Paris

La saga féroce d’une multinationale en Amérique centrale avec quarante-trois personnages, des révolutions et une puissante réflexion sur la démocratie.

 

Après Un Démocrate, volet sur la propagande, Julie Timmerman nous offre l’histoire vertigineuse mais vraie de la United Fruits Company, cette multinationale qui fit de l’Amérique centrale une immense plantation de bananes. Animée d’une vaste ambition documentaire et politique, cette saga à quarante-trois personnages redonne vie aux fameuses et ubuesques « républiques bananières », du XIXe siècle aux années 1960.

 

Coup d’État orchestré par la CIA, empoisonnement de la terre et des hommes par pesticides, confiscation du pouvoir par des multinationales… Bananas est une épopée où souffle l’Histoire et où se côtoient paysans amérindiens, ingénieurs des États-Unis, marchands cupides et militaires bouffons. Décortiquant des logiques économiques, sociales, environnementales et politiques, Bananas résonne avec Bolloré en Afrique, le Round-up de Monsanto, les combats des Sans-Terres au Brésil, le désastre écologique en cours en Amazonie. À travers le récit édifiant de la conquête des terres par la United Fruit, Julie Timmerman nous dit le monde où nous vivons, ses désastres comme ses luttes.

Plan d’accès Théâtre de La Reine Blanche

Comment se rendre au Théâtre de La Reine Blanche

  • La Chapelle (ligne 2), Marx Dormoy (ligne 12)
  • Gare du Nord (B)
  • 35, 65, 302, 350
  • N°10041 39 bd de la Chapelle, N°18040 29 bd de la Chapelle, N°18110 53 rue du Département, N°100034 68 rue Louis Blanc

La presse en parle - Bananas (And Kings)

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Le rythme ne faiblit pas dans un décor astucieux signé Charlotte Villermet

Sous son titre fruitier et  english , le spectacle dissimule une histoire au long cours (elle commence à la fin du XIXe siècle) celle de la United Fruit company qui, plus tard, changera son nom en Chiquita Brands pour se refaire en vain une virginité car la barque est lourde de coups bas et tordus, d’argent... Lire plus

Sous son titre fruitier et english, le spectacle dissimule une histoire au long cours (elle commence à la fin du XIXe siècle) celle de la United Fruit company qui, plus tard, changera son nom en Chiquita Brands pour se refaire en vain une virginité car la barque est lourde de coups bas et tordus, d’argent sale, de tripatouillages financiers en tous genres, de foire aux pesticides, d’exploitation des peuples et tribus d’Amérique latine, de financement de terroristes d’extrême droite, de complicité avec la CIA pour couper la chique aux démocraties naissantes. Et tout cela pour nous faire manger des bananes (un tiers de la production mondiale).

Après Un démocrate (sur les manipulations de masse) il y a deux ans, Julie Timmerman signe là sa deuxième pièce pour sa compagnie Idomecanic théâtre qui, en dix ans, s’est déjà frottée à Walzer, Orwell, Michelet et Ibsen. C’est foisonnant, trop parfois, ici et là inutilement caricatural pour mieux souligner l’ignominie. Deux actrices, l’autrice et Anne Cressent, et deux acteurs, Mathieu Desfemmes et Jean-Baptiste Verquin, se partagent vigoureusement plus de quarante rôles, le spectateur masqué s’y perd un peu mais le rythme ne faiblit pas dans un décor astucieux signé Charlotte Villermet.

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Une fresque palpitante, remarquablement orchestrée, qui interroge le naufrage du politique assujetti aux diktats du profit.

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