Paris

Figaro, valet de chambre du comte Almaviva, s’apprête à épouser Suzanne, première camériste de la comtesse.

Mais le comte menace de s’y opposer si la soubrette ne cède pas à ses avances. La comtesse, quant à elle, est bien décidée à se venger de son mari volage.

Ce n’est que le début de cette "folle journée" qui s’annonce pleine d’intrigues et de rebondissements…

 

Les Nomadesques se sont fait connaître en 2010 avec leur adaptation western de Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, qui fit l’unanimité auprès de la presse et du public. Depuis, ils triomphent avec leurs spectacles jeune public : Le Loup est revenu ! à l’affiche depuis 10 ans, Le Chat Botté, Cendrillon ou actuellement au Ranelagh Georges le Dragon, la princesse et le chevalier intrépide ! Ils reviennent nous enchanter avec ce chef-d’œuvre de Beaumarchais : l’une des pièces les plus jouées au monde.

Durée

1h45

Première et dernière

Du 22/10/24 au 04/01/25

Infos et réservations

Guichet : 5, rue des Vignes 75016 Paris
Tél. location : 01.42.88.64.44

Plan d’accès Théâtre le Ranelagh

Comment se rendre au Théâtre le Ranelagh

  • La Muette (9) ou Passy (6)
  • RER C Boulainvilliers ou Maison de la Radio
  • 22, 32, 52
  • 18 rue du Ranelagh (sous la maison de la Radio), 19 et 80 rue de Passy
  • 51, rue des Vignes ou 4, rue de la Fontaine

La presse en parle - Le Mariage de Figaro

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Drôle et talentueux !

Un  Mariage de Figaro  chasse l’autre. Après celui du théâtre 14, mis en scène par Jean-Paul Tribout, voici celui du Ranelagh, mis en scène par Vincent Caire. Les deux démarches divergent.  Le Figaro  de Tribout visait à la dimension du tableau social, celui de Caire... Lire plus

Un Mariage de Figaro chasse l’autre. Après celui du théâtre 14, mis en scène par Jean-Paul Tribout, voici celui du Ranelagh, mis en scène par Vincent Caire. Les deux démarches divergent. Le Figaro de Tribout visait à la dimension du tableau social, celui de Caire s’amuse des situations, cherche le burlesque et ne s’embarrasse guère de la vérité des sentiments. C’est bien l’histoire d’un domestique employé chez un comte qui veut exercer son droit de cuissage sur la jeune femme du serviteur mais perd sur tous les tableaux, berné qu’il est par la rusée Suzanne, le malin Figaro et la gentille comtesse. Mais les évolutions psychiques et la charge politique – c’est un coup de canon contre le aristos – comptent moins que les incidents de parcours traités comme des gags très visuels. 
Un décor très ingénieux, avec portes, fenêtres, possibilités de transformations. Des costumes très colorés. On est un peu dans le climat de films comme La Folie des grandeurs de Gérard Oury avec Louis de Funès. C’est un peu irritant au début. Il manque de l’épaisseur, par exemple, dans le personnage du comte Almaviva joué pourtant avec une sacrée santé par Damien Coden. Mais cet agacement est erroné, se relativise quand l’efficacité comique de la mise en scène prend toute sa puissance. Car, si on perd un peu de l’ampleur de la pièce, de sa mise en lumière du XVIIIe siècle, on est emporté par la gaieté d’un jeu qui n’a peur de rien et, utilisant les accessoires les plus simples, représente de manière très heureuse les quiproquos, les malentendus et les prises de bec. Gaël Colin est un Figaro d’aujourd’hui, détaché, qui rirait de tout comme un Edouard Baer. Elodie Colin est une Suzanne au style populaire et d’une allégresse contagieuse. Karine Tabet est une comtesse attachante (le personnage le plus sensible d’un spectacle plus rieur que tourné vers l’émotion). Cédric Miele est un drôle de Chérubin : un gros poupon ! On peut découvrir la pièce avec cette équipe, qui la sert à sa façon, drôle et talentueuse.

Gilles Costaz

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♥♥♥ Une vraie récréation !

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Après une version western du « Beaucoup de bruit pour rien » de Shakespeare que l’on avait applaudie en 2010, Vincent Caire et la compagnie Les Nomadesques sont de retour au Ranelagh. Cette fois, c’est au « Mariage de Figaro » qu’ils s’attaquent.... Lire plus

Après une version western du « Beaucoup de bruit pour rien » de Shakespeare que l’on avait applaudie en 2010, Vincent Caire et la compagnie Les Nomadesques sont de retour au Ranelagh.

Cette fois, c’est au « Mariage de Figaro » qu’ils s’attaquent. Pour monter ce Beaumarchais, le metteur en scène n’a pas eu recours à la transposition de l’oeuvre dans un univers qui lui serait totalement étranger.
La proposition nous avait particulièrement séduits à l’époque, et on aurait volontiers signé les yeux fermés pour un nouveau décalage. Là, ce ne sera pas le cas.
Mais rassurez-vous, le burlesque, la truculence, l’enthousiasme et l’énergie sont, eux, toujours bien de la partie. Et il en faut, de l’énergie, pour nous donner à voir la folle journée que s’apprête à vivre Figaro.
Le valet s’attendait à épouser Suzanne le plus tranquillement du monde. Mais le mariage se transforme
en mission impossible au gré des intrigues et des péripéties que créent les habitants du château autour du jeune couple. Quiproquos et retournements de situations s’enchaînent du lever au coucher du soleil. C’est ce foisonnement qui fait le sel de la pièce de Beaumarchais.
Vincent Caire n’en perd pas une miette. Dans cette version colorée et plutôt adroitement resserrée, où des virgules musicales andalouses viennent ponctuer les événements et les gags, tout file à cent à l’heure.
L’astucieux décor en panneaux mobiles nous emmène aux quatre coins du château en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Sur le plateau, les sept comédiens ont belle allure dans les chatoyants costumes de Corinne Rossi. Côté interprétation, on force le trait pour définitivement renforcer le comique de la pièce. Tout n’est pas toujours très fin, mais on obtient l’effet escompté : la salle se gausse.
Auguste Bruneau (en alternance avec Vincent Caire), Franck Cadoux, Damien Coden, Elodie Colin, Gaël Colin, Cédric Miele et Karine Tabet ne sont pas avares de mimiques grimaçantes. A la trappe, le pamphlet sociétal de Beaumarchais, ce « mariage » vise le pur divertissement. On vous conseille d’ailleurs de partager le moment avec vos adolescents, ils vont adorer !

Dimitri Denorme

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Cette version de l’œuvre de Beaumarchais, interprétée avec entrain, a de quoi séduire un large public !

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