où nous les avons oubliés ; tout ce spectacle, de ces saillies poétiques, de ces rires pris on ne sait trop comment à tout le monde et même aux murs, à ces incises musicales qui sont une poésie pour la poésie, regorge de tant de trouvailles qu’il doit bien en être une lui-même.
Seul prérequis : le lâcher prise. Pensez avec votre plaisir, et laissez un peu cette vieille machine qui nous dit comment comprendre à coups de bon sens en berne, pour laisser le verbe prendre sens par les sens. C’est de la poésie. Et c’est applaudi à tout rompre. On en sort délicieusement désarçonné, comme avec l’impression d’avoir été surpris dans son intimité la plus essentielle, mais par une personne qu’on aime.

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C’est un très beau moment. Une mise en scène rieuse et éclatante. Un comédien formidable.

Une pièce de Matéi Vișniec, ça ne se rate pas. On y court pour la dévorer et Dieu m’tripote dirait Desproges, il est rare de s’y fourvoyer. Sauf malchance éhontée et impudente, le mets est toujours succulent, la digestion facile et les relents de parfum trainent encore en sortant.... Lire plus

Une pièce de Matéi Vișniec, ça ne se rate pas. On y court pour la dévorer et Dieu m’tripote dirait Desproges, il est rare de s’y fourvoyer. Sauf malchance éhontée et impudente, le mets est toujours succulent, la digestion facile et les relents de parfum trainent encore en sortant. C’était hier, c’était superbe. Merci et tant mieux, j’adore Vișniec.
 
Matéi Vișniec écrit cette pièce en 2011. Comme son œuvre en général, cette pièce courte semble questionner un thème récurrent, celui des rapports de l’individu avec le pouvoir obscur et écrasant de l’incertitude. Son écriture emprunte différentes tonalités jusqu’à se mettre en définitive dans la droite ligne de l’absurde.
 
Dans cette pièce, Vișniec crée autour de son personnage une réalité fuyante comme une recherche incessante de liberté d’action, de pensée et de parole. Son écriture colorée et chaleureuse est précise. Elle cisèle la narration sans compromis, la maintenant volontairement dans un onirisme appuyé qui s’écartèle entre non-sens et poésie.
 
Histoire d’amour en espérance ou en désuétude, Cet homme serait malade d’amour que je ne serais pas étonné. Il ne soignerait pas mais au contraire il entretiendrait ses plaies et se délecterait de ses souffrances avec un bonheur décalé, dans un ailleurs impossible, je ne serais pas surpris.
 
Il aime avec ferveur de tout son corps. Que dis-je de tout son corps ? De toutes les parties de son corps ! Ah ça mais oui, enfin non. Et pourtant si...
 
« Madame, je vais sortir mon cœur de ma poitrine et le poser sur la table »
 
La mise en scène de Serge Barbuscia est impressionnante. L’intérêt pour le texte nous capte immédiatement avec une efficacité superbe. L’effet spectaculaire est étonnant. Il le fallait bien pour ce texte. Nous sommes surpris à chaque détour du récit. Tant par la mise en vie des situations que par la direction de jeu, le spectacle jongle habilement entre respirations, silences, exclamations et profusion discursive éclatante et nourrie. Le texte de Vișniec ressort avec une violence et une tendresse mêlées qui nous perdent dans des abimes de doutes, de rêveries et de bercements.
La musique de Éric Craviatto est un petit bijou de réussite et accompagne surement et parfaitement l’univers de Vișniec. Apportant des couleurs, supportant les sensations, mariant gaité et étrangeté avec délice.
Pour cette pièce tout à fait significative de Vișniec, pièce à un seul personnage présent sur scène, il fallait un comédien qui tienne son rôle dignement, à la hauteur des mots, des illustrations qu’ils évoquent et de l’imagination qu’ils doivent suggérer et stimuler. Il est là ! je l’ai vu, j’y étais !... La magnifique interprétation de Salvatore Caltabiano fait ressortir avec un brio stupéfiant l’étrangeté du récit, la chaleur fine et profonde des sentiments et l’humanité profonde qui se dégagent de ce rêve éveillé, joyeux et bavard.
« Avec vos seins, madame, c'est différent. Mon escargot s'y sent, en quelque sorte, sécurisé, à l'abri, mis en confiance… Dis-moi, Basile, pourquoi préfères-tu les seins de madame ?... Mon escargot est fou de vous. Je ne sais pas si c'est le parfum de votre peau ou le rythme de votre respiration qui l'excite le plus. Regardez avec quelle fébrilité il est prêt à repartir, une fois qu'il a fait le tour complet de votre abdomen…Basile, ne te précipite pas ! »
 
