Après « Le Premier Sexe ou la grosse arnaque de la virilité », où il décortiquait les mythes de la masculinité, et « La Fête du Slip ou le pipo de la puissance », où il auscultait le poids de la performance virile, « Les Paillettes de leur vie ou la paix déménage » s’empare de la figure du père et du vertige de la transmission.
Mickaël DÉLIS clôt sa Trilogie du Troisième Type avec un troisième seul-en-scène aussi intime que bouleversant.
Trois spectacles, trois angles, un même souffle : celui d’un théâtre autofictionnel, drôle, tendre et percutant, qui interroge ce que cela veut dire, aujourd’hui, être un homme ou ne plus vouloir l’être à tout prix.
Dans ce dernier opus, tout part d’un geste simple : donner son sperme. Et puis très vite, tout bascule. Il faut écrire une lettre. À un enfant qui ne le connaîtra pas. Et là, les questions jaillissent :
À travers une galerie de personnages aussi drôles que touchants, Mickaël DÉLIS tisse un récit d’une finesse rare, entre stand-up poétique, théâtre de l’intime et manifeste politique. Une scénographie épurée, quelques confettis, et une sincérité à fleur de peau suffisent à faire naître l’émotion.
« On ressort boulversé, souriant, avec cette jolie impression d’avoir été le témoin de quelque chose de vrai et de sincère. » — MANITHEA
« Les Paillettes de leur vie ou la paix déménage » est à découvrir au Théâtre de la Reine Blanche Avignon, avec les deux autres volets de la trilogie présentés en alternance.
Une occasion unique de découvrir un projet théâtral d’une cohérence rare, qui fait de la parole masculine une matière vivante, critique et sensible.
- « Les Paillettes de leur vie ou la paix déménage » au théâtre de la Reine Blanche
- Du 05/07/25 au 23/07/25
- à 21h30 (relâche le jeudi)
- Durée : 1h15
- A partir de 16 ans
Que veut-on transmettre ?
Peut-on être père sans l’avoir été ?
Comment faire la paix avec ses propres fantômes ?