FABRICE LUCHINI lit Victor Hugo
Après avoir lu Baudelaire, Muray ou encore La Fontaine, l’incomparable Fabrice Luchini nous plonge dans l’œuvre d’une autre figure emblématique de la littérature française : Victor Hugo. Il revient en octobre sur la scène de l’Atelier pour 30 représentations exceptionnelles, à ne pas rater !
« J’ai fait une première lecture de textes et poèmes de Victor Hugo devant le public en juin 2021, dans les jardins de la Maison de Chateaubriand. Contrairement à la phrase d’André Gide, pourtant fin analyste, « Quel est le plus grand poète français ? Victor Hugo, hélas », il y a pour moi des éblouissements dans les écrits de Victor Hugo qui dépassent l’artisan doué, et des bonheurs d’écriture qui surgissent de sa création très féconde.
Parallèlement au spectacle sur La Fontaine et le confinement que je joue depuis 2022, j’ai eu envie de revenir à cet exercice plus austère, afin de proposer au public une pure lecture de textes, et notamment le sublime Booz endormi, que Marcel Proust définissait comme le plus beau du 19ème siècle, des poèmes sur la mort de sa fille ou des commentaires d’écrivains comme Charles Baudelaire et Charles Péguy sur Victor Hugo. La lecture démarre au moment de son exil à Jersey et Guernesey, et évoque notamment la mort de sa fille Léopoldine.
Je dédie cette lecture à la réalisatrice Sophie Fillières, qui nous a quittés cet été 2023, avec qui j’ai eu l’immense plaisir de préparer un film sur Victor Hugo. » - Fabrice LUCHINI
Durée
1h45
Première et dernière
Du 19/01/26 au 10/02/26
Infos et réservations
Guichet : 1, place Charles Dullin
75018 PARIS
Tél. location : 01.46.06.49.24
Salle ouverte
Retrouvez plus d'informations sur le site internet du théâtre : www.theatre-atelier.com
Plan d’accès Théâtre de l'Atelier
Comment se rendre au Théâtre de l'Atelier
- Anvers, Abbesses, Pigalle
- 30, 54
- Square d’Anvers, rue Dancourt
" et les voilES-au loin descendant vers Harfleur"
Ce ne sont pas des vers impairs, à la Verlaine, ou des poèmes en prose !
On dirait un musicien qui nous interprèterait Beethoven, mais qui nous jouerait des noires à la place des blanches... y'a plus de musique !
Le pire, c'est Booz endormi ! La boucherie. On tranche dans le vif !!!
Je ne parle meme pas des vers anthologiques " c'était l'heure tranquille où les lions vont boire" ou la merveilleuse diérèse a disparu, mais comme le premier E disparait aussi, on retrouve un semblant de décasyllabe....
Non, Fabrice, vous n'avez pas compris le génie de Victor Hugo dans ce poème que vous vantez si fort !!! Parce que vous ne savez pas compter les alexandrins !
Ici, on ne parle pas de Boz, simple personnage biblique endormi, on parle de BoHoz, qui est traversé par le souffle divin, comme Abram devient Abraham ! Victor Hugo a mis tous les prophètes de l'ancien testament dans ce poème, Bo/oz devient Jessé avec son arbre, Jacob avec son échelle, Abraham avec son chêne....
Bref, ce nom se prononce en 2 syllabes, et sinon tout le poème est abimé, on n'entend que des vers impairs...
C'est trop tard maintenant, vous avez appris à dire VH à la façon de Céline, on vous refera pas. Si vous pouviez au moins nous laisser un silence avant de commencer vos poèmes - et vous nous faites la leçon sur les silences !!! -
Et éviter de couper de commentaires les longues périodes de Péguy, qu'on goûte un peu son style....
Merci !
Non, je ne suis pas réac, j'ai juste l'oreille musicale, et j'apprécie qu'on respecte les vers. Victor Hugo s'est pas fait chier des heures à écrire des alexandrins si c'est pour les lire comme des articles de presse ! Merde !
Bon, à part ça, desolée pour vos insomnies M Fabrice. Vous devriez essayer les mystères qe Peguy. C'était un grand angoissé, lui aussi. Il a trouvé la paix.