Quelle histoire d’amour cocasse fait de troubles, de fragilités et finalement d’une étrange sensualité. Quel humour décalé et touchant. Que de belles images qui surgissent, surprenantes et délicates. Que de sensibles implorations se font jour, comme une forme de poétique de l’amour qui toujours ne sera jamais.
L’ensemble est savoureux et très malin. L’émotion donne la main au non-sens pour traverser le 4ème mur et passer la rampe. C’est un très beau moment.
Un spectacle qui illumine l’univers poétique et rugueux de Vișniec. Une mise en scène rieuse et éclatante. Un comédien formidable. Vous ai-je dit que j’adoreVișniec et qu’ici il est merveilleusement servi ? Courez-y !

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Excellent ! Comme l'auteur, le comédien porte en lui de la délicatesse.

Salvatore Caltabiano a troqué sa guitare pour l'escargot. Troqué ses mots "perso" pour ceux de Matei Visniec, auteur franco-roumain, prolifique et atypique. Oui, car il possède une qualité incroyable : c'est un vrai soutien régulièrement présent dans les salles pour humer les ondes du public face... Lire plus

Salvatore Caltabiano a troqué sa guitare pour l'escargot. Troqué ses mots "perso" pour ceux de Matei Visniec, auteur franco-roumain, prolifique et atypique. Oui, car il possède une qualité incroyable : c'est un vrai soutien régulièrement présent dans les salles pour humer les ondes du public face aux artistes qui s'emparent de son répertoire. Dans le cas présent : Salvatore. Excellent !

Matei Visniec était présent lundi 14 janvier dernier. Comme il le fut aussi le 13… C'est beau un auteur qui n'attend pas seulement de voir ses droits tomber… 

Matei Visniec et Salvatore Caltabiano ont plusieurs points communs, inutile de dire qu'ils se sont bien trouvés : d'abord, les titres allongés de leurs spectacles. "Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins" pour le premier", "Les femmes, le chocolat et moi" pour le second. Puis leur élégance. J'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots avec l'auteur, d'une finesse et d'une humilité intimidantes. Mêmes qualités qu'on retrouve chez Salvatore. Enfin, dernier point commun, culminant même : le cœur. Dans les deux partitions ci-dessus citées, il est question du cœur, de l'amour et de toutes ses affinités. 

Si Salvatore chantait parfois dans son premier spectacle, au son de sa guitare, cette fois, il incarne de sa voix posée et subtile le texte de l'auteur franco-roumain et cela lui sied très bien. Il pose le cœur du personnage qu'il incarne, comme un jeu de clés qu'on laisserait à l'amour qu'on pense avoir trouvé. Ce jeu de clés qui signifie parfois le début d'une belle histoire entre deux êtres passionnés. Les clés ouvrent la porte d'un nouvel horizon comme le cœur du personnage qui va s'ouvrir "piano-piano".

 

À défaut de l'araignée qui monte, qui monte, c'est à un escargot que l'auteur fait référence. L'escargot dans sa coquille qui sort petit à petit, rampant délicatement vers ce corps féminin dont il est tombé amoureux. La coquille représentée là par une caisse en bois dans laquelle le personnage parfois se réfugie, comme une bulle ou un cœur trop sonné qui soudain étouffe et se recroqueville. 

Il est assez complexe parfois de rentrer dans l'univers d'un auteur. Un auteur comme Matei Visniec qui a ses propres codes, ses propres références, sa poésie et ses facéties. Le metteur en scène - Serge Barbuchia - respecte cela. Il ne cherche pas à en mettre plein la vue. Il simplifie. Le décor n'est pas "pauvre" mais sobre. La direction n'est pas caricaturale mais remarquable d'authenticité. Le choix de la musique très original. 

Comme l'auteur, le comédien porte en lui de la délicatesse. Il y a dans la manière de Visniec d'appréhender le monde, beaucoup de bienveillance, même si parfois, masqué par de belles prouesses métaphoriques, on ne peut nier une certaine cruauté dans cette société. Il ne fait pas la leçon et le comédien n'impose rien. Il vit. Il raconte l'amour, la quête et les remises en question. Aller de l'avant, ouvrir le champ des possibles, ouvrir ou fermer cette boîte. Ouvrir ou fermer son cœur… s'ouvrir à l'autre. 

L'autre, ce soir-là, c'était lui, elle, lui et elle, beaucoup de couples dans la salle. Et moi, assise, entre tous ces gens-là venus découvrir un spectacle dans une salle agréable : la Contrescarpe. Ce lieu est important car on y découvre du théâtre bien vivant, des auteurs contemporains et de la direction, un vrai engagement. 

