« Il ne s’agit pas d’une autobiographie… Ce n’est pas un rapport sur ma vie. J’ai sélectionné, comme pour tous mes autres livres, des instants dont je pourrais retrouver la sensation. Cette fois j’ai dit qu’il s’agissait de moi, non pas d’Il ou Elle… » Nathalie Sarraute
À partir de souvenirs personnels, la livre (et le spectacle) se présentent comme un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double.
ENFANCE
La presse parle de ENFANCE

À travers la simplicité du dispositif adopté, Tristan Le Doze restaure sur scène cette situation délicate entre une instance narrative par excellence et différents acteurs qui la contrebalancent en la troublant. L’adaptation d’Enfance jouée à la Manufacture des Abbesses... Lire plus
À travers la simplicité du dispositif adopté, Tristan Le Doze restaure sur scène cette situation délicate entre une instance narrative par excellence et différents acteurs qui la contrebalancent en la troublant. L’adaptation d’Enfance jouée à la Manufacture des Abbesses nous séduit par la sobriété scénographique qui met en avant le jeu sensible des deux comédiennes et le texte de Nathalie Sarraute dans sa beauté originelle : c’est ainsi qu’elle réussit à nous subjuguer pour nous en laisser revivre les passages les plus touchants.
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Faire entendre la langue, en faire percevoir les scansions, la discontinuité, les ruptures, sans autre artifice que la présence du comédien – de la comédienne ici, même si l’on se demande, à certains moments, si Nathalie Sarraute ne joue pas à nouveau sur la confusion homme-femme et... Lire plus
Faire entendre la langue, en faire percevoir les scansions, la discontinuité, les ruptures, sans autre artifice que la présence du comédien – de la comédienne ici, même si l’on se demande, à certains moments, si Nathalie Sarraute ne joue pas à nouveau sur la confusion homme-femme et la mise à distance qu’on lui connaît en prêtant à son personnage des adjectifs masculinisés – relève de la performance. Anne Plumet, dans son rôle de petite fille et d’adulte à la fois, passant d’un registre à son commentaire et d’une émotion à sa mise à distance, et Marie-Madeleine Burguet, tantôt froide, tantôt acerbe et inquisitrice, s’inscrivent dans cette dualité de l’écriture qui joue la confrontation et le rapprochement. Elles apportent au texte ce qui lui correspond : une charge émotionnelle toute en nuances et en retenue.
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Anne Plumet a la vivacité radieuse et la détermination éclairée de la petite fille dont se souvient la narratrice, comme habitée par des souvenirs si précieux qu’elle en fait son articulation intérieure. Et Marie- Madeleine Burguet, son double, joue les garde-fous, installe une distance au... Lire plus
Anne Plumet a la vivacité radieuse et la détermination éclairée de la petite fille dont se souvient la narratrice, comme habitée par des souvenirs si précieux qu’elle en fait son articulation intérieure. Et Marie- Madeleine Burguet, son double, joue les garde-fous, installe une distance au sourire facétieux, qui, de l’ironie et de la dérision d’elle-même, passe à l’écoute attentive, comme à l’expression affichée de l’indifférence maternelle ou bien encore à la grande douceur de la mère de Véra – figure grand-maternelle bienfaisante, pleine de tendresse et d’amour pour la jeune enfant.
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Les deux actrices sont magnifiques de justesse, dans ce théâtre miniature et infini qu’ouvre la parole de Sarraute. Intériorités parfaitement placées qui jamais ne perdent de vue l’écriture, son phrasé, son architecture, son organicité. Par son économie pauvre et... Lire plus
Les deux actrices sont magnifiques de justesse, dans ce théâtre miniature et infini qu’ouvre la parole de Sarraute. Intériorités parfaitement placées qui jamais ne perdent de vue l’écriture, son phrasé, son architecture, son organicité. Par son économie pauvre et essentielle, Enfance nous ramène, sans jeu de mots, à cette enfance de l’art, ce jardin secret où les regards enluminent et illuminent les paroles de celles et ceux qui retournent sur leur pas. De les y voir ainsi, sans âge, mon cœur se troubla.
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Pas de décor dans la mise en scène de Tristan Le Doze, juste deux chaises et le jeu des éclairages qui faiblissent parfois comme les souvenirs qui s’effacent. Deux comédiennes, (…) Anne Plumet (Natacha), (…) Marie-Madeleine Burguet (mère qui se place en arrière plan)... Lire plus
Pas de décor dans la mise en scène de Tristan Le Doze, juste deux chaises et le jeu des éclairages qui faiblissent parfois comme les souvenirs qui s’effacent. Deux comédiennes, (…) Anne Plumet (Natacha), (…) Marie-Madeleine Burguet (mère qui se place en arrière plan) (…), toutes deux sont formidables de justesse et de sobriété dans l’expression des émotions. Quand Anne Plumet dit les mots qui concluent le livre (…) le spectateur sent qu’il a rejoint Nathalie Sarraute sur les terres de l’enfance.
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À travers ce monologue intérieur, Nathalie Sarraute livre (…) une autobiographie originale et sans fard. Elle y dévoile ici une obsession essentielle de son œuvre : la recherche pour elle du mot juste, idéal, qui saura traduire, rendre compte au plus près des mouvements... Lire plus
À travers ce monologue intérieur, Nathalie Sarraute livre (…) une autobiographie originale et sans fard. Elle y dévoile ici une obsession essentielle de son œuvre : la recherche pour elle du mot juste, idéal, qui saura traduire, rendre compte au plus près des mouvements intérieurs et leurs sensations qui nous traversent tous. (…) Porté par deux comédiennes exceptionnelles de justesse, de densité et de précision : Anne Plumet, (…) Marie-Madeleine Burguet.
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Dans une scénographie minimaliste centrée sur le jeu des comédiennes, Tristan Le Doze nous propose une plongée délicate et sensible dans l’enfance (…). Saluons la performance d’Anne Plumet et de Marie-Madeleine Burguet qui assoient avec délice ce magnifique texte de Nathalie...

Comment vous faire sentir qu’on peut se laisser embarquer par l’évocation d’une petite fille en robe de mousseline qui organise l’enterrement d’une grande graine, plate et noire, une graine de pastèque (…) ? Dits par deux grandes actrices, qui jouent de leurs intonations, de leurs voix, comme... Lire plus
Comment vous faire sentir qu’on peut se laisser embarquer par l’évocation d’une petite fille en robe de mousseline qui organise l’enterrement d’une grande graine, plate et noire, une graine de pastèque (…) ? Dits par deux grandes actrices, qui jouent de leurs intonations, de leurs voix, comme d’un instrument de musique, les mots devenaient une mélodie (…). Un beau moment de théâtre, tout de nuances et de sensibilité, qu’apprécieront ceux qui savent se laisser bercer par les mots, (…) qui aiment les textes qui portent et les interprétations qui les servent.
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« Interprétés par deux comédiennes hors pair, Anne Plumet (…), Marie-Madeleine Burguet. (…) Un moment de grâce à ne louper sous aucun prétexte… La salle n’a pas boudé son plaisir en réservant, à l’issue du spectacle, une ovation nourrie... Lire plus
« Interprétés par deux comédiennes hors pair, Anne Plumet (…), Marie-Madeleine Burguet. (…) Un moment de grâce à ne louper sous aucun prétexte… La salle n’a pas boudé son plaisir en réservant, à l’issue du spectacle, une ovation nourrie (…), aux deux comédiennes émues aux larmes! »
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