« La chienne des Baskerville » est une pièce de théâtre qui revisite très librement le célèbre roman de Conan Doyle avec humour et absurdité, actuellement au 13ème Art. La mise en scène de Gwen ADUH (à qui on devait déjà le triomphe des « Faux British » et « Le gros diamant du Prince Ludwig ») et l'adaptation par Olivier MAG et Hugues DUQUESNE ont créé une pièce déjantée et hilarante, qui plonge le spectateur dans un univers loufoque et inattendu.
Une histoire bien connue
Sir Charles Baskerville a décidé de se retirer au milieu de nulle part, entouré de landes effrayantes. Malheureusement, il y a trouvé la mort. Et sachez que des empreintes d'un chien de chasse géant ont été retrouvées près de son corps ! La légende dit que ce chien sortait tout droit de l'enfer et qu'il aurait un goût prononcé pour les âmes des Baskerville. Le docteur Mortimer est tellement effrayé qu'il fait appel à Sherlock Holmes pour enquêter et protéger le prochain Baskerville. Une nouvelle journée de travail pour notre détective préféré !
Une distribution artistique de choc
La troupe de comédiens réunie par Gwen ADUH est un véritable casting de choc. Chacun des six comédiens est capable d'incarner plusieurs personnages différents, avec une aisance et un talent incroyables. Cette performance d'acteur est un véritable défi que les comédiens relèvent avec brio, offrant une prestation impressionnante et pleine de talent.
Les comédiens qui interprètent Holmes et Watson sont tout à fait à la hauteur de leur performance, ils nous ont fait craquer ! Henri COSTA incarne parfaitement le personnage de Holmes avec son esprit sec, son attitude détachée et son humour glacial. Quant à Watson (Jean-Baptiste DAROSEY), il ajoute la dose parfaite d'hilarité au récit.
De son côté, la comédienne Mathilde MERY se bat pour avoir une place égale à celle des hommes de la pièce, rajoutant la juste de dose de réflexion féministe.
« La pièce rend hommage au monde de l’imaginaire et à ses personnages, sans oublier d’y glisser quelques piques sur le traitement réservé aux personnages féminins dans les œuvres de fiction. »
Laura B. - SORTIR A PARIS
Un humour anglais à la française
Les auteurs de la pièce ont su transposer l'humour british dans une version française tout aussi drôle et pertinente. Les situations incongrues et les personnages hilarants font mouche à chaque instant, pour le plus grand plaisir des spectateurs. La pièce est une véritable comédie à l'humour absurde, qui se joue des codes du roman policier et de l'enquête.
Une double enquête pour plus de rebondissements
Dans cette adaptation, les auteurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l'intrigue originale. En effet, une enquête parallèle est menée par Sherlock Holmes, sur laquelle nous n'en dirons pas plus. Cette double enquête engendre de nombreux rebondissements, de nouvelles situations comiques et une double lecture de l'intrigue.
Un univers graphique en noir et blanc
La mise en scène de Gwen ADUH s'inspire des films expressionnistes du cinéma muet et des films d'horreur pour créer un univers graphique en noir et blanc, signé par l'auteur de bandes dessinées Winschluss. Cette esthétique singulière et élégante ajoute à l'ambiance mystérieuse de la pièce, créant une atmosphère inquiétante et étrange, autant sombre que poétique.
Le choix de la mise en scène de Gwen ADUH de jouer avec les codes du cinéma muet et des films d'horreur est un véritable tour de force. Il a réussi à transcender les genres pour proposer une expérience unique au public.
Des effets visuels et sonores saisissants
Le théâtre d'ombres créé en direct et jouant avec les comédiens est un personnage à part entière. Il est combiné aux décors en bichromie, créant un effet visuel saisissant qui donne à la pièce une dimension supplémentaire. Le magicien Ombromane Philippe BEAU manipule les dizaines de silhouettes découpées et exécute en direct toutes les ombres corporelles, créant ainsi un spectacle époustouflant.
La bande sonore, quant à elle, est assurée par le violoncelliste expérimentateur, Vincent Segal, et vient illustrer le mystère et l'onirisme du roman de Conan Doyle en donnant à cette comédie farfelue, une nette impression d'inquiétante étrangeté. Elle ajoute à l'atmosphère générale de la pièce, créant une ambiance sonore immersive et prenante.
Une création collective réussie
Enfin, il convient de souligner que « La chienne des Baskerville » est une création collective réussie, qui doit beaucoup à la collaboration étroite entre les auteurs, les comédiens et le metteur en scène. Chacun a apporté sa pierre à l'édifice pour créer une pièce qui mêle à la fois l'humour absurde, le suspense et la poésie.
Le résultat est un spectacle hors normes, qui allie avec brio l'humour et le suspense. Les comédiens incarnent les 15 personnages de l'histoire avec une énergie incroyable, sans jamais se départir de leur talent comique.
« Les comédiens jouent aussi bien qu'ils dansent, le rythme est enlevé, le ton est moqueur sans être pesant et l'ensemble fabrique un spectacle tiré au cordeau, frais et gai. »
Catherine Robert - L'OFFICIEL DES SEPCTACLES
« La chienne des Baskerville » est une pièce qui réjouira les amateurs de comédies loufoques et de romans policiers. Avec sa mise en scène inventive et son humour absurde, elle sera un vrai coup de cœur pour les spectateurs qui auront la chance de la découvrir.
Infos et réservations :
LA CHIENNE DES BASKERVILLE est à l'affiche du 13ème Art - Centre commercial Italie Deux : Place d'Italie 75013 Paris jusqu'au 9 juillet.
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