Salavatore et Matei se sont bien trouvés, car la séduction du comédien sans excès, sans artifices, ressemble beaucoup à la plume de l'auteur qui séduit d'année en année de plus en plus de lecteurs. 

Une autre histoire d'amour est née, celle qui lie deux artistes vivants prêts à offrir au public une histoire de notre temps, soufflée de poésie, d'élégance et de grande intelligence. Qu'il fasse froid, qu'il pleuve, en métro, en vélo ou même sur le dos d'un escargot, je vous conseille vivement de profiter de cet excellent moment et d'avoir la chance de parler à ce magnifique duo.

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Salvatore Caltabiano porte avec énormément de conviction ce texte atypique !

Le nom de Matéi Visniec est sans doute inconnu d’une grande majorité d’entre vous, mais cet auteur franco roumain de 62 ans a écrit plus d’une trentaine de pièces de théâtre, 4 romans et plusieurs recueils de poésie. Ecrivant dans un contexte politique mouvementé, ses... Lire plus

Le nom de Matéi Visniec est sans doute inconnu d’une grande majorité d’entre vous, mais cet auteur franco roumain de 62 ans a écrit plus d’une trentaine de pièces de théâtre, 4 romans et plusieurs recueils de poésie. Ecrivant dans un contexte politique mouvementé, ses œuvres engagées, dénonçant les totalitarismes, lui ont valu de devenir un auteur interdit en 1987, date à laquelle il demande l’asile politique en France et rédige sa thèse universitaire sur la résistance culturelle en Europe de l’Est à l’ère communiste.

Cette thématique marque bien entendu profondément son œuvre. Sans pour autant en constituer l’exhaustivité. Capable en effet d’explorer autant la noirceur que la lumière de chaque être, il aime à explorer des sentiers différents et à parler de l’humain, dans sa laideur, sa beauté et surtout ses ambivalences de façon faussement détournée. Avec « comment j’ai dressé un escargot sur tes seins », il interroge le sentiment amoureux en se servant d’une narration surréaliste qui n’est pas sans rappeler Ionesco (ou ses confrères spécialistes de l’absurde).

Au premier regard, le narrateur-héros de ce texte tombe éperdument amoureux d’une dame et voit son cœur sortir de sa poitrine et saigner ouvertement, situation légèrement complexe lorsqu’il s’agit de se déplacer. Par une série de petites aventures rocambolesques, ce cœur à vif réintégrera son corps, mais la dame viendra y loger, et même plutôt l’envahir, jusqu’à étouffer toute respiration de son soupirant (qui porte donc justement son nom).

Salvatore Caltabiano  porte avec énormément de conviction ce texte atypique, dont on sent qu’il lui a pris un peu de son propre cœur, tant il en parle avec émotion à la fin de la pièce. Si « l’histoire » est atypique, elle pose, sous couvert d’absurde et de légèreté, des questions profondes sur l’âme humaine, sur la passion et la raison, l’égoïsme et le don, et l’existence ou non de limites à ce sentiment si profond et complexe qu’est l’amour.

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Joli moment de tendresse, de profondeur de sentiments et de poésie.

Un Seul en Scène, interprété par Salvatore CALTABIANO, dans une Mise en Scène de Serge BARBUSCIA. C'est un joli moment de tendresse, de profondeur de sentiments et de poésie. J'avais déjà applaudi Salvatore Caltabiano en 2014, dans un sympathique spectacle, dont il est l'auteur: "Les... Lire plus

Un Seul en Scène, interprété par Salvatore CALTABIANO, dans une Mise en Scène de Serge BARBUSCIA.
C'est un joli moment de tendresse, de profondeur de sentiments et de poésie.
J'avais déjà applaudi Salvatore Caltabiano en 2014, dans un sympathique spectacle, dont il est l'auteur: "Les Femmes, le Chocolat et Moi", rebaptisé récemment "L'Insoutenable Gourmandise de l'Être". ( Je préfère le premier titre).
Matéi VISNIEC est l'auteur de cet Escargot Acrobate.
Il est l'auteur Roumain vivant, le plus joué dans son pays, mais comme il écrit aussi en français, il est très souvent à l'affiche dans tous les pays francophones.

Vous serez sous le charme d'une belle écriture et d'un comédien touchant, qui vous la fait vivre...
Une programmation très courte, ne manquez pas ce tendre intermède.

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L'Évasion des Sens
Sensuel, le texte de Matéi Visniec plonge dans l’absurde, le fantastique.

