Spectacle
Irma la douce d’Alexandre Breffort
Mon rêve chaque soir enjambe les horizons Tout là-bas, y a la Butte, la Butte et ses maisons Le Rochechouart, Pigalle, les bars et les tabacs
Y a l'ciné, y a la vie et la nuit sur tout ça... Et puis il y a l'Caulaincourt Où rodent les filles d'amour Et parmi ces filles-là Y a mon Irma, Ma môme...
Copyright : Pascal Victor
Spectacle
LA PESTE d’Albert Camus
« — Naturellement, lui dit-il, vous savez ce que c'est, Rieux?
— J'attends le résultat des analyses.
— Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment. L'opinion publique, c'est sacré : pas d'affolement, surtout pas d'affolement. Et puis comme disait un confrère : « C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident. » Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est. Rieux réfléchissait. Par la fenêtre de son bureau, il regardait l'épaule de la falaise pierreuse qui se refermait au loin sur la baie. Le ciel, quoique bleu, avait un éclat terne qui s'adoucissait à mesure que l'après-midi s'avançait.
— Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste. »
Spectacle
A voir 2015 cet été dans les théâtres parisiens !
Si beaucoup de Parisiens partent en vacances pendant l’été rassurez-vous : les théâtres parisiens sont ouverts ! Nos salles, dont la pénombre vous procurera une sensation de fraicheur bienvenue en ces temps de canicule, vous accueilleront bras ouverts. C’est donc le moment de vous payer des séances de rattrapage de spectacles que vous n’auriez pas eu le temps de voir comme Le Porteur d’Histoire ou J’aime beaucoup ce que vous faites , de comparer deux mises en scène différentes d’une même nouvelle de Stefan Zweig, 24h dans la vie d’une femme , ou encore de venir rire devant une des comédies les plus déjantées de l’année : Tous des malades !
Spectacle
Les heures souterraines d’après le roman de Delphine de Vigan
Mathilde (monologue) : « Il arrive un moment où le prix est devenu trop élevé. Dépasse les ressources. Où il faut sortir du jeu, accepter d'avoir perdu. Il arrive un moment où l'on ne peut pas se baisser plus bas. »
Thibault (monologue) : « Longtemps, en l'absence de Dieu, j’ai cherché dans la maladie une raison supérieure. Quelque chose qui lui donnerait un sens. Quelque chose qui justifierait la peur, la souffrance, la chair entamée, ouverte, les heures immobiles. »