Paris

« Truffaut – Correspondance » est un spectacle impressionniste. Pas une biographie théâtrale, mais un portrait en creux du cinéaste qui s’exprime par petites touches à travers un choix de lettres éminemment subjectif  pour dire ce qui, chez lui, nous bouleverse et nous remue. Traverser la correspondance de François Truffaut, c’est parler de l’enfance (beaucoup), du cinéma (un peu) et surtout de ce qui nous construit et fait de nous des humains pétris de contradiction. Il faut dire et entendre Truffaut pour se rendre compte à quel point, l’homme est auteur autant que cinéaste. Et parce que la musique est essentielle dans son œuvre, elle est au plateau en permanence, avec un piano tantôt discret, tantôt sur le devant de la scène mais toujours en conversation avec le comédien.  « Truffaut – Correspondance », c’est « notre » Truffaut, celui qui nous parle, celui qui raconte une époque, un homme et au final un peu du monde qui nous entoure.

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La presse en parle - Truffaut - Correspondance

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« Truffaut Correspondance », un cinéaste en toutes lettres

« Un beau moment entre émotion et cinéphilie. Pas besoin de connaître par cœur les films de François Truffaut pour apprécier ce joli spectacle qui met en scène la lecture de lettres du réalisateur des « 400 Coups ». (…) David Nathanson, qui cosigne la... Lire plus

« Un beau moment entre émotion et cinéphilie. Pas besoin de connaître par cœur les films de François Truffaut pour apprécier ce joli spectacle qui met en scène la lecture de lettres du réalisateur des « 400 Coups ». (…) David Nathanson, qui cosigne la mise en scène avec Judith d’Aleazzo et prête sa voix à Truffaut, en restitue le sel à travers ces lettres, qui semblent faites pour l’oral : pleines d’esprit, évidemment cinéphiles en diable, militantes quelquefois. »

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La presse en parle
Pareille à une petite musique de chambre, la voix de François Truffaut s’installe au fil des lettres choisies par David Nathanson

"Le comédien adopte le ton juste, la délicatesse qui s’impose pour l’époque révolue qu’il admire, celle de ses parents manifestement, où écrire des lettres était un exercice littéraire, « Je ne peux me passer d’écrire, dit Truffaut, (…) je... Lire plus

"Le comédien adopte le ton juste, la délicatesse qui s’impose pour l’époque révolue qu’il admire, celle de ses parents manifestement, où écrire des lettres était un exercice littéraire, « Je ne peux me passer d’écrire, dit Truffaut, (…) je Sévigne, nous Sévignons (…) j’écris 5 lettres par jour »."

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Ambiance feutrée. Nous prenons place à la Manufacture des Abbesses au son des notes du pianiste.

"L’interprétation de David Nathanson est vivifiante. Il réussit à donner vie aux lettres sans artifice ni exagération. Il se fait interprète de ces lettres tour à tour pleine de passion, de joie ou de colère. La musique n’est pas en reste avec, pour partenaire de jeu, les airs de... Lire plus

"L’interprétation de David Nathanson est vivifiante. Il réussit à donner vie aux lettres sans artifice ni exagération. Il se fait interprète de ces lettres tour à tour pleine de passion, de joie ou de colère. La musique n’est pas en reste avec, pour partenaire de jeu, les airs de piano composés par Antoine Ouvrard. Cette musique qui a une place particulière dans la vie de Truffaut et qui viendra souligner les propos partagés tout au long de la pièce. Comme pendant un instant suspendu, il a été très agréable de découvrir l’univers et la personnalité de François Truffaut dans le spectacle Truffaut Correspondance."

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C’est François Truffaut. C’est sa correspondance qui s’égrène au fil de la plume, au bord des lèvres et du cœur. Il interpelle les interlocuteurs de sa vie. Cette vie qu’on découvre pour qui le cinéma fut le remède miracle de sa vie.

" L’interprétation de David Nathanson est incarnée sans jamais être « jouée » : c’est une déclaration d’amour de l’interprète à un homme qu’il admire. Ce faisant, il s’est abandonné aux mains de sa metteuse en scène,... Lire plus

" L’interprétation de David Nathanson est incarnée sans jamais être « jouée » : c’est une déclaration d’amour de l’interprète à un homme qu’il admire. Ce faisant, il s’est abandonné aux mains de sa metteuse en scène, qui l’a dirigé finement avec justesse et précision. Nathanson ne joue jamais François Truffaut, il incarne une force de vie étonnante, la force d’une résilience longue et patiente."