Un titre énigmatique. Sur scène, une simple et unique caisse en bois. Pour cette Première, la salle est bondée, dans l’expectative… La caisse s’ouvre, dévoilant un homme recroquevillé.  « Vous avoir devant moi Madame et garder en même temps mon coeur... Lire plus

Un titre énigmatique. Sur scène, une simple et unique caisse en bois. Pour cette Première, la salle est bondée, dans l’expectative… La caisse s’ouvre, dévoilant un homme recroquevillé.

 « Vous avoir devant moi Madame et garder en même temps mon coeur étouffé dans ma poitrine, ce n’est pas possible. C’est pour cela que je préfère le sortir et le mettre devant vous, au milieu de la table. Comme ça on pourra parler à coeur ouvert. »

Commence alors, autour de cette boîte, le jeu poétique et torturé d’un homme amoureux qui invective une femme à jamais absente de la scène. Il met en scène son amour, son désir, ses fantasmes et ses râtés. Sensuel, le texte de Matéi Visniec plonge dans l’absurde, le fantastique.

Salvatore Caltabiano se joue du texte, de cette caisse qu’il manipule, déplace, incarne, s’adressant encore et toujours à cette femme qui le hante (« Vous m’habitez trop fébrilement Madame. Vous m’habitez trop. Je n’en plus. ») ; mais qu’il ne parvient pas à rencontrer véritablement.

A son insu la nuit, son cœur s’échappe de sa poitrine, fugue pour retrouver sa belle tandis que Salvatore dresse son escargot… à explorer le corps rêvé de cette femme.

Allez voir ce spectacle, présenté au théâtre Florentin d’Avignon, pour l’auteur, dramaturge et poète franco-roumain qui affectionne les approches et les titres décalés. Pour Serge Barbuscia dont la mise en scène minimaliste nous plonge dans les méandres fantasmatiques de cet homme infiniment amoureux. Pour Salvatore Caltabiano, facétieux et si touchant.

Allez-y pour cette petite salle qui favorise tant la proximité avec les comédiens !

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Un moment de poésie bienveillante, un espace d’amour et de sérénité...

Un moment de poésie bienveillante, un espace d’amour et de sérénité, une pièce qui vous redonne le moral, à voir absolument. Sur scène, une caisse. Une grande caisse. Vient la musique, un peu guillerette, un peu mélancolique, un peu oppressante. La caisse s’ouvre, par le... Lire plus

Un moment de poésie bienveillante, un espace d’amour et de sérénité, une pièce qui vous redonne le moral, à voir absolument.
Sur scène, une caisse. Une grande caisse. Vient la musique, un peu guillerette, un peu mélancolique, un peu oppressante. La caisse s’ouvre, par le devant. Le comédien est dedans, assis. Il parle. A une femme, qu’il appelle Madame. Il lui parle de son cœur. Il lui parle à cœur ouvert, d’ailleurs son cœur est là, entre eux deux, posé sur la table. C’est normal, les cœurs s’évadent, partent en balade. Plus tard, l’homme sera blessé, la femme le remarquera. Plus tard, Emile (c’est le nom de l’escargot) devra courir quérir un battement de cœur, un mot d’amour. Plus tard…
Matéi Visniec joue avec les mots, avec les émotions, avec l’amour. Il y a un homme, un homme fragile, un homme qui met son cœur à nu. Un homme qui prend les mots au pied de la lettre, qui crée un espace de poésie. Un espace bienveillant. Il pourrait y avoir rapport de force, souffrance. Il y a juste beauté, poésie.
La mise en scène, la scénographie, servent le texte, complètent la beauté, ajoutent à la sérénité. Ici, pas de grands déplacements nerveux, pas de rapports de force. Just de la tendresse.
Il y a Salvatore Caltabiano. Il raconte, avec justesse, calme, naturel, sans se presser. Il est à l’aise dans le texte, dans la mise en scène, ça se sent, il transmet tranquillement les émotions successives de l’homme qui aime au spectateur, qui les reçoit.
Les spectateurs ? Captivés, ils écoutent. Le ton ne monte jamais, il y a des temps silencieux. Les spectateurs reçoivent les émotions, les assimilent. On sent leur attention, leur concentration. Quand le noir s’est fait, ils sont restés longtemps silencieux, ils continuaient à recevoir. Et puis ils ont longuement applaudi, crié quelques bravos.
Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins est une pièce bonbon, de ces pièces qui font du bien, dans lesquelles on rentre avec les tracas du quotidien, dont on ressort avec le sourire. Une pièce qui m’a fait du bien, tout en poésie, tout en douceur, tout en poésie, comme une pastille Vichy.
Quand la caisse s’est ouverte, j’ai souri, et je suis resté souriant jusqu’à la fin de la pièce. Un sourire parfois crispé, parfois inquiet, parfois curieux, toujours présent. J’ai été très sensible à la bienveillance poétique du texte, au sourire contagieux du comédien.
Une pièce à aller voir. Une pièce à aller voir à deux, je suis sorti revigoré, une fois assis dans le métro, il me manquait une main, un regard pétillant, un souffle chaud. Je crois que moi aussi je me fais systématiquement avoir quand elle pleure. Mais putain que c’est bon de se faire avoir.

