Paris
Les théâtres à Paris

Théâtre Tristan Bernard 

Salle ouverte

Pour contacter la billetterie :
01 45 22 08 40 (de 14h à 18h)
tristanbernard.billet@gmail.com
Infos COVID Fermer

64, rue du Rocher
75008 Paris

T : 01.45.22.08.40

Du Lundi au Samedi de 11h à 19h

Direction : Béatrice VIGNAL, Pascal GUILLAUME

La fondation Léopold-Bellan construit en 1911 le théâtre pour accueillir les réunions et les spectacles éducatifs de son institution de jeunes filles.  En 1919  la salle s'ouvre au public sous le nom de théâtre Albert-Ier, en l'honneur du roi belge. La fondation est aujourd'hui toujours propriétaire du théâtre.

 

Proche des Batignolles, à mi-chemin entre la Place Clichy et les beaux quartiers du VIIIème arrondissement, le Théâtre Tristan Bernard porte le nom de l'auteur dramatique, célèbre pour ses mots d'esprit, qui en prend la direction dans les années 1930 et y créa nombre de ses comédies mordantes.

 

Dans la seconde moitié des années 30, le comédien Charles de Rochefort de retour des Etats-Unis rouvre la salle alors renommée théâtre Charles de Rochefort. On y joue des pièces policières et à suspens dont le genre est très apprécié de puis le succès d'Allo, Police secours dont l'auteur connu sous le nom de Chas D. Strongstone n'est autre que le propriétaire du théâtre. La salle accueille en outre au mois de mai le concours annuel des Jeunes Compagnies de théâtre. Mais Charles de Rochefort, blessé pendant la seconde Guerre Mondiale, n'est plus en mesure de diriger le théâtre à son retour de mobilisation. Sa femme, l'actrice Mary Grant prendra ainsi sa succession jusqu'en 1972, aidée de son fils Jean Dejoux.

 

En 1973, le metteur en scène, comédien et auteur Dominique Nohain, fils de l'animateur radio et télévision Jean Nohain, rachète le théâtre et le renomme théâtre Tristan-Bernard.

 

Edy Saiovici lui succède en 1986 et redonne à la salle tombée un peu désuétude un coup de neuf et en fait un temple de la comédie moderne. Il en assurera la direction jusqu'à sa mort en 2013. Pascal Guillaume reprend la direction du théâtre en 2014 .Le théâtre continue d'être animé par un esprit jonglant entre critique sociale, virtuosité littéraire et humour, un cocktail qui a prouvé son efficacité.

 

Pour plus d'informations sur le Théâtre Tristan Bernard, rendez-vous sur son site Internet ou retrouvez ci-dessous les pièces à l'affiche dans ce théâtre.

 

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N’hésitez pas à nous solliciter pour obtenir des informations complémentaires autour des spectacles et afin d'organiser les modalités de votre sortie : communication@theatretristanbernard.fr

A l'affiche au Théâtre Tristan Bernard

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La vie trépidante de Brigitte Tornade

« Un tourbillon familial mené tambour battant […] On rit beaucoup »

Brigitte Tornade, sa vie, sa famille, ses emmerdes Dérivée de la série radiophonique et de la bande dessinée, la pièce de Camille Kohler est menée tambour battant par Eleonore Joncquez au théâtre Tristan Bernard à Paris. Publié le 19 octobre 2019 Brigitte et... Lire plus

Brigitte Tornade, sa vie, sa famille, ses emmerdes

Dérivée de la série radiophonique et de la bande dessinée, la pièce de Camille Kohler est menée tambour battant par Eleonore Joncquez au théâtre Tristan Bernard à Paris.

Publié le 19 octobre 2019

Brigitte et Paul, parents trentenaires, s’aiment encore. Mais il y a la vie, « le rouleau de la vie » comme le chante si bien Alain Souchon. Ces urbains – surtout elle – courent partout mais ne savent plus après quoi. A l’origine, La vie trépidante de Brigitte Tornade était une fiction radiophonique. Dans l’émission La vie moderne sur France Culture, cinquante épisodes furent diffusés de 2012 à 2017. Camille Kohler y racontait le quotidien d’une mère de famille débordée par quatre enfants, un mari peu coopératif, un boulot passablement épanouissant et un quotidien épuisant. Ces pastilles sonores, devenues une bande dessinée en 2015, se sont transformées, cet automne, en création théâtrale. Et c’est une bonne idée.

Sur la scène du Tristan Bernard à Paris, l’adaptation imaginée par Camille Kohler nous entraîne dans un tourbillon familial mené tambour battant par Eleonore Joncquez. Cette comédienne attachante, qui a également mis en scène cette comédie, joue une Brigitte Tornade pétulante avec une remarquable énergie. A ses côtés, on découvre Paul, son mari depuis quinze ans – incarné avec une parfaite nonchalance par Vincent Joncquez –, trois vrais bouts de chou, un faux bébé, l’excellent Julien Cigana tour à tour patron sans état d’âme ou frère perdu dans son divorce et Clara Guipont en collègue de travail libérée, belle-sœur perchée ou grand-mère habituée au modèle patriarcal.

Une mère rincée

« Tu ne m’envisages que comme une mère », lâche Brigitte Tornade. « Tu frises le burn-out maternel », lui répond son mari. Il ne croit pas si bien dire. Au milieu de sa marmaille, cette femme active et mère rincée dresse le bilan de sa vie de famille, et de sa vie tout court. Elle cherche désespérément des échappatoires, quitte à mentir, pendant que son mari, éternel adolescent, élude les contrariétés en écoutant son idole, David Bowie. Chacun a sa dose de mauvaise foi, ses rêves inassouvis, ses ambitions malmenées et ses envies de mettre du piment dans un quotidien étouffant.

Charge mentale, partage des tâches domestiques, conciliation vie privée-vie professionnelle, éducation des enfants.... Les thèmes abordés par Camille Kohler n'ont rien d'une folle originalité. Fais pas si, fais pas ça, Parents mode d'emploi... Le filon a été usé à la télévision. Mais cette chronique théâtrale bien rythmée de la vie ordinaire d'une mère de famille agitée a le mérite de sonner juste. Les dialogues font mouche, le décor est ingénieux et la présence effective des enfants renforce la pertinence du propos. 

On rit beaucoup à regarder vivre cette famille dite "moderne" et cette Brigitte Tornade qui se démène, anticipe et planifie tout. Hormis quelques intermèdes dansés inutiles et une fin trop bon enfant, on ne s'ennuie jamais à suivre les péripéties de tout ce petit monde où chacun tente d'avoir droit au chapitre. L'effet miroir est garanti. 

Sandrine Blanchard. 

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  • Saint Lazare, Villiers, Saint Augustin
  • 21, 27, 30, 53, 95
  • Saint Augustin, Villiers