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C’est un de ces spectacles pétillants fondés sur la mise en scène d’un récit de vie, généralement fictif, attribué à un artiste du XIXe ou du XXe siècle.

" Truffaut correspondance  est un spectacle subtil qui déjoue avec finesse les codes d’un traditionnel récit de vie mais aussi ceux d’une lecture en fauteuil. Si David Nathanson ne prétend pas être Truffaut, son charisme et la force de son jeu nous entraînent rapidement dans l’univers... Lire plus

"Truffaut correspondance est un spectacle subtil qui déjoue avec finesse les codes d’un traditionnel récit de vie mais aussi ceux d’une lecture en fauteuil. Si David Nathanson ne prétend pas être Truffaut, son charisme et la force de son jeu nous entraînent rapidement dans l’univers désenchanté du cinéaste éprouvé par de nombreuses accidents de vie qui ont contribué à former une personnalité forte. Son interprétation nous convainc avec aisance de cette sensibilité bouleversante de Truffaut qui transparaît à travers ses films. Truffaut correspondance est un spectacle passionnant de haute qualité dramaturgique."

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François Truffaut, du stylo à la caméra

"Ses "correspondances" mises en scène par Judith d'Aleazzo et David Nathanson permettent de retrouver le cinéaste témoin de son époque."

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David Nathanson donne vie aux pensées épistolaires de Truffaut

Pari osé et difficile que de théâtraliser des textes qui, à l’origine, ne sont pas faits pour cela. Lire les correspondances de quelqu’un, c’est avoir un rendez-vous intime avec lui.  David Nathanson  a parfaitement maîtrisé le sujet. Son «  Truffaut –... Lire plus

Pari osé et difficile que de théâtraliser des textes qui, à l’origine, ne sont pas faits pour cela. Lire les correspondances de quelqu’un, c’est avoir un rendez-vous intime avec lui. David Nathanson a parfaitement maîtrisé le sujet. Son « Truffaut – Correspondance », que l’on peut découvrir à la Manufacture des Abbesses, est un hommage à un grand Monsieur qui marqua son époque et le cinéma. Il fallait faire des choix dans les cinq cents lettres, écrites entre 1945 et 1984, date de sa disparition et surtout trouver un angle. Ici, il ne s’agit pas de faire une biographie, mais plutôt de laisser la parole au célèbre réalisateur, d’entendre ses souvenirs, réflexions, coups de gueule, pensées sur le cinéma, la vie, les gens, la politique, l’engagement, la paternité. Ainsi se dessine un portrait finement ciselé d’un homme peu ordinaire et de son époque.

Avec la complicité de Judith d’AleazzoDavid Nathanson a su mettre en vie et en espace le texte. Comme la scénographie de Samuel Poncet est belle. On se retrouve plongé dans l’ambiance d’un fou du 7e art, avec au sol des vieux numéros des Cahiers du Cinéma, des couleurs typiques des années 1970, des affiches, des photos projetées, et une console de montage, dans laquelle se cache un clavier de piano. Car Truffaut, incarné avec une belle distanciation par Nathanson, n’est pas seul sur scène, le pianiste, Antoine Ouvrad en alternance avec Pierre Courriol, lui répondent, faisant résonner les musiques de ses films. Alors, on se laisse bercer par les mots et les notes, plongeant dans ce film en couleur où chacun trouvera son compte et surtout une grande envie de replonger dans les films de François Truffaut.

 

Par Marie Céline Nivière 

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Spectacle conçu d'après la correspondance de François Truffaut par David Nathanson accompagné par Antoine Ouvrard ou Pierre Courriol au piano dans une mise en scène de Judith d'Aleazzo et David Nathanson.

Dans un décor fait d'un bric à brac de vieux livres et de photos, sur un fauteuil en cuir,  David Nathanson  rend hommage à la correspondance de François Truffaut, sur les accords délicats du pianiste  Antoine Ouvrard  à gauche de la scène (en alternance avec ... Lire plus

Dans un décor fait d'un bric à brac de vieux livres et de photos, sur un fauteuil en cuir, David Nathanson rend hommage à la correspondance de François Truffaut, sur les accords délicats du pianiste Antoine Ouvrard à gauche de la scène (en alternance avec Pierre Courriol), qui réinterprète des musiques de films, contrepoint idéal aux lettres dites par le comédien.