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Une heure de beauté, de rêve, de douceur, bref de cœur !

Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins : Poésie Pure au Théâtre de la Contrescarpe La poésie de Matéi Visniec s'invite au Théâtre de la Contrescarpe, magnifiquement jouée par Salvatore Caltabiano. Seul en scène, il nous embarque avec "Comment j'ai dressé un... Lire plus

Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins : Poésie Pure au Théâtre de la Contrescarpe
La poésie de Matéi Visniec s'invite au Théâtre de la Contrescarpe, magnifiquement jouée par Salvatore Caltabiano. Seul en scène, il nous embarque avec "Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins", mis en scène par Serge Barbuscia, pour 6 dates parisiennes exceptionnelles, du 13 au 28 janvier 2019. On était à la première, on vous raconte !
On fonce découvrir le superbe seul en scène Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins, avec Salvatore Caltabiano, créé à partir du magnifique texte de Matéi Visniec, dramaturge et poète franco-roumain. Après un succès au Festival d'Avignon 2018, Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins est de retour à Paris pour 6 dates exceptionnelles ! C'est à ne pas manquer ! Rendez-vous au Théâtre de la Contrescarpe dans le 5e,  du 13 au 28 janvier 2019. On était à la première, on vous raconte ! 
De Matéi Visniec on connaît le théâtre et la poésie, mêlant absurdité, profondeur, drôlerie et instants de grâce pure. On se souvient souvent des titres de ses oeuvres aussi évocateurs que Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins. Ainsi, peut-être a-t-on déjà en tendu parler de Le mot Progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux, ou La Vieille Dame qui fabrique 37 cocktails Molotov par jour, ou encore L'Histoire des ours panda racontés par un saxophoniste qui a une petite amie à Francfort ... Le ton est donné dès le titre chez Matéi Visniec : poésie, décalage et tendresse, de quoi éveiller notre envie !
Et c'est bien ce que propose le comédien Salvatore Caltabiano avec la complicité du metteur en scène Serge Barbuscia. Une heure de beauté, de rêve, de douceur, bref de coeur ! On est d'emblée séduit par le dispositif scénique choisi, où le comédien émerge d'une caisse en bois, aussi à l'étroit là-dedans que semble l'être son coeur dans sa poitrine. 
Le jeu de Salvatore Caltabiano précis comme une mécanique d'horloge, nous embarque lui aussi immédiatement dans la rêverie. On voit ce qu'il voit, on ressent ce qu'il ressent. Il est tour à tour l'amoureux transi, blessé, la femme qui fait souffrir cet homme, le narrateur de cette histoire, passant d'un personnage à l'autre d'un simple changement de voix, il fait exister très fort toute cette galerie de personnages imaginaires, c'est réjouissant ! 
Cerise sur le gâteau, au moment des saluts lorsque le comédien remercie Matéi Visniec présent dans la salle pour cette première ! C'est tout sauf une expérience ordinaire d'assister à un spectacle assis à quelques sièges de l'auteur - un peu à l'image du dressage d'escargots sur des seins !
Et pour info, Comment j'ai dressé un escargot sur tes seins devrait être de retour cet été au Festival d'Avignon 2019 ! Mais d'ici là, on file le découvrir à Paris, au Théâtre de la Contrescarpe !

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La mise en scène est fluide, la scénographie intelligente et d’une efficacité remarquable.

“Belle prouesse d’un acteur qui nous tient en haleine avec une jubilation maîtrisée… La mise en scène est fluide, la scénographie intelligente et d’une efficacité remarquable.”

LaProvence
Un Visniec poétique en diable, incongru !

“Un Visniec poétique en diable, incongru. Serge Barbuscia, malin, dirige dans ce texte un comédien lunaire, tendre, sincère absolument. C’est un pur bonheur.”

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Légèreté et profondeur !

“C’est un plongeon au cœur d’un texte à double lecture auquel nous convie le comédien Salvatore Caltabiano. Un texte où la langue française livre toute sa beauté. Avec une large palette de nuances, il raconte des histoires ahurissantes avec légèreté et...

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