Tout comme le titre décalé et original, la pièce, tant sur le fond que sur la forme, sort des sentiers battus et s’avère un objet théâtral difficilement identifiable. Disons qu’Alice l’héroïne, alias Ariane Mourier l’auteur, à l’aide de subterfuges...
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Tout comme le titre décalé et original, la pièce, tant sur le fond que sur la forme, sort des sentiers battus et s’avère un objet théâtral difficilement identifiable. Disons qu’Alice l’héroïne, alias Ariane Mourier l’auteur, à l’aide de subterfuges (séances chez un psy, confidences entre amies…) et au travers d’instantanés de vie quotidienne, exprime une quête identitaire universelle. Comment grandir quand on n’a pas envie de se marier, ni d’avoir d’enfant, et qu’on trouve que ce n’est pas facile d’être heureux ? Quelles sont les clés données à la nouvelle génération pour affronter la cruauté ou l’absurdité du monde ? Peut-on croire aujourd’hui que tout est possible ? …
Dis comme ça, cela peut paraître pompeux mais, en fait, comme c’est remarquablement joué et écrit, c’est tout le contraire et on rit tout le temps.
Mention spéciale à la mise en scène hyper rythmée de David Roussel servie par une brillante distribution à la hauteur d’une galerie de personnages hauts en couleur. Autre mention, et pas des moindres, à l’inventive scénographie de Sarah Bazennerye et aux lumières graphiques de Denis Koransky totalement en adéquation avec l’écriture moderne, vive, voire haletante, de ce conte contemporain extrêmement drôle !
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