 

D'après le livre "Truffaut - Correspondance", David Nathanson a créé un spectacle passionnant où le quotidien du cinéaste est dévoilé ainsi que ses débuts. Sa personnalité brillante mais non sans défauts apparaît au fil de ses lettres dans cette scénographie superbe et intime de Samuel Poncet.

On y apprend ses relations tendues avec ses parents. Le jeune François pour échapper à sa vie d'alors faisait l'école buissonnière pour aller voir des films à la Cinémathèque d'André Bazin. Celui-ci le prit sous son aile, le sortant de la prison pour mineurs délinquants où il fût emmené et lui trouva son premier emploi de journaliste.

On y découvre sa jeunesse mouvementée lorsque, engagé militaire puis déserteur alors qu'il devait servir en Indochine, il fût par la suite réformé pour "instabilité caractérielle". De caractère, il n'en manquait pas comme lorsqu'en 1963, il écrivit au ministre de l'information de l'époque, Alain Peyrefitte pour soutenir le film "Le Joli mai" de Chris Marker et éviter la censure (le film évoquait notamment le racisme ou le colonialisme).

Très attaché à la liberté d'expression de la presse et des livres, lui qui avait réalisé "Fahrenheit 451" d'après le roman dystopique de Ray Bradbury sur des autodafés, descendit également dans la rue pour vendre "La Cause du peuple", le journal de Jean-Paul Sartre.

Le spectacle, avec le concours de Judith D'Aleazzo à la mise en scène et de Julie Lola Lanteri pour les lumières parfaites, enchaîne les lettres drôles ou bouleversantes.

Truffaut pouvait aussi avoir la dent dure comme le montrent certaines lettres dont celle écrite à jean-Luc Godard. On se régale de ces bijoux épistolaires que David Nathanson délivre avec perfection.

Un magnifique hommage au cinéaste et un spectacle essentiel, aussi fin qu'intelligent.

 
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François Truffaut, un homme à redécouvir à la Manufacture des Abbesses

La compagnie Les Ailes de Clarence reprend habillement les lettres de François Truffaut et les met en scène dans Truffaut Correspondance. Elle nous rend témoins et complices de cette intimité, à la redécouverte de l’homme, de sa vie et de son œuvre. François Truffaut ,... Lire plus

La compagnie Les Ailes de Clarence reprend habillement les lettres de François Truffaut et les met en scène dans Truffaut Correspondance. Elle nous rend témoins et complices de cette intimité, à la redécouverte de l’homme, de sa vie et de son œuvre.

François Truffaut, illustre critique et cinéaste, continue d’influencer des générations par son œuvre variée et personnelle. On ne cesse de le redécouvrir à travers des livres et des documentaires qui lui sont consacrés. Mais on peut aussi rencontrer l’homme par ses mots, qui nous en rapprochent intimement.

Par les écrits enveloppés de François Truffaut, on redécouvre cet homme révolutionnaire débordant de sentiments artistiques, amicaux et paternels. La lecture vivante de David Nathanson réussit à incarner les lettres choisies chargées de passions, de colères, d’humour et d’envies. Le comédien nous rapproche de ce cinéaste à la fois sympathique, critique, politique et à la dureté souple. Il nous parle de son enfance, ses rencontres, ses entretiens passionnés et fougueux avec Jean-Luc Godard. On en comprend que mieux l’œuvre de Truffaut.

La scénographie intelligente et travaillée nous plonge dans un univers théâtral aux échos cinématographiques clairs. Une table basse motorisée fait défiler des notes, prospectus, revues et affiches de film qui sont projetés en direct sur un écran. Les éléments visuels illustrent les paroles du comédien et du musicien. Le piano, en live, accompagne les correspondances et évoque les thèmes musicaux de l’œuvre de François Truffaut. La musique fait des mots une histoire, un film, du cinéma. On tourne dans les mots du cinéaste, le comédien percute les phrases brillamment et fait un bel hommage à François Truffaut.

 

Truffaut Correspondance, c’est à la Manufacture des Abbesses, jusqu’au 25 février !

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Les avis des spectateurs sur Truffaut - Correspondance

Anonyme
Nour 5
Vu hier. Nous avons passé un très bon moment. Le comédien et le musicien sont en parfaite harmonie.
Anonyme
Paul 5
Très beau spectacle. Beau, sobre et émouvant. Que l'on connaisse ou pas François Truffaut

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