Sous la charpente de bois qui abrite la scène du mythique Théâtre Café de la Gare, nous découvrons la comédie déjà culte « Dîner de famille » de Joseph Gallet et Pascal Rocher. En effet après plus de 1000 représentations, la pièce semble ne jamais s’épuiser et continue de faire rire le public !
Sur scène, nous retrouvons le salon de la maison d’Alexandre. Ce dernier se réjouit d’avoir enfin réuni ses parents sous son toit le jour où il fête ses trente ans.
Seulement voilà, les principaux concernés n’en savent rien. Il aurait été impossible de les réunir autrement : depuis leur séparation, six mois après la naissance d’Alexandre, ils ne se sont jamais revus et se détestent cordialement !
Patricia est une mère au foyer épanouie qui a reconstruit une nouvelle famille, oubliant un peu trop souvent l’existence de son premier fils.
Franck est un présentateur de télévision qui court la vie parisienne entre deux plateaux et n’a guère de considération pour Alexandre qu’il ne voit qu’une fois tous les dix ans.
« ALEXANDRE : En principe un papa il fait quoi pour son fiston quand il va pas bien ?
FRANCK : Un chèque ? »
C’est donc en prétextant une entorse auprès de sa mère et sa mort imminente auprès de son père (un prétexte moins urgent n’aurait pas suffit) qu’il parvient à les amener chez lui.
Alexandre n’a qu’une idée en tête : reconstruire le passé pour guérir les blessures du présent.
En effet, il doit bientôt se marier et souhaite régler ses traumatismes d’enfance avant de s’engager. Pour l’occasion, il demande à ses parents de bien vouloir être ses témoins.
Si ses parents n’ont jamais vraiment été là pour lui, le temps de cette soirée, ils rejoueront ensemble les scènes idéales de la vie d’un enfant qui grandit avec des parents unis. Il s’agit aussi bien de la première fois qu’il fait du vélo, que de prendre ensemble la voiture ou encore de se faire gronder pour avoir fumé un pétard… Ensemble, ils se livrent à une chirurgie du passé et de la relation filiale pour tenter de reconstituer des souvenirs heureux.
Sur scène, pas une phrase ne résonne sans les rires du public.
Si le sujet peut sembler sérieux, les acteurs ne le sont pas le moins du monde.
L’écriture efficace de Joseph Gallet et Pascal Rocher semble avoir été faite pour les acteurs qui s’emparent avec une énergie délirante de ces partitions hilarantes. Il est presque difficile d’imaginer qu’ils réitèrent leur performance chaque soir avec la même générosité depuis presque 3 ans.
On aime particulièrement la scène dans la voiture où, rabibochés, les deux parents retrouvent les musiques de leur jeunesse et se lancent dans une chorégraphie endiablée qui n’est pas du goût de leur fils.
Dans cette comédie, chaque personnage règle ses comptes à couteaux tirés.
Et les réponses cinglantes qu’ils se lancent mutuellement n’ont de cesse d’amuser les spectateurs. Chacun excelle dans sa tonalité : Patricia en clown grotesque, Franck en cynique pince-sans-rire et Alexandre en adulte-enfant loufoque.
« Un festival d'étincelles, de bons mots, de vacheries, d'humour et d’amour » - MARIE-CLAIRE
Loin des comédies clichées classiques, la mise en scène de Pascal Rocher révèle une surprise finale qui transforme le dispositif. Le public est alors invité à participer et se fait régulièrement apostropher par les acteurs. Un vrai moment de partage et de rire !
« On se régale à ce Dîner de famille » - LE PARISIEN
« Une tornade » - FIGAROSCOPE
« Vaut le détour » - TELERAMA
« Comédie familiale grinçante, où les vacheries côtoient les bons mots et les situations les plus folles s'enchaînent. La participation du public dans le final clôture à merveille cette resplendissante comédie. Que la réalité est risible, vue de cette façon. En résumé, on oublie tout pendant 1h30 de rires. » - Commentaire d'un spectateur sur notre site
Pour un moment de détente et de rire en famille, mettez les pieds sous la table pour ce « Dîner » endiablé !
On a passé un moment extraordinaire
On ira voir les copains d'abord !
Madeleine
On a ri toute la soirée
Superbe ????