Le festival Paris des femmes dédié à la création de textes courts pour la scène écrits par des femmes, sur un thème commun, revient au théâtre de la Pépinière du 11 au 13 janvier 2024. Découvrez neuf histoires uniques ! Qui explorent l’univers fascinant de LA NUIT. Réservez votre place ICI ➔
JEUDI 11 JANVIER - 20h30
Mise en scène Benjamin GUILLARD
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UNE RÉSOLUTION de Claire Chazal
Au cours d’une nuit, une femme, qui va bientôt se marier, retrouve des amis. À 19h, un ancien amant, à 21h, un ami fidèle, compagnon de sorties et d’aventures. À minuit, seule dans un bar, elle rencontre un homme, médecin, fracassé par les vies qu’il n'arrive pas toujours à sauver. Cette nuit de retrouvailles, cette rencontre inattendue va réveiller chez elle des émotions, des souvenirs, et au fil de ces heures nocturnes lui révéler une évidence.
LES NUITS AVEC MON PÈRE de Maria Larrea
Une nuit. Une fille danse. Un père se meurt. Une fille boit. Un père est saoul. Une fille embrasse. Un père insulte. Une fille se perd. Un père la trouve. Une nuit, une femme raconte son père.
DANSE DE FUMÉE d’Aliyeh Ataei
Dans un village à la frontière entre l'Iran et l'Afghanistan, une chanteuse et sa famille, fuyant les talibans, trouvent refuge dans une maison. De loin, la fille du propriétaire observe Golshah, la chanteuse, dont la beauté et la grâce de ses danses envoûtent tous les membres du domaine. Golshah chante pour eux, des familles comme elle exilées, la douleur de sa patrie. Charmé, Nourullah, l’homme de confiance de la maison, tombe amoureux de Golshah. Mais leur destin bascule lors d'une nuit tragique où les talibans, traversent la frontière, la retrouvent, scellant ainsi son sort et celui de son amant.
Ce monologue dépeint les épreuves des femmes qui, même dans leur fuite, sont poursuivies par le malheur, ne trouvant aucun havre sûr dans le monde.
VENDREDI 12 JANVIER - 20h30
Mise en scène Aurélie SAADA
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L’AVENIR d’Eva Ionesco
L’Avenir raconte le début d’une histoire, celle d’un road trip chamanique. Deux femmes se retrouvent dans un hôtel au bord d’une route. L’une d’entre-elles, Marie, a des visions prémonitoires survenant durant la nuit, elle voit une étoile qui va s’écraser sur la terre, son approche dérègle le système.
Paloma est amoureuse de Marie qui l’a aidée à s’enfuir de l’hôpital psychiatrique. Une troisième femme les rejoint, c’est Brigitte, elle vient récupérer son mari mort pour l’enterrer avant l’aube.
MES CHERS PETITS de Joffrine Donnadieu
Sauver des âmes abandonnées, telle est la mission que s’est fixée Alice dans une solitude qui la rapproche de la folie. Assistante dans un centre d’imagerie médicale, elle est aux premières loges pour repérer les femmes, des tueuses selon elle, qui s’apprêtent à avorter. Les images d’échographies qu’elle collectionne passionnément sont les enfants qu’elle n’a pas eus. Heureusement, elle est là pour secourir ces chers petits et les recueillir. Mais les images, un jour, ne lui suffiront plus. Une nuit macabre s’annonce. Il va falloir qu’elle s’explique devant les enquêteurs.
MOINS FORTS d’Aurélie Saada
Une nuit, un couple se sépare.
Et pour ne pas réveiller les enfants endormis, ils se déchirent en chuchotant.
SAMEDI 13 JANVIER - 19h
L’ART DE L’OMBRE
Conférence sur l’histoire de l’art au féminin par Jean-Philippe Mercé
Lorsque la nuit approche, les ombres s’étirent et menacent, prêtes à engloutir notre monde intelligible et à réveiller notre imaginaire.
La nature complexe et ambivalente de l’ombre nous fascine depuis la nuit des temps : elle est notre double, un double inexorable et fatalement en manque de lumière, une forme de l’absence et de la fugacité, de la gémellité et de l’étrangeté.
L’art est né de l’ombre. C’est en tout cas ce mythe fondateur que rapporte Pline l’Ancien dans son Histoire Naturelle, et qu’il nous faudra conter. Une naissance en négatif, donc en creux, qui donne aux artistes l’occasion de le remplir de désir, de manque ou de récit, et ainsi tâcher de résister au temps qui passe.
Il ne s’agit pas ici d’observer comment certaines créatrices sont restées « dans l’ombre » mais au contraire de revenir sur leurs lumineuses propositions de jeu narratif et de manipulation formelle, ou comment avec et par ces formes de l’obscurité, éminemment plastiques et symboliques, elles se montrent, nous montrent, nous révèlent.
SAMEDI 13 JANVIER - 20h30
Mise en scène Salomé LELOUCH
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PODCAST d’Adeline Dieudonné
avec la collaboration de Victoire Tuaillon
Autour d’une table, deux femmes. Victoire et Virginie. Elles ne se connaissent pas. L’une questionne, l’autre répond. Elles cherchent à comprendre ce qui se passe dans ce que Virginie appelle son « Pays de la nuit », cet endroit qu’elle visite et avec lequel elle redoute de se familiariser. Cet endroit où des hommes meurent. Des hommes qu’elle a choisis. Ce soir, elle voudrait que ça s’arrête. Alors, elle raconte.
ADÈLE de Chloé Mons
Adèle et Marianne sont deux amies.
Elles se racontent leurs vies.
Marianne aime vivre la nuit.
Adèle semble fuir la nuit pour ne vivre que le jour.
Même l’amour, elle ne veut le faire que le jour.
Toute sa vie tourne autour de cette absence de vie la nuit. Pourquoi ? Que fait-elle dès que le soleil se couche ? Quel est donc son mystère ?
LE COULOIR de Colombe Schneck
La nuit, je l’appelais, maman, maman. Rien. Puis je criais à nouveau. Maman, maman, maman. Elle ne m’entendait pas.
Ce texte est l’aboutissement d’un long et personnel travail sur la relation entre ma mère et l’enfant que j’étais, l’enfance de ma mère et son incommunicabilité.
Ma mère était absente, corsetée dans un temps ancien qui pour elle refusait de pâlir.
Ce qui la retenait, l’obsédait, sans jamais en parler, l’empêchait de dormir la nuit, de profiter de nous, se passait avant notre naissance.